Définition bonace
Citations
Synonymes
Définition
Bonace (Nom commun)
[bɔ.nas] / Féminin
- (Marine) Calme, tranquillité de la mer après ou avant une tempête.
- Tranquillité, repos.
Informations complémentaires
Le mot bonace désigne un état de calme absolu en mer, lorsque l’eau est plate, sans vagues ni vent, et que l’horizon semble figé dans une immobilité parfaite. Ce phénomène, bien que souvent perçu comme apaisant et serein, peut aussi être un piège pour les navigateurs dépendant du vent, notamment avant l’avènement des moteurs. La bonace peut ainsi être synonyme de repos et de tranquillité, mais aussi d’immobilisation forcée et de frustration pour les marins à voile.
Dans l’histoire de la navigation, les périodes de bonace étaient particulièrement redoutées par les marins des voiliers d’antan, qui pouvaient rester bloqués pendant des jours au milieu de l’océan, incapables d’avancer. Cette situation était fréquente dans des zones comme les doldrums (ou "pot au noir"), une région située près de l’équateur où les vents sont souvent inexistants, créant des conditions de stagnation totale. Pour les équipages, une bonace prolongée pouvait engendrer une pénurie d’eau et de vivres, rendant la traversée périlleuse.
Au-delà de son usage maritime, le terme bonace a été adopté dans un sens plus métaphorique pour évoquer un état de calme intérieur, de sérénité ou de répit après une période agitée. On peut ainsi parler d’une bonace après une tempête, que ce soit dans un contexte personnel, professionnel ou émotionnel. Ce mot évoque alors une accalmie, un moment où les tensions retombent et où tout semble suspendu, permettant une pause avant de reprendre la route.
Ce terme, bien que moins courant aujourd’hui, reste employé en littérature et en poésie pour décrire des atmosphères paisibles, où le silence et la quiétude dominent. Il évoque alors une mer d’huile sous un ciel dégagé, une nature immobile, ou encore un état d’esprit serein, où plus rien ne vient troubler l’équilibre. Certains écrivains et marins l’utilisent également pour souligner l’opposition entre le calme apparent et une possible agitation à venir, la bonace précédant parfois le retour des vents forts.
D’un point de vue météorologique, la bonace est souvent associée à des anticyclones, où la pression atmosphérique élevée empêche la formation de vents et de perturbations. Ces conditions sont propices à un temps stable et ensoleillé, mais elles peuvent aussi entraîner des chaleurs écrasantes et une stagnation de l’air, parfois accompagnées d’un effet d’étouffement. Dans certains cas, cette immobilité de l’air favorise la pollution atmosphérique en empêchant la dispersion des particules fines.
En astronomie, la bonace peut être comparée aux périodes où l’activité solaire est réduite, comme le minimum solaire, durant lequel le Soleil connaît une baisse de son activité magnétique et de ses éruptions solaires. Cette analogie souligne l’idée d’un cycle où le calme finit toujours par céder la place à une nouvelle agitation, que ce soit en mer, dans l’atmosphère terrestre ou dans l’espace.
Dans un contexte psychologique et philosophique, la bonace peut être vue comme un état de paix intérieure, un moment où l’esprit est dégagé de toute agitation et peut se recentrer sur l’essentiel. Certains la recherchent à travers la méditation ou le retrait du monde, voyant dans cette absence de remous une forme de plénitude. Mais d’autres peuvent la percevoir comme une forme d’ennui ou de stagnation, soulignant que le mouvement et le changement sont aussi nécessaires à l’équilibre de la vie.
Ainsi, la bonace incarne une double facette du calme, à la fois reposante et potentiellement troublante. Qu’elle soit météorologique, maritime, symbolique ou intérieure, elle invite à la réflexion sur l’équilibre entre mouvement et immobilité, et sur la manière dont le silence et l’absence de vent peuvent être vécus comme une bénédiction ou une épreuve, selon le point de vue et le contexte.
Dans l’histoire de la navigation, les périodes de bonace étaient particulièrement redoutées par les marins des voiliers d’antan, qui pouvaient rester bloqués pendant des jours au milieu de l’océan, incapables d’avancer. Cette situation était fréquente dans des zones comme les doldrums (ou "pot au noir"), une région située près de l’équateur où les vents sont souvent inexistants, créant des conditions de stagnation totale. Pour les équipages, une bonace prolongée pouvait engendrer une pénurie d’eau et de vivres, rendant la traversée périlleuse.
Au-delà de son usage maritime, le terme bonace a été adopté dans un sens plus métaphorique pour évoquer un état de calme intérieur, de sérénité ou de répit après une période agitée. On peut ainsi parler d’une bonace après une tempête, que ce soit dans un contexte personnel, professionnel ou émotionnel. Ce mot évoque alors une accalmie, un moment où les tensions retombent et où tout semble suspendu, permettant une pause avant de reprendre la route.
Ce terme, bien que moins courant aujourd’hui, reste employé en littérature et en poésie pour décrire des atmosphères paisibles, où le silence et la quiétude dominent. Il évoque alors une mer d’huile sous un ciel dégagé, une nature immobile, ou encore un état d’esprit serein, où plus rien ne vient troubler l’équilibre. Certains écrivains et marins l’utilisent également pour souligner l’opposition entre le calme apparent et une possible agitation à venir, la bonace précédant parfois le retour des vents forts.
D’un point de vue météorologique, la bonace est souvent associée à des anticyclones, où la pression atmosphérique élevée empêche la formation de vents et de perturbations. Ces conditions sont propices à un temps stable et ensoleillé, mais elles peuvent aussi entraîner des chaleurs écrasantes et une stagnation de l’air, parfois accompagnées d’un effet d’étouffement. Dans certains cas, cette immobilité de l’air favorise la pollution atmosphérique en empêchant la dispersion des particules fines.
En astronomie, la bonace peut être comparée aux périodes où l’activité solaire est réduite, comme le minimum solaire, durant lequel le Soleil connaît une baisse de son activité magnétique et de ses éruptions solaires. Cette analogie souligne l’idée d’un cycle où le calme finit toujours par céder la place à une nouvelle agitation, que ce soit en mer, dans l’atmosphère terrestre ou dans l’espace.
Dans un contexte psychologique et philosophique, la bonace peut être vue comme un état de paix intérieure, un moment où l’esprit est dégagé de toute agitation et peut se recentrer sur l’essentiel. Certains la recherchent à travers la méditation ou le retrait du monde, voyant dans cette absence de remous une forme de plénitude. Mais d’autres peuvent la percevoir comme une forme d’ennui ou de stagnation, soulignant que le mouvement et le changement sont aussi nécessaires à l’équilibre de la vie.
Ainsi, la bonace incarne une double facette du calme, à la fois reposante et potentiellement troublante. Qu’elle soit météorologique, maritime, symbolique ou intérieure, elle invite à la réflexion sur l’équilibre entre mouvement et immobilité, et sur la manière dont le silence et l’absence de vent peuvent être vécus comme une bénédiction ou une épreuve, selon le point de vue et le contexte.