Définition assomption
Citations
Synonymes
Définition
Assomption (Nom commun)
[a.sɔ̃p.sjɔ̃] / Féminin
- (Religion catholique) → voir Assomption.
- (Par analogie) (Rare) (Soutenu) Montée, élévation.
- (Didactique) Action d’assumer, de prendre en charge à son compte.
- (Philosophie) Acceptation de ce que l’on est, ce que l’on désire (dans l’existentialisme).
- (Logique) Seconde proposition d’un syllogisme (mineure).
- (Logique) Dans le stoïcisme, notion de base que l’on considère comme étant valide d’avance.
Informations complémentaires
Le mot Assomption désigne, dans la tradition chrétienne, l’élévation de la Vierge Marie au ciel, corps et âme, à la fin de sa vie terrestre. C’est une croyance profondément ancrée dans l’Église catholique, qui distingue ce moment unique comme un privilège accordé à Marie en raison de sa pureté et de son rôle de mère du Christ. Contrairement à la mort ordinaire, l’Assomption n’est pas vue comme une séparation entre le corps et l’âme, mais comme une entrée directe dans la gloire céleste, dans une unité parfaite. Cette conviction, bien que présente depuis les premiers siècles, a été proclamée comme dogme officiel par le pape Pie XII en 1950, dans la constitution apostolique Munificentissimus Deus.
La fête de l’Assomption est célébrée chaque année le 15 août, et elle est l’une des plus importantes du calendrier catholique. Elle donne lieu à de nombreuses processions, offices religieux, pèlerinages et rassemblements populaires, notamment dans les pays de tradition catholique comme la France, l’Italie, l’Espagne ou encore le Liban. En France, le 15 août est également un jour férié national, ce qui en renforce la visibilité, même auprès de ceux qui ne pratiquent pas la religion. Dans certains villages, on organise encore des fêtes patronales à cette occasion, mêlant tradition religieuse et festivités locales.
Le mot Assomption ne doit pas être confondu avec un autre terme proche : l’Ascension. L’Ascension concerne Jésus-Christ, monté au ciel quarante jours après sa résurrection. L’Assomption, elle, concerne la Vierge Marie, et n’est pas décrite de manière détaillée dans les Évangiles canoniques. Ce sont surtout les traditions orales, les textes apocryphes et les écrits des Pères de l’Église qui ont transmis cette croyance à travers les siècles. Le mot vient du latin assumptio, qui signifie "action de prendre avec soi, de faire monter", et reflète bien l’idée d’une élévation divine et volontaire.
Sur le plan théologique, l’Assomption de Marie symbolise la promesse faite à tous les croyants : celle d’une résurrection future, d’une vie au-delà de la mort. En ce sens, elle est un signe d’espérance, un exemple de ce que Dieu réserve à ceux qui lui sont fidèles. Le corps même de Marie, préservé de la corruption, devient un modèle de glorification. Ce message renforce le lien entre foi et confiance dans un salut total, qui n’efface pas le corps, mais le transforme.
Dans l’art chrétien, l’Assomption a inspiré d’innombrables œuvres : peintures, fresques, sculptures, vitraux. Des artistes comme Titien, Rubens ou Murillo ont représenté Marie s’élevant dans les cieux, entourée d’anges et baignée de lumière. Ces images ont nourri l’imaginaire chrétien pendant des siècles, en donnant un visage à cet événement spirituel invisible. Elles traduisent la tendresse, la majesté et la dimension surnaturelle de l’Assomption, en l’inscrivant dans un langage visuel fort.
La fête de l’Assomption a aussi une forte résonance dans la culture populaire. Pour certains, c’est simplement un moment de repos estival, souvent associé à des départs en vacances, à des rassemblements familiaux ou à des feux d’artifice dans les villages. Mais pour d’autres, elle reste un moment de recueillement, de prière et de retour aux racines spirituelles. Ce double regard – profane et sacré – témoigne de la manière dont les fêtes religieuses structurent encore la société, même dans un contexte de sécularisation.
En dehors du catholicisme, la croyance en l’Assomption n’est pas partagée de manière universelle. Les Églises protestantes, par exemple, ne reconnaissent pas ce dogme, en raison de son absence explicite dans les textes bibliques. L’Église orthodoxe, elle, célèbre la Dormition de la Vierge, une fête similaire mais avec des nuances théologiques différentes : on y enseigne que Marie est morte, puis ressuscitée et montée au ciel, ce qui distingue la Dormition de l’Assomption tout en rejoignant l’esprit général de glorification.
Le mot Assomption peut aussi être utilisé dans un sens plus large, dans des contextes philosophiques ou littéraires, pour désigner une élévation symbolique, une prise en charge, ou une intégration dans un tout plus vaste. Bien que cet usage soit rare, il montre que le terme conserve une force évocatrice, même en dehors du strict cadre religieux. On parle ainsi, dans un sens figuré, d’une "assomption d’un rôle", d’une "assomption d’un idéal", soulignant une forme de transcendance ou d’acceptation élevée.
En résumé, l’Assomption est bien plus qu’un simple événement religieux. C’est un symbole riche, profond, chargé d’histoire et de spiritualité. Elle relie les fidèles à une vision lumineuse de la fin de la vie, à une promesse de paix, à un lien particulier entre le ciel et la terre. Qu’on y adhère par foi ou qu’on la perçoive comme un héritage culturel, elle reste une date forte, un mot puissant, et un repère au cœur de la tradition chrétienne.
La fête de l’Assomption est célébrée chaque année le 15 août, et elle est l’une des plus importantes du calendrier catholique. Elle donne lieu à de nombreuses processions, offices religieux, pèlerinages et rassemblements populaires, notamment dans les pays de tradition catholique comme la France, l’Italie, l’Espagne ou encore le Liban. En France, le 15 août est également un jour férié national, ce qui en renforce la visibilité, même auprès de ceux qui ne pratiquent pas la religion. Dans certains villages, on organise encore des fêtes patronales à cette occasion, mêlant tradition religieuse et festivités locales.
Le mot Assomption ne doit pas être confondu avec un autre terme proche : l’Ascension. L’Ascension concerne Jésus-Christ, monté au ciel quarante jours après sa résurrection. L’Assomption, elle, concerne la Vierge Marie, et n’est pas décrite de manière détaillée dans les Évangiles canoniques. Ce sont surtout les traditions orales, les textes apocryphes et les écrits des Pères de l’Église qui ont transmis cette croyance à travers les siècles. Le mot vient du latin assumptio, qui signifie "action de prendre avec soi, de faire monter", et reflète bien l’idée d’une élévation divine et volontaire.
Sur le plan théologique, l’Assomption de Marie symbolise la promesse faite à tous les croyants : celle d’une résurrection future, d’une vie au-delà de la mort. En ce sens, elle est un signe d’espérance, un exemple de ce que Dieu réserve à ceux qui lui sont fidèles. Le corps même de Marie, préservé de la corruption, devient un modèle de glorification. Ce message renforce le lien entre foi et confiance dans un salut total, qui n’efface pas le corps, mais le transforme.
Dans l’art chrétien, l’Assomption a inspiré d’innombrables œuvres : peintures, fresques, sculptures, vitraux. Des artistes comme Titien, Rubens ou Murillo ont représenté Marie s’élevant dans les cieux, entourée d’anges et baignée de lumière. Ces images ont nourri l’imaginaire chrétien pendant des siècles, en donnant un visage à cet événement spirituel invisible. Elles traduisent la tendresse, la majesté et la dimension surnaturelle de l’Assomption, en l’inscrivant dans un langage visuel fort.
La fête de l’Assomption a aussi une forte résonance dans la culture populaire. Pour certains, c’est simplement un moment de repos estival, souvent associé à des départs en vacances, à des rassemblements familiaux ou à des feux d’artifice dans les villages. Mais pour d’autres, elle reste un moment de recueillement, de prière et de retour aux racines spirituelles. Ce double regard – profane et sacré – témoigne de la manière dont les fêtes religieuses structurent encore la société, même dans un contexte de sécularisation.
En dehors du catholicisme, la croyance en l’Assomption n’est pas partagée de manière universelle. Les Églises protestantes, par exemple, ne reconnaissent pas ce dogme, en raison de son absence explicite dans les textes bibliques. L’Église orthodoxe, elle, célèbre la Dormition de la Vierge, une fête similaire mais avec des nuances théologiques différentes : on y enseigne que Marie est morte, puis ressuscitée et montée au ciel, ce qui distingue la Dormition de l’Assomption tout en rejoignant l’esprit général de glorification.
Le mot Assomption peut aussi être utilisé dans un sens plus large, dans des contextes philosophiques ou littéraires, pour désigner une élévation symbolique, une prise en charge, ou une intégration dans un tout plus vaste. Bien que cet usage soit rare, il montre que le terme conserve une force évocatrice, même en dehors du strict cadre religieux. On parle ainsi, dans un sens figuré, d’une "assomption d’un rôle", d’une "assomption d’un idéal", soulignant une forme de transcendance ou d’acceptation élevée.
En résumé, l’Assomption est bien plus qu’un simple événement religieux. C’est un symbole riche, profond, chargé d’histoire et de spiritualité. Elle relie les fidèles à une vision lumineuse de la fin de la vie, à une promesse de paix, à un lien particulier entre le ciel et la terre. Qu’on y adhère par foi ou qu’on la perçoive comme un héritage culturel, elle reste une date forte, un mot puissant, et un repère au cœur de la tradition chrétienne.