Définition fauve
Citations
Synonymes
Définition
Fauve (Nom commun)
[fov] / Masculin
- Couleur ocre orangé à roux. #AD4F09
- Félin de grande taille.
- (Vieilli) Animal sauvage en général, par opposition avec domestiqué.
- Animal féroce, dangereux, avec un comportement de prédateur.
- (Par extension) Homme à l’aspect puissant, souple et avec une forte personnalité, pouvant être rapproché avec un animal.
- (Argot polytechnicien) (Désuet) Examinateur
Fauve (Adjectif)
[fov] / Masculin et féminin identiques
- De la couleur ocre orangé à roux. #AD4F09
- (Rare) (Vieilli) Qui a la violence, l’avidité, la férocité d’une bête fauve.
- (Rare) Sauvage, dangereux, ayant un rapport animal par opposition avec l’homme.
- (Arts) (Peinture) Qui est relatif au fauvisme.
Informations complémentaires
Le mot fauve désigne, dans son sens le plus courant, un animal sauvage et carnivore, souvent de grande taille, appartenant à la famille des félins. On parle ainsi des lions, tigres, léopards, panthères ou encore guépards comme de « fauves ». Ces créatures impressionnent par leur puissance, leur instinct de prédation et leur rôle emblématique dans les écosystèmes. Le terme évoque immédiatement la force brute, la nature indomptée, et la beauté sauvage, avec une part d’admiration mêlée de crainte.
À l’origine, le mot vient du latin falvus, qui signifie « jaune-brun », une couleur qui rappelle le pelage de nombreux félins. Par extension, fauve a d’abord désigné un animal à robe fauve, avant de s’appliquer plus largement à l’ensemble des grands prédateurs félins. Aujourd’hui encore, on parle de « robe fauve » pour certains chiens ou chevaux à poil court, d’une couleur chaude et uniforme. Ce glissement sémantique montre comment la couleur, le comportement et la symbolique animale se mêlent dans un seul mot.
Le mot fauve n’a pas qu’un usage zoologique. Il est aussi utilisé de manière métaphorique ou symbolique pour évoquer une force primitive, indomptable ou violente. On peut dire d’un regard qu’il est « fauve », d’un être qu’il se bat « comme un fauve », ou d’une émotion qu’elle est « fauve » quand elle déborde de contrôle. Cette image renvoie à l’idée d’un instinct viscéral, d’une intensité farouche, où la raison s’efface devant les pulsions ou la puissance brute. Le mot fauve devient alors poétique, psychologique, presque philosophique.
Dans l’histoire de l’art, le mot a donné naissance au fauvisme, un courant pictural du début du XXe siècle, incarné par des artistes comme Henri Matisse ou André Derain. Le terme leur fut attribué par dérision, à cause de l’usage de couleurs vives, non réalistes, et très expressives, jugé « sauvage » à l’époque. Les « fauves » ont transformé l’histoire de la peinture en rompant avec le réalisme et en assumant une esthétique instinctive, émotionnelle, presque animale dans l’approche du trait et de la couleur.
Dans la culture populaire, le mot fauve est souvent utilisé pour désigner des créatures redoutables mais fascinantes, que ce soit dans les récits d’aventure, les parcs zoologiques, les films ou les jeux vidéo. Le fauve devient alors une figure ambivalente : il incarne à la fois la menace et la noblesse, la peur et l’élégance, le danger et la liberté. Cette ambivalence nourrit notre imaginaire collectif et notre fascination pour la nature sauvage, souvent opposée à la civilisation et à la domestication.
En résumé, fauve est un mot riche, dense, aux multiples facettes. Il peut désigner l’animal majestueux et carnivore, la couleur chaude d’un pelage, l’énergie brute d’un être humain, ou encore une révolte artistique. Il réunit dans une même sonorité le mystère, la force, la beauté et l’instinct, et traverse les disciplines, du langage courant à l’art, de la zoologie à la poésie. Fauve, c’est le mot de l’animal en liberté… et parfois celui de l’homme qui se souvient qu’il en est un.
À l’origine, le mot vient du latin falvus, qui signifie « jaune-brun », une couleur qui rappelle le pelage de nombreux félins. Par extension, fauve a d’abord désigné un animal à robe fauve, avant de s’appliquer plus largement à l’ensemble des grands prédateurs félins. Aujourd’hui encore, on parle de « robe fauve » pour certains chiens ou chevaux à poil court, d’une couleur chaude et uniforme. Ce glissement sémantique montre comment la couleur, le comportement et la symbolique animale se mêlent dans un seul mot.
Le mot fauve n’a pas qu’un usage zoologique. Il est aussi utilisé de manière métaphorique ou symbolique pour évoquer une force primitive, indomptable ou violente. On peut dire d’un regard qu’il est « fauve », d’un être qu’il se bat « comme un fauve », ou d’une émotion qu’elle est « fauve » quand elle déborde de contrôle. Cette image renvoie à l’idée d’un instinct viscéral, d’une intensité farouche, où la raison s’efface devant les pulsions ou la puissance brute. Le mot fauve devient alors poétique, psychologique, presque philosophique.
Dans l’histoire de l’art, le mot a donné naissance au fauvisme, un courant pictural du début du XXe siècle, incarné par des artistes comme Henri Matisse ou André Derain. Le terme leur fut attribué par dérision, à cause de l’usage de couleurs vives, non réalistes, et très expressives, jugé « sauvage » à l’époque. Les « fauves » ont transformé l’histoire de la peinture en rompant avec le réalisme et en assumant une esthétique instinctive, émotionnelle, presque animale dans l’approche du trait et de la couleur.
Dans la culture populaire, le mot fauve est souvent utilisé pour désigner des créatures redoutables mais fascinantes, que ce soit dans les récits d’aventure, les parcs zoologiques, les films ou les jeux vidéo. Le fauve devient alors une figure ambivalente : il incarne à la fois la menace et la noblesse, la peur et l’élégance, le danger et la liberté. Cette ambivalence nourrit notre imaginaire collectif et notre fascination pour la nature sauvage, souvent opposée à la civilisation et à la domestication.
En résumé, fauve est un mot riche, dense, aux multiples facettes. Il peut désigner l’animal majestueux et carnivore, la couleur chaude d’un pelage, l’énergie brute d’un être humain, ou encore une révolte artistique. Il réunit dans une même sonorité le mystère, la force, la beauté et l’instinct, et traverse les disciplines, du langage courant à l’art, de la zoologie à la poésie. Fauve, c’est le mot de l’animal en liberté… et parfois celui de l’homme qui se souvient qu’il en est un.