Définition hiératique
Citations
Synonymes
Définition
Hiératique (Adjectif)
[je.ʁa.tik] / (h aspiré)/je.ʁa.tik/ masculin et féminin identiques
- En rapport avec les choses sacrées, notamment les religions ou la liturgie.
- (En particulier) Qualifie une attitude, des gestes conformes à un rite ancien, établi, fixe ; ou un style imposé par une tradition sacrée.
- (Par extension) Qualifie les formes d’art qui expriment ces attitudes et ces gestes.
- (En particulier) (Antiquité) Qualifie certains caractères égyptiens, d’une écriture dont on pense que les prêtres seuls s’étaient réservé l’intelligence, par opposition aux caractères démotiques, qui étaient ceux que le peuple pouvait lire et comprendre.
Informations complémentaires
Le terme « hiératique » qualifie ce qui est solennel, majestueux et parfois figé dans une posture ou une expression. D’origine grecque, hieratikos signifie « sacré » ou « relatif aux prêtres », évoquant ainsi la gravité et la dignité rituelle associées aux pratiques religieuses de l’Antiquité. Aujourd’hui, le mot s’emploie pour décrire une attitude imposante, une gestuelle rigide ou un style artistique statique et symétrique.
Dans son sens premier, hiératique renvoie aux représentations religieuses et sacrées. Dans l’Égypte antique, les fresques et statues des dieux, des pharaons ou des figures nobles présentaient une posture rigide, souvent de face ou de profil, avec des traits idéalisés et des gestes symboliques. Cette figuration hiératique exprimait leur nature divine ou leur lien avec le sacré, leur conférant une aura d’intemporalité et de puissance.
Le style hiératique se retrouve également dans l’art byzantin, notamment dans les icônes religieuses et les mosaïques. Les figures y sont représentées de manière statique, avec un visage impassible et une frontalité marquée, dégageant une impression de recueillement et de transcendance. Cette rigidité volontaire visait à souligner le caractère divin et immuable des figures représentées.
Dans un usage moderne et figuré, l’adjectif hiératique s’applique à des attitudes humaines. Une personne adoptant une posture hiératique se tient droite, immobile, avec une expression grave et détachée. Par exemple, on décrit un orateur ou un chef d’État comme hiératique lorsqu’il dégage une impression de grandeur, de calme et de solennité, presque hors du temps. Cette immobilité volontaire inspire souvent le respect ou l’admiration.
Le mot hiératique peut aussi qualifier un style d’écriture ou un langage. Dans l’Égypte ancienne, l’écriture hiératique était une forme cursive des hiéroglyphes, utilisée par les scribes pour des documents officiels ou religieux. Plus rapide et simplifiée, elle témoignait du lien entre l’écriture, le sacré et le pouvoir administratif.
Dans la littérature et la description artistique, le terme hiératique est souvent utilisé pour évoquer un style majestueux, rigide ou empreint de gravité. Par exemple, un personnage de roman peut être décrit comme ayant une allure hiératique, suggérant une présence imposante ou une autorité naturelle. En poésie, le mot évoque des images figées, symboliques et presque sacrées.
En conclusion, le mot « hiératique » véhicule une notion de grandeur solennelle, de rigidité sacrée et d’intemporalité. Qu’il s’agisse d’une œuvre d’art ancienne, d’une posture humaine impressionnante ou d’un style figé dans la majesté, il exprime une puissance silencieuse et une gravité symbolique. Utilisé avec justesse, il enrichit le langage par sa capacité à traduire des attitudes nobles, figées dans une dimension hors du temps.
Dans son sens premier, hiératique renvoie aux représentations religieuses et sacrées. Dans l’Égypte antique, les fresques et statues des dieux, des pharaons ou des figures nobles présentaient une posture rigide, souvent de face ou de profil, avec des traits idéalisés et des gestes symboliques. Cette figuration hiératique exprimait leur nature divine ou leur lien avec le sacré, leur conférant une aura d’intemporalité et de puissance.
Le style hiératique se retrouve également dans l’art byzantin, notamment dans les icônes religieuses et les mosaïques. Les figures y sont représentées de manière statique, avec un visage impassible et une frontalité marquée, dégageant une impression de recueillement et de transcendance. Cette rigidité volontaire visait à souligner le caractère divin et immuable des figures représentées.
Dans un usage moderne et figuré, l’adjectif hiératique s’applique à des attitudes humaines. Une personne adoptant une posture hiératique se tient droite, immobile, avec une expression grave et détachée. Par exemple, on décrit un orateur ou un chef d’État comme hiératique lorsqu’il dégage une impression de grandeur, de calme et de solennité, presque hors du temps. Cette immobilité volontaire inspire souvent le respect ou l’admiration.
Le mot hiératique peut aussi qualifier un style d’écriture ou un langage. Dans l’Égypte ancienne, l’écriture hiératique était une forme cursive des hiéroglyphes, utilisée par les scribes pour des documents officiels ou religieux. Plus rapide et simplifiée, elle témoignait du lien entre l’écriture, le sacré et le pouvoir administratif.
Dans la littérature et la description artistique, le terme hiératique est souvent utilisé pour évoquer un style majestueux, rigide ou empreint de gravité. Par exemple, un personnage de roman peut être décrit comme ayant une allure hiératique, suggérant une présence imposante ou une autorité naturelle. En poésie, le mot évoque des images figées, symboliques et presque sacrées.
En conclusion, le mot « hiératique » véhicule une notion de grandeur solennelle, de rigidité sacrée et d’intemporalité. Qu’il s’agisse d’une œuvre d’art ancienne, d’une posture humaine impressionnante ou d’un style figé dans la majesté, il exprime une puissance silencieuse et une gravité symbolique. Utilisé avec justesse, il enrichit le langage par sa capacité à traduire des attitudes nobles, figées dans une dimension hors du temps.
