Définition sac
Citations
Synonymes
Définition
Sac (Nom commun)
[sak] / Masculin
- Poche faite de cuir, de toile ou d’étoffe, ouverte seulement par le haut et qui sert à mettre toutes sortes de choses.
- (En particulier) Contenant pour toutes sortes de marchandises.
- (Par extension) Contenu de ce contenant.
- Habit de pénitence, d’affliction, d’humiliation, robe dont se couvraient les pénitents dans leurs cérémonies, dans leurs processions.
- Pillage et massacre des habitants d’une ville.
- (Argot) Somme de mille anciens francs français (soit dix nouveaux francs français).
Informations complémentaires
Le mot sac désigne un objet souple servant à contenir, transporter ou protéger divers éléments. Il est utilisé dans de nombreux contextes, allant des accessoires de mode aux équipements professionnels, en passant par les emballages et les contenants industriels. Sa forme, sa matière et son usage varient en fonction des besoins, mais le principe reste toujours celui d’un réceptacle permettant de stocker et déplacer des objets ou des substances.
Dans le domaine de la mode et des accessoires, le sac est un élément indispensable du quotidien. Il peut être un sac à main, un sac à dos, une sacoche ou une besace, chacun répondant à des besoins spécifiques. Le sac à main, souvent conçu en cuir ou en tissu, est un symbole de style et de praticité, utilisé pour transporter des effets personnels. Le sac à dos, quant à lui, est privilégié pour les déplacements, les études et les activités de plein air, offrant un confort et une répartition équilibrée du poids sur le dos.
Dans un contexte professionnel et technique, le sac est utilisé pour transporter ou stocker des marchandises, des outils ou des équipements spécialisés. On retrouve ainsi des sacs de voyage, des sacs de sport, des sacs de couchage et des sacs militaires, conçus pour répondre à des exigences précises en matière de solidité, de capacité et d’ergonomie. Les sacs de chantier et les sacs de transport pour instruments de musique sont également des variantes adaptées à des usages spécifiques.
Le sac joue également un rôle central dans le secteur du commerce et de l’emballage. Les sacs en plastique, en papier ou en tissu sont couramment utilisés pour emballer des produits alimentaires, des vêtements ou d’autres articles. Avec les préoccupations environnementales croissantes, les sacs plastiques à usage unique sont de plus en plus remplacés par des sacs réutilisables, biodégradables ou recyclables, dans le cadre de politiques de réduction des déchets et de développement durable.
Dans un cadre sportif et de loisirs, certains sacs sont spécialement conçus pour des pratiques bien définies. Le sac de frappe est un équipement de boxe utilisé pour l’entraînement, tandis que le sac d’alpinisme est adapté aux besoins des grimpeurs et des randonneurs. De même, le sac de couchage est un élément indispensable du camping, offrant isolation et confort pour dormir en extérieur.
Le mot "sac" a également des usages métaphoriques et familiers dans la langue française. On parle par exemple d’un "sac à dos" pour évoquer une charge émotionnelle ou une responsabilité que l’on porte. L’expression "en avoir plein le sac" signifie être fatigué ou excédé. Dans un registre plus négatif, "sac à vin" est une expression péjorative désignant une personne qui boit excessivement.
En médecine et en biologie, le terme "sac" est aussi utilisé pour désigner des formations anatomiques ou physiologiques. On parle de sac amniotique pour la membrane entourant le fœtus pendant la grossesse, ou encore de sac lacrymal pour la cavité qui recueille les larmes avant leur évacuation. Ces usages spécialisés montrent que le concept de "sac" ne se limite pas à des objets matériels, mais s’étend aussi à des structures biologiques naturelles.
Dans le domaine de la religion et de la spiritualité, le mot sac est présent dans des expressions comme "sac et cendre", qui symbolisent le deuil et la pénitence. Le sac peut aussi être lié aux objets sacrés, comme les sacs contenant des offrandes, des reliques ou des objets rituels dans certaines traditions.
En définitive, le sac est un élément universel et polyvalent, présent dans tous les aspects de la vie quotidienne, qu’il s’agisse de transporter des objets, de stocker des marchandises ou même de symboliser des concepts abstraits. Son utilité, sa diversité de formes et sa symbolique en font un objet à la fois simple et essentiel dans de nombreux domaines.
Dans le domaine de la mode et des accessoires, le sac est un élément indispensable du quotidien. Il peut être un sac à main, un sac à dos, une sacoche ou une besace, chacun répondant à des besoins spécifiques. Le sac à main, souvent conçu en cuir ou en tissu, est un symbole de style et de praticité, utilisé pour transporter des effets personnels. Le sac à dos, quant à lui, est privilégié pour les déplacements, les études et les activités de plein air, offrant un confort et une répartition équilibrée du poids sur le dos.
Dans un contexte professionnel et technique, le sac est utilisé pour transporter ou stocker des marchandises, des outils ou des équipements spécialisés. On retrouve ainsi des sacs de voyage, des sacs de sport, des sacs de couchage et des sacs militaires, conçus pour répondre à des exigences précises en matière de solidité, de capacité et d’ergonomie. Les sacs de chantier et les sacs de transport pour instruments de musique sont également des variantes adaptées à des usages spécifiques.
Le sac joue également un rôle central dans le secteur du commerce et de l’emballage. Les sacs en plastique, en papier ou en tissu sont couramment utilisés pour emballer des produits alimentaires, des vêtements ou d’autres articles. Avec les préoccupations environnementales croissantes, les sacs plastiques à usage unique sont de plus en plus remplacés par des sacs réutilisables, biodégradables ou recyclables, dans le cadre de politiques de réduction des déchets et de développement durable.
Dans un cadre sportif et de loisirs, certains sacs sont spécialement conçus pour des pratiques bien définies. Le sac de frappe est un équipement de boxe utilisé pour l’entraînement, tandis que le sac d’alpinisme est adapté aux besoins des grimpeurs et des randonneurs. De même, le sac de couchage est un élément indispensable du camping, offrant isolation et confort pour dormir en extérieur.
Le mot "sac" a également des usages métaphoriques et familiers dans la langue française. On parle par exemple d’un "sac à dos" pour évoquer une charge émotionnelle ou une responsabilité que l’on porte. L’expression "en avoir plein le sac" signifie être fatigué ou excédé. Dans un registre plus négatif, "sac à vin" est une expression péjorative désignant une personne qui boit excessivement.
En médecine et en biologie, le terme "sac" est aussi utilisé pour désigner des formations anatomiques ou physiologiques. On parle de sac amniotique pour la membrane entourant le fœtus pendant la grossesse, ou encore de sac lacrymal pour la cavité qui recueille les larmes avant leur évacuation. Ces usages spécialisés montrent que le concept de "sac" ne se limite pas à des objets matériels, mais s’étend aussi à des structures biologiques naturelles.
Dans le domaine de la religion et de la spiritualité, le mot sac est présent dans des expressions comme "sac et cendre", qui symbolisent le deuil et la pénitence. Le sac peut aussi être lié aux objets sacrés, comme les sacs contenant des offrandes, des reliques ou des objets rituels dans certaines traditions.
En définitive, le sac est un élément universel et polyvalent, présent dans tous les aspects de la vie quotidienne, qu’il s’agisse de transporter des objets, de stocker des marchandises ou même de symboliser des concepts abstraits. Son utilité, sa diversité de formes et sa symbolique en font un objet à la fois simple et essentiel dans de nombreux domaines.
Définition SAC
Définition
SAC (Sigle)
- Service d'Action Civique
- Groupe crée en décembre 1959 pour assurer la sécurité du Général De Gaulle. Souvent accusé d'utiliser des méthodes peu loyales, il sera dissous en juillet 1982.
Informations complémentaires
Le Service d'Action Civique (SAC) était une organisation politique et paramilitaire française créée en 1960 par des proches du général Charles de Gaulle, notamment Pierre Debizet et Jacques Foccart. Officiellement, son but était de soutenir la Ve République et de défendre les intérêts gaullistes face aux oppositions politiques, notamment les communistes et les partisans de l’Algérie française. Toutefois, le SAC a rapidement acquis une réputation trouble en raison de son implication dans des actions violentes, du maintien de l’ordre parallèle et de liens avec le grand banditisme.
L’organisation fonctionnait comme une structure clandestine, regroupant des militants issus des milieux politiques, policiers et parfois criminels. Le SAC agissait dans l’ombre pour assurer la protection des personnalités politiques gaullistes, organiser des opérations de renseignement et, selon certaines sources, mener des actions de répression contre les adversaires du pouvoir en place. Ses membres étaient recrutés pour leur loyauté et leur capacité à exécuter des missions discrètes et efficaces, souvent en marge des institutions officielles.
Au fil des années, le SAC s’est retrouvé impliqué dans plusieurs affaires de violences et de crimes, contribuant à ternir son image. Des accusations d’intimidations, d’attaques contre des militants de gauche et de connexions avec des réseaux mafieux ont renforcé son caractère sulfureux. L’organisation était perçue par certains comme une milice privée au service du pouvoir, opérant sans contrôle officiel mais bénéficiant de protections en haut lieu.
Le tournant décisif pour le SAC survient en 1981 avec le massacre d’Auriol, où plusieurs de ses membres furent impliqués dans l’assassinat brutal d’un ancien responsable du groupe et de sa famille. Ce crime choquant révéla au grand jour la face sombre du SAC et provoqua une onde de choc dans l’opinion publique. Avec l’arrivée de la gauche au pouvoir sous François Mitterrand, la pression politique et médiatique s’accentua contre l’organisation, conduisant à sa dissolution officielle en 1982 par le gouvernement.
Si le SAC a disparu en tant que structure, son influence et son héritage ont laissé des traces dans la sphère politique et sécuritaire française. Certains de ses anciens membres ont poursuivi des carrières dans des milieux liés à la protection, au renseignement ou à la politique. L’affaire du SAC reste un exemple marquant des dérives du militantisme politique lorsqu’il se mêle aux pratiques clandestines et à la violence, illustrant les tensions extrêmes de la France des années 1960-1980.
L’organisation fonctionnait comme une structure clandestine, regroupant des militants issus des milieux politiques, policiers et parfois criminels. Le SAC agissait dans l’ombre pour assurer la protection des personnalités politiques gaullistes, organiser des opérations de renseignement et, selon certaines sources, mener des actions de répression contre les adversaires du pouvoir en place. Ses membres étaient recrutés pour leur loyauté et leur capacité à exécuter des missions discrètes et efficaces, souvent en marge des institutions officielles.
Au fil des années, le SAC s’est retrouvé impliqué dans plusieurs affaires de violences et de crimes, contribuant à ternir son image. Des accusations d’intimidations, d’attaques contre des militants de gauche et de connexions avec des réseaux mafieux ont renforcé son caractère sulfureux. L’organisation était perçue par certains comme une milice privée au service du pouvoir, opérant sans contrôle officiel mais bénéficiant de protections en haut lieu.
Le tournant décisif pour le SAC survient en 1981 avec le massacre d’Auriol, où plusieurs de ses membres furent impliqués dans l’assassinat brutal d’un ancien responsable du groupe et de sa famille. Ce crime choquant révéla au grand jour la face sombre du SAC et provoqua une onde de choc dans l’opinion publique. Avec l’arrivée de la gauche au pouvoir sous François Mitterrand, la pression politique et médiatique s’accentua contre l’organisation, conduisant à sa dissolution officielle en 1982 par le gouvernement.
Si le SAC a disparu en tant que structure, son influence et son héritage ont laissé des traces dans la sphère politique et sécuritaire française. Certains de ses anciens membres ont poursuivi des carrières dans des milieux liés à la protection, au renseignement ou à la politique. L’affaire du SAC reste un exemple marquant des dérives du militantisme politique lorsqu’il se mêle aux pratiques clandestines et à la violence, illustrant les tensions extrêmes de la France des années 1960-1980.