Définition abscons
Citations
Synonymes
Définition
Abscons (Adjectif)
[ap.skɔ̃]
- Complexe au point de n’avoir plus aucun sens ou presque.
- Qui est caché, mystérieux.
Informations complémentaires
Le mot abscons qualifie quelque chose de particulièrement difficile à comprendre, obscur, complexe, souvent en raison d’un vocabulaire technique, d’un raisonnement abstrait ou d’un style volontairement alambiqué. Il est généralement employé pour désigner des textes, des discours, des théories ou des propos dont le sens semble caché, impénétrable, même après plusieurs lectures ou écoutes attentives. C’est un mot soutenu, rarement utilisé à l’oral, mais très évocateur lorsqu’on veut exprimer une impression de confusion intellectuelle.
Un texte abscons ne se contente pas d’être compliqué : il donne le sentiment de résister à l’intelligence, comme s’il était verrouillé de l’intérieur. On peut s’y perdre, y chercher un sens qui échappe sans cesse, ou avoir l’impression qu’il ne s’adresse qu’à un cercle restreint d’initiés. L’abscons devient alors synonyme d’élitisme ou d’exclusion, suscitant parfois l’irritation ou l’admiration selon le lecteur. Pour certains, il cache un savoir précieux ; pour d’autres, il masque le vide sous des couches de mots.
Dans la littérature, la philosophie ou certaines sciences humaines, l’abscons peut aussi être une posture stylistique, un choix assumé. Certains auteurs ou penseurs cultivent une forme d’opacité, soit pour stimuler la réflexion, soit pour protéger leur pensée d’une interprétation simpliste. D’autres fois, cette complexité est involontaire, fruit d’un langage trop technique ou d’une pensée mal structurée. La frontière entre profondeur et confusion peut alors devenir floue.
Sur le plan émotionnel, être face à quelque chose d’abscons peut générer de la frustration, de l’agacement, ou même une forme de fascination. Le cerveau cherche un fil logique, une clé d’interprétation, un point d’accroche. Et lorsque tout semble volontairement obscur, cela peut remettre en cause notre propre capacité à comprendre. Le mot abscons ne dit pas seulement que quelque chose est compliqué : il évoque une forme de brouillard intellectuel dense, presque hostile.
Dans l’usage courant, on peut employer ce mot pour se moquer gentiment de quelqu’un qui parle de manière trop savante, ou pour signaler un excès de jargon, de concepts fumeux ou de phrases interminables. Dire qu’un discours est abscons, c’est souvent lancer un petit tacle à celui qui parle pour ne rien dire clairement, ou qui semble chercher à impressionner plutôt qu’à transmettre. C’est un reproche élégant, mais qui ne manque pas de mordant.
En somme, le mot abscons désigne ce qui échappe à la compréhension immédiate, ce qui semble volontairement ou involontairement obscur. Il renvoie à une barrière entre le langage et le sens, entre l’expression et la compréhension. C’est un mot qui invite à s’interroger sur la clarté, la pédagogie, la volonté de se faire comprendre — ou pas. Car parfois, ce qui est abscons l’est par nécessité ; mais d’autres fois, il l’est par jeu, par posture, ou par maladresse.
Un texte abscons ne se contente pas d’être compliqué : il donne le sentiment de résister à l’intelligence, comme s’il était verrouillé de l’intérieur. On peut s’y perdre, y chercher un sens qui échappe sans cesse, ou avoir l’impression qu’il ne s’adresse qu’à un cercle restreint d’initiés. L’abscons devient alors synonyme d’élitisme ou d’exclusion, suscitant parfois l’irritation ou l’admiration selon le lecteur. Pour certains, il cache un savoir précieux ; pour d’autres, il masque le vide sous des couches de mots.
Dans la littérature, la philosophie ou certaines sciences humaines, l’abscons peut aussi être une posture stylistique, un choix assumé. Certains auteurs ou penseurs cultivent une forme d’opacité, soit pour stimuler la réflexion, soit pour protéger leur pensée d’une interprétation simpliste. D’autres fois, cette complexité est involontaire, fruit d’un langage trop technique ou d’une pensée mal structurée. La frontière entre profondeur et confusion peut alors devenir floue.
Sur le plan émotionnel, être face à quelque chose d’abscons peut générer de la frustration, de l’agacement, ou même une forme de fascination. Le cerveau cherche un fil logique, une clé d’interprétation, un point d’accroche. Et lorsque tout semble volontairement obscur, cela peut remettre en cause notre propre capacité à comprendre. Le mot abscons ne dit pas seulement que quelque chose est compliqué : il évoque une forme de brouillard intellectuel dense, presque hostile.
Dans l’usage courant, on peut employer ce mot pour se moquer gentiment de quelqu’un qui parle de manière trop savante, ou pour signaler un excès de jargon, de concepts fumeux ou de phrases interminables. Dire qu’un discours est abscons, c’est souvent lancer un petit tacle à celui qui parle pour ne rien dire clairement, ou qui semble chercher à impressionner plutôt qu’à transmettre. C’est un reproche élégant, mais qui ne manque pas de mordant.
En somme, le mot abscons désigne ce qui échappe à la compréhension immédiate, ce qui semble volontairement ou involontairement obscur. Il renvoie à une barrière entre le langage et le sens, entre l’expression et la compréhension. C’est un mot qui invite à s’interroger sur la clarté, la pédagogie, la volonté de se faire comprendre — ou pas. Car parfois, ce qui est abscons l’est par nécessité ; mais d’autres fois, il l’est par jeu, par posture, ou par maladresse.
Mots associés
abstrait, ambigu, complexe, confus, cryptique, énigmatique, hermétique, incompréhensible, indéchiffrable, obscur, occulte, sibyllin, subtil, ténébreux, troublant
abstrait, ambigu, complexe, confus, cryptique, énigmatique, hermétique, incompréhensible, indéchiffrable, obscur, occulte, sibyllin, subtil, ténébreux, troublant