Définition hydrophobe
Citations
Synonymes
Définition
Hydrophobe (Adjectif)
[i.dʁɔ.fɔb] / Masculin et féminin identiques
- (Médecine) Qui est atteint d’hydrophobie.
- (Médecine) (Vieilli) Enragé. Qualifiait, jusqu’au début du XXe siècle, un homme ou un animal enragé, l’hydrophobie étant un des symptômes de la rage.
- (Chimie) Se dit d’une substance, ou d’une portion de molécule, qui ne se dissout pas dans l’eau et qui n’a pas d’affinité avec elle.
Hydrophobe (Nom commun)
[i.dʁɔ.fɔb] / Masculin et féminin identiques
- (Médecine) Personne qui souffre d’hydrophobie.
Informations complémentaires
Le terme hydrophobe désigne une propriété physique ou chimique d’une substance qui repousse ou n’interagit pas avec l’eau. Littéralement, le mot provient du grec ancien (hydro, "eau", et phobos, "peur"), et signifie "qui craint l’eau". Une substance hydrophobe est donc incapable de se mélanger ou de se dissoudre dans l’eau, formant souvent des gouttelettes ou des séparations nettes lorsqu’elle est mise en contact avec celle-ci. Cette propriété est essentielle dans divers domaines, de la chimie à la biologie, en passant par les matériaux et les technologies modernes.
Les substances hydrophobes sont généralement non polaires, ce qui signifie qu’elles n’ont pas de charges électriques partielles susceptibles de se lier aux molécules d’eau, qui sont polaires. Par exemple, les huiles, les graisses, et de nombreux hydrocarbures sont hydrophobes. Lorsqu’elles entrent en contact avec de l’eau, ces substances ont tendance à se regrouper entre elles pour minimiser leur interaction avec l’eau, un phénomène connu sous le nom d’effet hydrophobe.
Dans le domaine de la biologie, la propriété hydrophobe est cruciale pour le fonctionnement des membranes cellulaires, qui sont constituées de phospholipides. Ces molécules possèdent une tête hydrophile (qui interagit avec l’eau) et une queue hydrophobe (qui la repousse). Cette structure permet à la membrane de créer une barrière sélective entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule, en contrôlant les échanges de substances tout en maintenant l’intégrité cellulaire. L’effet hydrophobe est également à l’origine de la formation des micelles et des structures tridimensionnelles des protéines.
En chimie des matériaux, les surfaces hydrophobes sont largement utilisées pour leurs propriétés de répulsion de l’eau. Par exemple, des revêtements hydrophobes sont appliqués sur des pare-brise, des textiles, ou des équipements électroniques pour les rendre résistants à l’eau et à l’humidité. Ces surfaces, parfois qualifiées de superhydrophobes, présentent un angle de contact très élevé avec l’eau, ce qui entraîne la formation de gouttelettes qui roulent facilement, emportant avec elles les particules de saleté. Cette technologie est inspirée par des phénomènes naturels, comme l’effet lotus, où les feuilles de certaines plantes restent propres grâce à leur surface hydrophobe.
Dans l’industrie pharmaceutique, l’hydrophobicité des molécules joue un rôle déterminant dans la conception des médicaments. Les propriétés hydrophobes d’un composé influencent son absorption, sa distribution et sa solubilité dans les fluides corporels. Les chercheurs ajustent souvent la balance entre hydrophilie et hydrophobie pour améliorer l’efficacité d’un médicament, en tenant compte de son interaction avec les membranes cellulaires et son transport dans l’organisme.
En environnement, la notion d’hydrophobie est importante dans des contextes tels que les déversements d’hydrocarbures. Les hydrocarbures, qui sont hydrophobes, flottent sur l’eau et forment des nappes qui peuvent être difficiles à nettoyer. Ces situations nécessitent des solutions spécifiques, comme l’utilisation de matériaux absorbants ou de dispersants, pour limiter les impacts sur les écosystèmes aquatiques.
Enfin, en physique, l’étude des interactions hydrophobes permet de comprendre et de modéliser des phénomènes complexes, comme la tension superficielle et les interactions entre molécules non polaires en présence d’eau. Ces connaissances sont appliquées dans la fabrication de nouvelles technologies, comme les membranes filtrantes hydrophobes utilisées pour la dessalination ou la purification de l’eau.
En résumé, l’hydrophobie est une propriété fondamentale qui influence une multitude de phénomènes naturels et industriels. Qu’il s’agisse de comprendre les mécanismes biologiques, de développer des matériaux innovants, ou de résoudre des problématiques environnementales, les propriétés hydrophobes jouent un rôle clé dans de nombreux domaines scientifiques et techniques. Leur maîtrise ouvre la voie à des applications variées, allant de la médecine à la nanotechnologie, en passant par les solutions durables pour protéger l’environnement.
Les substances hydrophobes sont généralement non polaires, ce qui signifie qu’elles n’ont pas de charges électriques partielles susceptibles de se lier aux molécules d’eau, qui sont polaires. Par exemple, les huiles, les graisses, et de nombreux hydrocarbures sont hydrophobes. Lorsqu’elles entrent en contact avec de l’eau, ces substances ont tendance à se regrouper entre elles pour minimiser leur interaction avec l’eau, un phénomène connu sous le nom d’effet hydrophobe.
Dans le domaine de la biologie, la propriété hydrophobe est cruciale pour le fonctionnement des membranes cellulaires, qui sont constituées de phospholipides. Ces molécules possèdent une tête hydrophile (qui interagit avec l’eau) et une queue hydrophobe (qui la repousse). Cette structure permet à la membrane de créer une barrière sélective entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule, en contrôlant les échanges de substances tout en maintenant l’intégrité cellulaire. L’effet hydrophobe est également à l’origine de la formation des micelles et des structures tridimensionnelles des protéines.
En chimie des matériaux, les surfaces hydrophobes sont largement utilisées pour leurs propriétés de répulsion de l’eau. Par exemple, des revêtements hydrophobes sont appliqués sur des pare-brise, des textiles, ou des équipements électroniques pour les rendre résistants à l’eau et à l’humidité. Ces surfaces, parfois qualifiées de superhydrophobes, présentent un angle de contact très élevé avec l’eau, ce qui entraîne la formation de gouttelettes qui roulent facilement, emportant avec elles les particules de saleté. Cette technologie est inspirée par des phénomènes naturels, comme l’effet lotus, où les feuilles de certaines plantes restent propres grâce à leur surface hydrophobe.
Dans l’industrie pharmaceutique, l’hydrophobicité des molécules joue un rôle déterminant dans la conception des médicaments. Les propriétés hydrophobes d’un composé influencent son absorption, sa distribution et sa solubilité dans les fluides corporels. Les chercheurs ajustent souvent la balance entre hydrophilie et hydrophobie pour améliorer l’efficacité d’un médicament, en tenant compte de son interaction avec les membranes cellulaires et son transport dans l’organisme.
En environnement, la notion d’hydrophobie est importante dans des contextes tels que les déversements d’hydrocarbures. Les hydrocarbures, qui sont hydrophobes, flottent sur l’eau et forment des nappes qui peuvent être difficiles à nettoyer. Ces situations nécessitent des solutions spécifiques, comme l’utilisation de matériaux absorbants ou de dispersants, pour limiter les impacts sur les écosystèmes aquatiques.
Enfin, en physique, l’étude des interactions hydrophobes permet de comprendre et de modéliser des phénomènes complexes, comme la tension superficielle et les interactions entre molécules non polaires en présence d’eau. Ces connaissances sont appliquées dans la fabrication de nouvelles technologies, comme les membranes filtrantes hydrophobes utilisées pour la dessalination ou la purification de l’eau.
En résumé, l’hydrophobie est une propriété fondamentale qui influence une multitude de phénomènes naturels et industriels. Qu’il s’agisse de comprendre les mécanismes biologiques, de développer des matériaux innovants, ou de résoudre des problématiques environnementales, les propriétés hydrophobes jouent un rôle clé dans de nombreux domaines scientifiques et techniques. Leur maîtrise ouvre la voie à des applications variées, allant de la médecine à la nanotechnologie, en passant par les solutions durables pour protéger l’environnement.