Le mot came désigne dans le langage familier et argotique une substance stupéfiante ou une drogue, le plus souvent illégale. C’est un terme très répandu dans les milieux populaires et dans certaines chansons, films ou livres qui évoquent le milieu de la drogue. On peut entendre des expressions comme « se procurer de la came », « revendre de la came » ou « être accro à la came ».

L’origine précise du mot came est discutée, mais il s’est imposé en français à partir du XIXᵉ siècle pour parler de marchandises de contrebande, avant de se restreindre peu à peu au vocabulaire des toxicomanes. Aujourd’hui, il est presque exclusivement associé à l’univers de la consommation et du trafic de drogues.

Le mot came est un terme générique : il ne désigne pas une drogue en particulier, mais peut s’appliquer à différentes substances, comme l’héroïne, la cocaïne, le cannabis ou même certaines pilules de synthèse. Dire « de la came » signifie donc qu’on parle de drogue en général, sans précision sur la nature exacte du produit.

Dans le langage courant, came est souvent employé pour souligner le caractère dangereux ou clandestin de la substance. On le retrouve fréquemment dans les récits policiers, les articles de faits divers ou dans les discours de prévention contre la toxicomanie. Utiliser ce mot plutôt qu’un nom scientifique ou précis marque souvent une volonté de parler cru et direct.

L’univers de la came est étroitement lié à la notion de dépendance. Pour beaucoup de consommateurs, la recherche de came devient une obsession, et la rupture d’approvisionnement peut entraîner des crises de manque sévères. Les trafiquants de came profitent de cette dépendance pour maintenir un marché souterrain très lucratif, mais extrêmement risqué.

Sur le plan social, le mot came évoque aussi tout un système parallèle : dealers, réseaux de revente, transport clandestin. Les autorités luttent contre ce trafic avec des lois strictes, des opérations de police et des campagnes de prévention. L’objectif est de limiter l’accès à la came et de dissuader la consommation, surtout chez les plus jeunes.

Au niveau de la santé publique, la consommation de came pose de graves problèmes : overdoses, maladies infectieuses (notamment pour les drogues injectables), troubles psychologiques ou sociaux. Des structures spécialisées, comme les centres d’accueil et de soins pour toxicomanes, accompagnent les personnes dépendantes pour les aider à se sevrer et à se réinsérer.

Dans la culture populaire, le mot came est parfois banalisé ou même glorifié, notamment dans certains styles musicaux ou récits autobiographiques. Pourtant, derrière l’image parfois romancée du « junkie » ou du « bad boy », la réalité est bien plus sombre, faite de souffrance physique et de précarité.

En résumé, le mot came est une expression familière et directe pour désigner la drogue sous toutes ses formes. Il renvoie à un univers clandestin, dangereux et complexe, à la fois par ses implications criminelles et ses conséquences sur la santé. Parler de came, c’est aussi rappeler qu’au-delà du mot, il y a des vies fragilisées et un enjeu majeur de société.