Définition hominisme
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Citations
Synonymes
Définition
Hominisme (Nom commun)
[ɔ.mi.nism] / Masculin
- Mouvement de réflexion et d’action qui prône le renouveau de l’identité masculine et la défense des droits des hommes, en complémentarité avec le féminisme.
Informations complémentaires
L’hominisme est un courant de pensée qui vise à défendre les droits des hommes et à mettre en lumière les problématiques spécifiques auxquelles ils sont confrontés dans la société moderne. Il se positionne comme un mouvement complémentaire au féminisme, cherchant à rétablir une égalité réelle entre les sexes en tenant compte des inégalités qui peuvent toucher les hommes. Cette approche repose sur l’idée que, bien que les femmes aient historiquement subi des discriminations importantes, les hommes peuvent eux aussi être affectés par des attentes sociales rigides, des stéréotypes de genre et des injustices institutionnelles qui méritent d’être prises en compte.
Les partisans de l’hominisme soulignent que la masculinité est souvent associée à des rôles traditionnels qui imposent aux hommes des responsabilités et des obligations qu’ils n’ont pas toujours choisies. Dès l’enfance, ils sont souvent encouragés à se conformer à des normes de force, de contrôle émotionnel et de réussite matérielle, ce qui peut engendrer des pressions psychologiques importantes. Dans le cadre professionnel, les hommes sont surreprésentés dans les métiers les plus dangereux, comme le bâtiment, les forces de l’ordre ou l’armée, ce qui se traduit par une espérance de vie plus courte et un taux d’accidents du travail plus élevé. De plus, bien que le débat sur l’égalité salariale soit souvent centré sur les écarts entre hommes et femmes, certaines professions pénibles ou risquées, majoritairement masculines, ne bénéficient pas toujours d’une reconnaissance à la hauteur des sacrifices exigés.
Un autre point fréquemment mis en avant par l’hominisme concerne les inégalités dans le domaine du droit familial. Lors d’un divorce ou d’une séparation, la garde des enfants est encore majoritairement attribuée aux mères, reléguant les pères à un rôle secondaire ou à de simples visiteurs. Beaucoup d’hommes dénoncent un biais systémique dans les tribunaux, où ils doivent souvent se battre pour obtenir ne serait-ce qu’une garde partagée, malgré leur implication dans l’éducation de leurs enfants. Certains considèrent même que les institutions ont du mal à concevoir qu’un père puisse être un parent aussi compétent qu’une mère, ce qui traduit une forme de discrimination silencieuse qui impacte les liens familiaux et le bien-être des enfants.
La question des violences subies par les hommes est également une problématique souvent occultée dans les débats sur l’égalité des sexes. Si les violences faites aux femmes sont heureusement de plus en plus prises en compte, celles qui touchent les hommes restent largement taboues. Les violences conjugales dont sont victimes certains hommes sont sous-déclarées, souvent par peur du ridicule ou du manque de reconnaissance des autorités. Lorsqu’un homme affirme être agressé par sa conjointe, il est fréquemment confronté à des moqueries, à des doutes ou à un manque de prise en charge adaptée. Cette situation découle d’un stéréotype bien ancré : celui de l’homme censé être fort et dominant, incapable d’être une victime. Ce phénomène contribue à invisibiliser la souffrance masculine et à maintenir des inégalités dans la reconnaissance des violences subies.
Un autre aspect souvent mis en avant par l’hominisme est la façon dont les hommes sont jugés dans le cadre des affaires judiciaires impliquant des accusations de harcèlement ou d’agressions sexuelles. Si la parole des victimes féminines a longtemps été minimisée, conduisant à un nécessaire rééquilibrage, certains hoministes alertent sur le risque de basculer dans une présomption de culpabilité qui pèserait uniquement sur les hommes. Ils dénoncent une forme de partialité médiatique et judiciaire, où un homme accusé de violences sexuelles peut voir sa réputation détruite avant même d’avoir pu se défendre. Dans ce contexte, ils plaident pour un traitement plus équilibré et équitable des affaires impliquant des violences de genre, afin d’éviter des dérives où l’émotion l’emporterait sur la justice.
L’hominisme s’intéresse également à la santé mentale et émotionnelle des hommes, un sujet longtemps négligé. Les hommes sont statistiquement plus enclins à adopter des comportements à risque et à être victimes de suicides, souvent parce qu’ils sont moins enclins à chercher de l’aide psychologique. La société valorise l’image de l’homme fort, autonome et résilient, ce qui pousse de nombreux hommes à réprimer leurs émotions et à éviter de montrer des signes de faiblesse. Or, cette pression sociale peut engendrer un isolement émotionnel, un mal-être profond et une détérioration de leur qualité de vie. Les mouvements hoministes plaident donc pour une prise de conscience collective sur la nécessité de permettre aux hommes d’exprimer leurs émotions sans crainte du jugement.
Dans le monde de l’éducation et du travail, les hoministes dénoncent aussi certaines inégalités qui commencent à émerger en défaveur des garçons. Dans certains pays, on observe un décrochage scolaire plus marqué chez les garçons, qui sont souvent moins encouragés à poursuivre des études supérieures dans certains domaines. Les initiatives pour promouvoir la présence des femmes dans les métiers scientifiques et technologiques sont essentielles pour l’égalité des chances, mais certains hoministes estiment que ces efforts ne doivent pas conduire à une mise à l’écart involontaire des garçons, qui peuvent aussi rencontrer des difficultés scolaires et un manque d’accompagnement adapté.
L’une des critiques majeures adressées à l’hominisme est son association avec des mouvements masculinistes plus radicaux, qui rejettent le féminisme et prônent parfois une opposition entre les sexes. Cependant, les défenseurs de l’hominisme insistent sur le fait qu’ils ne cherchent pas à discréditer les luttes féministes, mais à compléter le débat en mettant en lumière les problèmes spécifiques des hommes. Ils revendiquent une véritable égalité, où les injustices de genre, qu’elles touchent les hommes ou les femmes, sont reconnues et traitées avec la même attention.
Ainsi, l’hominisme est un courant qui vise à rééquilibrer la discussion sur l’égalité des sexes, en prenant en compte les réalités masculines souvent ignorées ou minimisées. Qu’il s’agisse de justice familiale, de violences subies, de santé mentale ou de stéréotypes de genre, les hoministes cherchent à promouvoir une vision où chacun, homme comme femme, peut s’épanouir sans subir de discriminations liées à son sexe. L’enjeu n’est pas de s’opposer aux revendications féministes, mais d’enrichir le débat sur les inégalités pour construire une société où chaque individu est reconnu et respecté dans sa singularité.
Les partisans de l’hominisme soulignent que la masculinité est souvent associée à des rôles traditionnels qui imposent aux hommes des responsabilités et des obligations qu’ils n’ont pas toujours choisies. Dès l’enfance, ils sont souvent encouragés à se conformer à des normes de force, de contrôle émotionnel et de réussite matérielle, ce qui peut engendrer des pressions psychologiques importantes. Dans le cadre professionnel, les hommes sont surreprésentés dans les métiers les plus dangereux, comme le bâtiment, les forces de l’ordre ou l’armée, ce qui se traduit par une espérance de vie plus courte et un taux d’accidents du travail plus élevé. De plus, bien que le débat sur l’égalité salariale soit souvent centré sur les écarts entre hommes et femmes, certaines professions pénibles ou risquées, majoritairement masculines, ne bénéficient pas toujours d’une reconnaissance à la hauteur des sacrifices exigés.
Un autre point fréquemment mis en avant par l’hominisme concerne les inégalités dans le domaine du droit familial. Lors d’un divorce ou d’une séparation, la garde des enfants est encore majoritairement attribuée aux mères, reléguant les pères à un rôle secondaire ou à de simples visiteurs. Beaucoup d’hommes dénoncent un biais systémique dans les tribunaux, où ils doivent souvent se battre pour obtenir ne serait-ce qu’une garde partagée, malgré leur implication dans l’éducation de leurs enfants. Certains considèrent même que les institutions ont du mal à concevoir qu’un père puisse être un parent aussi compétent qu’une mère, ce qui traduit une forme de discrimination silencieuse qui impacte les liens familiaux et le bien-être des enfants.
La question des violences subies par les hommes est également une problématique souvent occultée dans les débats sur l’égalité des sexes. Si les violences faites aux femmes sont heureusement de plus en plus prises en compte, celles qui touchent les hommes restent largement taboues. Les violences conjugales dont sont victimes certains hommes sont sous-déclarées, souvent par peur du ridicule ou du manque de reconnaissance des autorités. Lorsqu’un homme affirme être agressé par sa conjointe, il est fréquemment confronté à des moqueries, à des doutes ou à un manque de prise en charge adaptée. Cette situation découle d’un stéréotype bien ancré : celui de l’homme censé être fort et dominant, incapable d’être une victime. Ce phénomène contribue à invisibiliser la souffrance masculine et à maintenir des inégalités dans la reconnaissance des violences subies.
Un autre aspect souvent mis en avant par l’hominisme est la façon dont les hommes sont jugés dans le cadre des affaires judiciaires impliquant des accusations de harcèlement ou d’agressions sexuelles. Si la parole des victimes féminines a longtemps été minimisée, conduisant à un nécessaire rééquilibrage, certains hoministes alertent sur le risque de basculer dans une présomption de culpabilité qui pèserait uniquement sur les hommes. Ils dénoncent une forme de partialité médiatique et judiciaire, où un homme accusé de violences sexuelles peut voir sa réputation détruite avant même d’avoir pu se défendre. Dans ce contexte, ils plaident pour un traitement plus équilibré et équitable des affaires impliquant des violences de genre, afin d’éviter des dérives où l’émotion l’emporterait sur la justice.
L’hominisme s’intéresse également à la santé mentale et émotionnelle des hommes, un sujet longtemps négligé. Les hommes sont statistiquement plus enclins à adopter des comportements à risque et à être victimes de suicides, souvent parce qu’ils sont moins enclins à chercher de l’aide psychologique. La société valorise l’image de l’homme fort, autonome et résilient, ce qui pousse de nombreux hommes à réprimer leurs émotions et à éviter de montrer des signes de faiblesse. Or, cette pression sociale peut engendrer un isolement émotionnel, un mal-être profond et une détérioration de leur qualité de vie. Les mouvements hoministes plaident donc pour une prise de conscience collective sur la nécessité de permettre aux hommes d’exprimer leurs émotions sans crainte du jugement.
Dans le monde de l’éducation et du travail, les hoministes dénoncent aussi certaines inégalités qui commencent à émerger en défaveur des garçons. Dans certains pays, on observe un décrochage scolaire plus marqué chez les garçons, qui sont souvent moins encouragés à poursuivre des études supérieures dans certains domaines. Les initiatives pour promouvoir la présence des femmes dans les métiers scientifiques et technologiques sont essentielles pour l’égalité des chances, mais certains hoministes estiment que ces efforts ne doivent pas conduire à une mise à l’écart involontaire des garçons, qui peuvent aussi rencontrer des difficultés scolaires et un manque d’accompagnement adapté.
L’une des critiques majeures adressées à l’hominisme est son association avec des mouvements masculinistes plus radicaux, qui rejettent le féminisme et prônent parfois une opposition entre les sexes. Cependant, les défenseurs de l’hominisme insistent sur le fait qu’ils ne cherchent pas à discréditer les luttes féministes, mais à compléter le débat en mettant en lumière les problèmes spécifiques des hommes. Ils revendiquent une véritable égalité, où les injustices de genre, qu’elles touchent les hommes ou les femmes, sont reconnues et traitées avec la même attention.
Ainsi, l’hominisme est un courant qui vise à rééquilibrer la discussion sur l’égalité des sexes, en prenant en compte les réalités masculines souvent ignorées ou minimisées. Qu’il s’agisse de justice familiale, de violences subies, de santé mentale ou de stéréotypes de genre, les hoministes cherchent à promouvoir une vision où chacun, homme comme femme, peut s’épanouir sans subir de discriminations liées à son sexe. L’enjeu n’est pas de s’opposer aux revendications féministes, mais d’enrichir le débat sur les inégalités pour construire une société où chaque individu est reconnu et respecté dans sa singularité.
Hominisme (sur le web)

Hoministe - Le féminisme au masculin
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