Définition exploitation
Citations
Synonymes
Définition
Exploitation (Nom commun)
[ɛks.plwa.ta.sjɔ̃] / Féminin
- Action d’exploiter, de faire valoir une chose, d'en tirer le profit du produit.
- (Figuré) Action de tirer de quelque chose un profit illicite ou excessif.
- (Réseaux) Ensemble des activités nécessaires pour mettre en œuvre une installation, par exemple, un réseau de télécommunication.
Informations complémentaires
Le mot exploitation désigne l’action de tirer parti d’une ressource, d’un territoire, d’un système ou d’un être vivant dans un but souvent économique, productif ou stratégique. C’est un terme qui peut s’appliquer aussi bien à l’agriculture, à l’industrie, à la gestion des richesses naturelles, qu’à des relations humaines ou sociales. Selon le contexte, il peut avoir une connotation neutre, positive ou négative, allant de l’idée de mise en valeur à celle d’abus.
Dans le domaine agricole, une exploitation est une unité de production où l’on cultive la terre, élève des animaux ou produit d’autres biens alimentaires. On parle d’exploitation agricole, qu’elle soit familiale ou industrielle, biologique ou intensive. Cette exploitation suppose une organisation du travail, une gestion des surfaces, des ressources humaines et des cycles de production. Elle peut inclure des bâtiments, des machines, des terres cultivables et des stocks, et son fonctionnement dépend souvent de nombreux facteurs : climat, politique agricole, prix du marché, subventions.
En industrie et dans le secteur des ressources naturelles, le mot exploitation fait référence à l’utilisation économique d’un gisement, d’une forêt, d’une source d’énergie ou d’un espace maritime. On parle par exemple d’exploitation minière, pétrolière ou forestière. Cela suppose des infrastructures, des outils de transformation et souvent des conséquences sur l’environnement. Dans ce sens, le mot met en lumière une forme d’extraction ou de transformation du milieu naturel en vue de produire de la valeur, mais aussi les problématiques écologiques qui peuvent y être liées.
Le terme prend une tournure plus critique lorsqu’il concerne les relations humaines. L’exploitation des personnes fait référence à un usage abusif ou injuste du travail ou des capacités d’un individu, souvent sans compensation équitable. Cela peut désigner l’exploitation des enfants, des travailleurs sans papiers, des employés sous-payés, ou des individus pris dans des systèmes de domination. Dans ce sens, le mot devient synonyme d’injustice, d’inégalité ou de manipulation, et il est fortement associé à la dénonciation de pratiques inhumaines ou contraires aux droits fondamentaux.
En économie, le mot exploitation peut aussi désigner la phase de fonctionnement d’une entreprise ou d’un bien productif. On parle alors de "compte d’exploitation", de "résultat d’exploitation" ou de "charges d’exploitation". Dans ce contexte, le mot est neutre, purement technique, et fait référence à l’activité normale de production et de vente de l’entreprise. Il permet de mesurer la performance d’un modèle économique, en dehors des éléments financiers exceptionnels ou extérieurs.
Dans le domaine de la culture, des médias ou du divertissement, on parle d’exploitation d’une œuvre pour désigner sa diffusion et sa valorisation commerciale. L’exploitation d’un film, d’un livre, d’un spectacle ou d’une franchise peut se faire en salles, à la télévision, en streaming, ou sous forme de produits dérivés. Le terme souligne alors la manière dont une création artistique devient un produit économique, avec ses stratégies de marketing, ses droits d’auteur, et ses retombées financières.
On retrouve aussi le mot exploitation dans un sens figuré, pour parler de l’utilisation d’une opportunité, d’une situation ou d’une information. Par exemple, exploiter les failles d’un système, les erreurs d’un adversaire, ou les données d’une enquête. Ici, il s’agit d’une forme d’habileté ou d’intelligence stratégique, qui peut être positive (efficacité, optimisation) ou négative (opportunisme, manipulation), selon le regard qu’on porte sur l’action.
En résumé, le mot exploitation désigne une mise en œuvre organisée d’un ensemble de moyens ou de ressources pour en tirer un profit. Il peut refléter une logique de production, d’optimisation ou de domination, selon les contextes. C’est un terme-clé pour comprendre les rapports entre l’homme, la nature, l’économie et le pouvoir. Derrière ce mot, se jouent souvent des enjeux éthiques, écologiques et sociaux majeurs.
Dans le domaine agricole, une exploitation est une unité de production où l’on cultive la terre, élève des animaux ou produit d’autres biens alimentaires. On parle d’exploitation agricole, qu’elle soit familiale ou industrielle, biologique ou intensive. Cette exploitation suppose une organisation du travail, une gestion des surfaces, des ressources humaines et des cycles de production. Elle peut inclure des bâtiments, des machines, des terres cultivables et des stocks, et son fonctionnement dépend souvent de nombreux facteurs : climat, politique agricole, prix du marché, subventions.
En industrie et dans le secteur des ressources naturelles, le mot exploitation fait référence à l’utilisation économique d’un gisement, d’une forêt, d’une source d’énergie ou d’un espace maritime. On parle par exemple d’exploitation minière, pétrolière ou forestière. Cela suppose des infrastructures, des outils de transformation et souvent des conséquences sur l’environnement. Dans ce sens, le mot met en lumière une forme d’extraction ou de transformation du milieu naturel en vue de produire de la valeur, mais aussi les problématiques écologiques qui peuvent y être liées.
Le terme prend une tournure plus critique lorsqu’il concerne les relations humaines. L’exploitation des personnes fait référence à un usage abusif ou injuste du travail ou des capacités d’un individu, souvent sans compensation équitable. Cela peut désigner l’exploitation des enfants, des travailleurs sans papiers, des employés sous-payés, ou des individus pris dans des systèmes de domination. Dans ce sens, le mot devient synonyme d’injustice, d’inégalité ou de manipulation, et il est fortement associé à la dénonciation de pratiques inhumaines ou contraires aux droits fondamentaux.
En économie, le mot exploitation peut aussi désigner la phase de fonctionnement d’une entreprise ou d’un bien productif. On parle alors de "compte d’exploitation", de "résultat d’exploitation" ou de "charges d’exploitation". Dans ce contexte, le mot est neutre, purement technique, et fait référence à l’activité normale de production et de vente de l’entreprise. Il permet de mesurer la performance d’un modèle économique, en dehors des éléments financiers exceptionnels ou extérieurs.
Dans le domaine de la culture, des médias ou du divertissement, on parle d’exploitation d’une œuvre pour désigner sa diffusion et sa valorisation commerciale. L’exploitation d’un film, d’un livre, d’un spectacle ou d’une franchise peut se faire en salles, à la télévision, en streaming, ou sous forme de produits dérivés. Le terme souligne alors la manière dont une création artistique devient un produit économique, avec ses stratégies de marketing, ses droits d’auteur, et ses retombées financières.
On retrouve aussi le mot exploitation dans un sens figuré, pour parler de l’utilisation d’une opportunité, d’une situation ou d’une information. Par exemple, exploiter les failles d’un système, les erreurs d’un adversaire, ou les données d’une enquête. Ici, il s’agit d’une forme d’habileté ou d’intelligence stratégique, qui peut être positive (efficacité, optimisation) ou négative (opportunisme, manipulation), selon le regard qu’on porte sur l’action.
En résumé, le mot exploitation désigne une mise en œuvre organisée d’un ensemble de moyens ou de ressources pour en tirer un profit. Il peut refléter une logique de production, d’optimisation ou de domination, selon les contextes. C’est un terme-clé pour comprendre les rapports entre l’homme, la nature, l’économie et le pouvoir. Derrière ce mot, se jouent souvent des enjeux éthiques, écologiques et sociaux majeurs.