Définition chouiner
Citations
Conjugaison
Synonymes
Définition
Chouiner (Verbe)
[ʃwi.ne] / Intransitif 1er groupe
- (Familier) Pleurer, pleurnicher.
Informations complémentaires
Le verbe chouiner appartient au registre familier et désigne l’action de se plaindre ou de pleurnicher de manière répétitive et souvent pour des raisons perçues comme insignifiantes. Souvent utilisé pour parler des enfants, il peut aussi s’appliquer aux adultes dans un contexte moqueur ou critique. Ce mot évoque une plainte mêlée de gémissements, parfois exagérée ou agaçante pour ceux qui l’entendent.
Dans le cadre des interactions avec de jeunes enfants, chouiner est un comportement courant. Il peut exprimer un mécontentement, une fatigue ou un besoin d’attention, mais sans que l’enfant verse nécessairement des larmes. Les parents ou éducateurs perçoivent souvent ce comportement comme une tentative d’obtenir quelque chose, qu’il s’agisse de réconfort, d’un objet ou d’une permission. Dans ce contexte, chouiner est considéré comme une forme de communication, bien que parfois maladroite ou inopportune.
Chez les adultes, chouiner prend une connotation plus critique et moqueuse. Il est utilisé pour décrire une attitude jugée enfantine ou peu constructive face à une situation frustrante ou désagréable. Par exemple, dire d’un collègue qu’il "chouine" parce qu’un projet est en retard suggère qu’il se plaint de manière excessive au lieu de chercher activement des solutions. Ce sens critique est souvent teinté d’humour ou d’ironie, mais peut également traduire un agacement face à une attitude perçue comme passive ou négative.
Le terme chouiner est aussi employé pour insister sur le caractère continu et répétitif de la plainte. Une personne qui chouine ne se contente pas d’exprimer une insatisfaction ponctuelle : elle prolonge ses lamentations, ce qui peut être perçu comme fatigant ou irritant par son entourage. Ce comportement, bien que souvent inoffensif, peut nuire à la communication en détournant l’attention des problèmes réels ou des solutions possibles.
Sur le plan linguistique, chouiner s’inscrit dans une tradition de mots expressifs issus de l’oralité. Son sonorité, proche de mots comme "pleurnicher" ou "gémir," renforce son caractère imagé et évocateur. Bien que familier, il n’est pas vulgaire et peut être utilisé dans des contextes informels pour exprimer une idée avec légèreté ou humour.
Cependant, il convient de noter que qualifier une personne de "chouineuse" peut être perçu comme condescendant ou moqueur, surtout si cette personne traverse une situation difficile. Dans ce sens, le mot peut être source de malentendus, car il minimise les émotions ou les préoccupations exprimées.
En conclusion, chouiner est un terme familier qui décrit une attitude de plainte ou de pleurnicherie, souvent répétitive et jugée exagérée. S’il est fréquemment utilisé pour parler des enfants, il s’applique aussi aux adultes dans un registre critique ou humoristique. Ce mot illustre la richesse du langage familier pour exprimer des comportements du quotidien, tout en appelant à une certaine nuance dans son usage, notamment lorsqu’il s’agit de juger les émotions ou les besoins d’autrui.
Dans le cadre des interactions avec de jeunes enfants, chouiner est un comportement courant. Il peut exprimer un mécontentement, une fatigue ou un besoin d’attention, mais sans que l’enfant verse nécessairement des larmes. Les parents ou éducateurs perçoivent souvent ce comportement comme une tentative d’obtenir quelque chose, qu’il s’agisse de réconfort, d’un objet ou d’une permission. Dans ce contexte, chouiner est considéré comme une forme de communication, bien que parfois maladroite ou inopportune.
Chez les adultes, chouiner prend une connotation plus critique et moqueuse. Il est utilisé pour décrire une attitude jugée enfantine ou peu constructive face à une situation frustrante ou désagréable. Par exemple, dire d’un collègue qu’il "chouine" parce qu’un projet est en retard suggère qu’il se plaint de manière excessive au lieu de chercher activement des solutions. Ce sens critique est souvent teinté d’humour ou d’ironie, mais peut également traduire un agacement face à une attitude perçue comme passive ou négative.
Le terme chouiner est aussi employé pour insister sur le caractère continu et répétitif de la plainte. Une personne qui chouine ne se contente pas d’exprimer une insatisfaction ponctuelle : elle prolonge ses lamentations, ce qui peut être perçu comme fatigant ou irritant par son entourage. Ce comportement, bien que souvent inoffensif, peut nuire à la communication en détournant l’attention des problèmes réels ou des solutions possibles.
Sur le plan linguistique, chouiner s’inscrit dans une tradition de mots expressifs issus de l’oralité. Son sonorité, proche de mots comme "pleurnicher" ou "gémir," renforce son caractère imagé et évocateur. Bien que familier, il n’est pas vulgaire et peut être utilisé dans des contextes informels pour exprimer une idée avec légèreté ou humour.
Cependant, il convient de noter que qualifier une personne de "chouineuse" peut être perçu comme condescendant ou moqueur, surtout si cette personne traverse une situation difficile. Dans ce sens, le mot peut être source de malentendus, car il minimise les émotions ou les préoccupations exprimées.
En conclusion, chouiner est un terme familier qui décrit une attitude de plainte ou de pleurnicherie, souvent répétitive et jugée exagérée. S’il est fréquemment utilisé pour parler des enfants, il s’applique aussi aux adultes dans un registre critique ou humoristique. Ce mot illustre la richesse du langage familier pour exprimer des comportements du quotidien, tout en appelant à une certaine nuance dans son usage, notamment lorsqu’il s’agit de juger les émotions ou les besoins d’autrui.