Définition biquer
Illustration(s) et photo(s) pour définir le mot biquer
Citations
Conjugaison
Synonymes
Définition
Biquer (Verbe)
[bi.ke] / Intransitif 1er groupe
- (Franco-provençal) Embrasser, donner un baiser.
- (Franco-provençal) intransitif et transitif Coïter, s’accoupler, prendre sexuellement.
- (Belgique) Rebiquer.
Informations complémentaires
Le verbe biquer, peu courant en français standard, trouve ses significations principalement dans des usages régionaux, notamment en franco-provençal, en Belgique et dans des registres familiers. Ce terme, bien qu’inhabituel dans la langue quotidienne, possède une richesse de sens qui varie selon les contextes culturels et géographiques. Il peut évoquer des gestes d'affection, des comportements physiques, ou des attitudes spécifiques liées à la forme ou au mouvement.
Dans son premier sens, biquer est utilisé en franco-provençal pour signifier embrasser ou donner un baiser. Cet usage met en avant une action tendre ou affectueuse, qui peut s’apparenter à des expressions comme "faire la bise" ou "embrasser quelqu’un". Ce sens, souvent associé à un registre familial ou intime, témoigne de l’influence des parlers régionaux sur la richesse du vocabulaire affectif dans certaines parties de la francophonie.
Le mot biquer prend une connotation plus intime ou sexuelle dans d’autres contextes du franco-provençal, où il désigne également l’acte de coïter ou de s’accoupler. Ici, le terme renvoie à un registre plus direct et cru, souvent employé dans un langage populaire ou rural. Cet usage, bien que spécifique, illustre la manière dont certains mots régionaux peuvent couvrir des aspects variés de la vie quotidienne, y compris les relations amoureuses ou physiques.
En Belgique, le verbe biquer adopte un tout autre sens et est utilisé pour décrire une action de rebiquer, c’est-à-dire de se redresser légèrement ou de se courber vers l’extérieur. Ce sens peut s’appliquer, par exemple, à des cheveux qui rebiquent à leurs extrémités, ou à des objets qui ne restent pas parfaitement plats. Ce type d’usage souligne l’aspect visuel ou physique du mot, reflétant une description précise d’un état ou d’un mouvement.
L’utilisation de biquer dans ces différents contextes démontre la diversité de la langue française et la manière dont certains termes évoluent pour adopter des significations variées selon les régions. En franco-provençal, l’accent est mis sur des interactions humaines, qu’elles soient affectueuses ou sexuelles, tandis qu’en Belgique, le sens est purement descriptif et lié à la forme ou au mouvement. Cette pluralité montre à quel point les langues régionales enrichissent la diversité lexicale de la francophonie.
Ce mot illustre également la manière dont certains termes régionaux ou argotiques sont perçus différemment dans les communautés linguistiques. Par exemple, l’utilisation de biquer pour signifier "embrasser" peut être jugée affectueuse ou tendre dans certaines régions, tandis que son usage lié au rapport sexuel pourrait être perçu comme plus direct, voire vulgaire, selon le contexte.
Enfin, biquer représente une curiosité linguistique qui montre comment certains mots, bien qu’obscurs ou limités géographiquement, peuvent encapsuler des nuances et des usages riches. Que ce soit pour exprimer l’affection, décrire une action physique, ou adopter un ton plus cru, le terme rappelle l’importance des langues régionales dans le maintien de la diversité culturelle et linguistique.
En résumé, le verbe biquer possède des sens variés, allant de l’acte d’embrasser ou de s’accoupler en franco-provençal à celui de rebiquer en Belgique. Chaque usage illustre une facette unique de ce terme, qui témoigne de l’adaptabilité et de la richesse des langues régionales au sein de la francophonie. Ces significations, bien qu’hétérogènes, enrichissent le patrimoine linguistique et rappellent l’importance de préserver et valoriser les expressions locales.
Dans son premier sens, biquer est utilisé en franco-provençal pour signifier embrasser ou donner un baiser. Cet usage met en avant une action tendre ou affectueuse, qui peut s’apparenter à des expressions comme "faire la bise" ou "embrasser quelqu’un". Ce sens, souvent associé à un registre familial ou intime, témoigne de l’influence des parlers régionaux sur la richesse du vocabulaire affectif dans certaines parties de la francophonie.
Le mot biquer prend une connotation plus intime ou sexuelle dans d’autres contextes du franco-provençal, où il désigne également l’acte de coïter ou de s’accoupler. Ici, le terme renvoie à un registre plus direct et cru, souvent employé dans un langage populaire ou rural. Cet usage, bien que spécifique, illustre la manière dont certains mots régionaux peuvent couvrir des aspects variés de la vie quotidienne, y compris les relations amoureuses ou physiques.
En Belgique, le verbe biquer adopte un tout autre sens et est utilisé pour décrire une action de rebiquer, c’est-à-dire de se redresser légèrement ou de se courber vers l’extérieur. Ce sens peut s’appliquer, par exemple, à des cheveux qui rebiquent à leurs extrémités, ou à des objets qui ne restent pas parfaitement plats. Ce type d’usage souligne l’aspect visuel ou physique du mot, reflétant une description précise d’un état ou d’un mouvement.
L’utilisation de biquer dans ces différents contextes démontre la diversité de la langue française et la manière dont certains termes évoluent pour adopter des significations variées selon les régions. En franco-provençal, l’accent est mis sur des interactions humaines, qu’elles soient affectueuses ou sexuelles, tandis qu’en Belgique, le sens est purement descriptif et lié à la forme ou au mouvement. Cette pluralité montre à quel point les langues régionales enrichissent la diversité lexicale de la francophonie.
Ce mot illustre également la manière dont certains termes régionaux ou argotiques sont perçus différemment dans les communautés linguistiques. Par exemple, l’utilisation de biquer pour signifier "embrasser" peut être jugée affectueuse ou tendre dans certaines régions, tandis que son usage lié au rapport sexuel pourrait être perçu comme plus direct, voire vulgaire, selon le contexte.
Enfin, biquer représente une curiosité linguistique qui montre comment certains mots, bien qu’obscurs ou limités géographiquement, peuvent encapsuler des nuances et des usages riches. Que ce soit pour exprimer l’affection, décrire une action physique, ou adopter un ton plus cru, le terme rappelle l’importance des langues régionales dans le maintien de la diversité culturelle et linguistique.
En résumé, le verbe biquer possède des sens variés, allant de l’acte d’embrasser ou de s’accoupler en franco-provençal à celui de rebiquer en Belgique. Chaque usage illustre une facette unique de ce terme, qui témoigne de l’adaptabilité et de la richesse des langues régionales au sein de la francophonie. Ces significations, bien qu’hétérogènes, enrichissent le patrimoine linguistique et rappellent l’importance de préserver et valoriser les expressions locales.