Définition griffe
Citations
Synonymes
Définition
Griffe (Nom commun)
[ɡʁif] / Féminin
- (Zoologie) Ongle crochu, pointu et mobile de certains animaux, tels que le tigre, le lion, le chat, etc., ou d’un oiseau de proie, comme l’épervier, le faucon, etc.
- (Plus courant) Extrémité de la patte des animaux pourvus de griffes.
- (Figuré) (Familier) Pouvoir qu’une personne exerce injustement ou avec dureté sur une autre, de la rapacité des gens de chicane, etc.
- (Technique) (Par analogie) Ce qui présente une ressemblance de forme avec l’extrémité de la patte des animaux. Élément métallique se fixant sur chaque chaussure et dont les pointes favorisent l’ascension des mats ou poteaux en bois.
Informations complémentaires
Le mot griffe désigne avant tout une extrémité pointue, dure et courbée que possèdent de nombreux animaux, notamment les mammifères carnivores, les oiseaux de proie et certains reptiles. Elle leur sert à se défendre, attaquer, grimper ou capturer leurs proies. Les griffes font partie intégrante de l’anatomie de l’animal, et leur forme varie selon l’espèce et les besoins liés à son mode de vie. Chez les félins, par exemple, elles sont rétractiles, ce qui leur permet de les dissimuler en temps normal pour préserver leur tranchant.
La griffe est souvent associée à une image de puissance, de danger ou de précision, selon le contexte. Un aigle fondant sur sa cible, un tigre bondissant sur une proie ou un chat marquant son territoire : tous utilisent leurs griffes avec efficacité, instinct et maîtrise. C’est un outil naturel d’une redoutable efficacité, forgé par l’évolution pour répondre à des exigences de survie. Mais les griffes ne sont pas uniquement offensives : elles servent aussi à explorer, à marquer, à jouer ou à grimper, notamment chez les jeunes animaux.
Dans un sens figuré, le mot griffe évoque souvent l’empreinte laissée par quelqu’un, sa signature personnelle ou stylistique. On parle ainsi de la "griffe" d’un artiste, d’un écrivain, d’un réalisateur ou d’un créateur de mode, pour désigner ce qui rend son travail reconnaissable entre tous. Dans le monde de la haute couture, une "griffe" désigne carrément une marque de luxe ou une maison de mode : Chanel, Dior, Saint Laurent sont des griffes au même titre que de grands noms du design ou du mobilier.
Dans le langage courant, "mettre sa griffe" sur quelque chose revient à s’approprier une œuvre ou à y imprimer sa personnalité. Ce sens du mot est étroitement lié à celui de marque, d’identité forte et assumée. Il s’oppose à l’anonymat, à l’effacement, à la neutralité. Avoir une griffe, c’est imposer un style, se démarquer, être reconnu pour une manière unique de faire, de voir, de créer. Ce glissement sémantique du domaine animal vers celui de l’humain dit beaucoup de notre désir d’expression et d’affirmation.
Les griffes peuvent aussi évoquer l’empreinte laissée au sens propre : les traces sur une peau, un mur, un sol. Elles sont alors synonymes de blessure, de tension ou de passage. Dans la littérature ou le cinéma, "les griffes du passé", "les griffes de la nuit" ou "tomber dans les griffes de quelqu’un" désignent une emprise, un piège, un pouvoir difficile à fuir. Le mot prend alors une tournure dramatique, voire inquiétante, où la griffe est ce qui retient, marque ou détruit.
En résumé, le mot griffe allie la violence instinctive de la nature à l’affirmation identitaire dans la culture humaine. C’est un mot à la fois charnel et symbolique, animal et artistique. Il parle autant des coussinets souples d’un félin prêt à bondir que de la signature stylisée d’un grand créateur. La griffe, c’est ce qui s’accroche, ce qui blesse parfois, mais surtout ce qui laisse une trace durable, visible, singulière.
La griffe est souvent associée à une image de puissance, de danger ou de précision, selon le contexte. Un aigle fondant sur sa cible, un tigre bondissant sur une proie ou un chat marquant son territoire : tous utilisent leurs griffes avec efficacité, instinct et maîtrise. C’est un outil naturel d’une redoutable efficacité, forgé par l’évolution pour répondre à des exigences de survie. Mais les griffes ne sont pas uniquement offensives : elles servent aussi à explorer, à marquer, à jouer ou à grimper, notamment chez les jeunes animaux.
Dans un sens figuré, le mot griffe évoque souvent l’empreinte laissée par quelqu’un, sa signature personnelle ou stylistique. On parle ainsi de la "griffe" d’un artiste, d’un écrivain, d’un réalisateur ou d’un créateur de mode, pour désigner ce qui rend son travail reconnaissable entre tous. Dans le monde de la haute couture, une "griffe" désigne carrément une marque de luxe ou une maison de mode : Chanel, Dior, Saint Laurent sont des griffes au même titre que de grands noms du design ou du mobilier.
Dans le langage courant, "mettre sa griffe" sur quelque chose revient à s’approprier une œuvre ou à y imprimer sa personnalité. Ce sens du mot est étroitement lié à celui de marque, d’identité forte et assumée. Il s’oppose à l’anonymat, à l’effacement, à la neutralité. Avoir une griffe, c’est imposer un style, se démarquer, être reconnu pour une manière unique de faire, de voir, de créer. Ce glissement sémantique du domaine animal vers celui de l’humain dit beaucoup de notre désir d’expression et d’affirmation.
Les griffes peuvent aussi évoquer l’empreinte laissée au sens propre : les traces sur une peau, un mur, un sol. Elles sont alors synonymes de blessure, de tension ou de passage. Dans la littérature ou le cinéma, "les griffes du passé", "les griffes de la nuit" ou "tomber dans les griffes de quelqu’un" désignent une emprise, un piège, un pouvoir difficile à fuir. Le mot prend alors une tournure dramatique, voire inquiétante, où la griffe est ce qui retient, marque ou détruit.
En résumé, le mot griffe allie la violence instinctive de la nature à l’affirmation identitaire dans la culture humaine. C’est un mot à la fois charnel et symbolique, animal et artistique. Il parle autant des coussinets souples d’un félin prêt à bondir que de la signature stylisée d’un grand créateur. La griffe, c’est ce qui s’accroche, ce qui blesse parfois, mais surtout ce qui laisse une trace durable, visible, singulière.