Définition incliner
Citations
Conjugaison
Synonymes
Définition
Incliner (Verbe)
Intransitif
- Être penché.
- (Figuré) Avoir du penchant, de la prédilection pour quelque chose, être porté à quelque chose.
- Commencer à parvenir vers le but.
[s‿ɛ̃.kli.ne] / Pronominal
- (Absolument) Pencher son buste ou sa tête vers l’avant pour saluer.
- (Figuré) Admettre ; ne plus contester ; renoncer à ; se soumettre à.
Informations complémentaires
Incliner est un mot qui évoque un mouvement, une orientation, un choix ou même une disposition intérieure. Il peut concerner le corps, l'esprit ou encore un objet. Son usage est riche, car il permet d’exprimer à la fois une action physique, comme incliner la tête ou un objet, et un sentiment plus intérieur, comme s’incliner devant une opinion ou une idée. Dans tous les cas, il traduit une forme de basculement, d’ouverture, parfois de respect, ou simplement un angle modifié.
On peut, par exemple, incliner un objet vers la gauche ou la droite pour qu’il épouse une certaine position. Ce geste est fréquent dans la vie quotidienne : pencher une bouteille pour verser de l’eau, incliner un miroir pour mieux se voir, ou ajuster un dossier de chaise. Incliner suppose une maîtrise du mouvement, une volonté de modifier un angle pour atteindre un certain résultat. Ce simple mot implique donc une interaction entre l’humain et l’objet, une dynamique presque intuitive.
Dans un registre plus symbolique, incliner peut signifier accepter ou reconnaître quelque chose, parfois en s’effaçant. S’incliner devant une vérité ou devant une autorité, par exemple, ne renvoie pas à une posture physique mais à une attitude mentale ou morale. Il y a dans cette acceptation un mélange de respect, de lucidité et d’humilité. C’est une façon de dire que l’on reconnaît une force ou une évidence plus grande que soi, et que l’on choisit de ne pas y résister.
Il est intéressant de noter que l’on peut être incliné à faire quelque chose, ce qui signifie que l’on est porté, prédisposé ou tenté de le faire. Ici, incliner prend une tournure psychologique : ce n’est plus un mouvement mécanique ou un signe de respect, mais une tendance naturelle ou une envie. Dire qu’une personne est inclinée à aider les autres, c’est souligner son caractère bienveillant, presque instinctif. Cela montre bien la richesse d’un mot capable d’unir action, émotion et disposition intérieure.
Dans les arts, le mot incliner revient aussi dans le langage de la danse ou du théâtre. Le corps s’incline en saluant, en marquant une révérence ou en jouant un rôle. Cette inclinaison scénique est souvent codifiée, apprise, mais elle conserve toujours une part d’émotion, de message. Incliner son corps, dans ce cadre, devient un langage non verbal, une manière d’exprimer quelque chose sans avoir besoin de mots. C’est une communication silencieuse, mais puissante.
En science ou en technique, on parle aussi d’angle d’inclinaison. Un avion qui décolle ou une pente de montagne présentent un degré d’inclinaison mesurable. Le terme incliner devient alors précis, mathématique, presque rigide. Pourtant, même dans ce cadre très normé, il garde cette idée fondamentale de modification de position ou d’orientation par rapport à une ligne de référence. C’est un exemple de mot qui navigue entre la poésie du quotidien et la rigueur scientifique.
Incliner peut également évoquer des relations humaines ou politiques. Un dirigeant qui s’incline devant les volontés populaires, un adversaire qui s’incline après une défaite : le mot devient ici synonyme de reconnaissance, voire de défaite honorable. Il y a dans l’acte de s’incliner une certaine noblesse, même lorsque cela signifie céder. On pourrait presque y voir une élégance morale, une manière digne de reconnaître ses limites ou de rendre hommage.
Historiquement, l’inclinaison a longtemps été associée à des rituels. Dans de nombreuses cultures, incliner la tête est un signe de politesse, de prière ou de soumission. Incliner son corps est parfois un geste sacré, un symbole fort qui dépasse la simple posture. C’est un acte codifié, empreint de sens, que l’on retrouve encore aujourd’hui dans certains contextes religieux, militaires ou diplomatiques. Le mot incliner porte ainsi une mémoire culturelle et sociale.
Enfin, si l’on devait résumer, incliner est un mot simple mais profond. Il mêle physique et mental, geste et intention, technique et émotion. Il peut s’agir d’une action volontaire ou d’une tendance naturelle, d’un choix ou d’une nécessité. Et si ce mot continue de traverser les siècles sans perdre de sa force, c’est sans doute parce qu’il touche à quelque chose d’essentiel : notre rapport au monde, à l’autre, et à nous-mêmes.
On peut, par exemple, incliner un objet vers la gauche ou la droite pour qu’il épouse une certaine position. Ce geste est fréquent dans la vie quotidienne : pencher une bouteille pour verser de l’eau, incliner un miroir pour mieux se voir, ou ajuster un dossier de chaise. Incliner suppose une maîtrise du mouvement, une volonté de modifier un angle pour atteindre un certain résultat. Ce simple mot implique donc une interaction entre l’humain et l’objet, une dynamique presque intuitive.
Dans un registre plus symbolique, incliner peut signifier accepter ou reconnaître quelque chose, parfois en s’effaçant. S’incliner devant une vérité ou devant une autorité, par exemple, ne renvoie pas à une posture physique mais à une attitude mentale ou morale. Il y a dans cette acceptation un mélange de respect, de lucidité et d’humilité. C’est une façon de dire que l’on reconnaît une force ou une évidence plus grande que soi, et que l’on choisit de ne pas y résister.
Il est intéressant de noter que l’on peut être incliné à faire quelque chose, ce qui signifie que l’on est porté, prédisposé ou tenté de le faire. Ici, incliner prend une tournure psychologique : ce n’est plus un mouvement mécanique ou un signe de respect, mais une tendance naturelle ou une envie. Dire qu’une personne est inclinée à aider les autres, c’est souligner son caractère bienveillant, presque instinctif. Cela montre bien la richesse d’un mot capable d’unir action, émotion et disposition intérieure.
Dans les arts, le mot incliner revient aussi dans le langage de la danse ou du théâtre. Le corps s’incline en saluant, en marquant une révérence ou en jouant un rôle. Cette inclinaison scénique est souvent codifiée, apprise, mais elle conserve toujours une part d’émotion, de message. Incliner son corps, dans ce cadre, devient un langage non verbal, une manière d’exprimer quelque chose sans avoir besoin de mots. C’est une communication silencieuse, mais puissante.
En science ou en technique, on parle aussi d’angle d’inclinaison. Un avion qui décolle ou une pente de montagne présentent un degré d’inclinaison mesurable. Le terme incliner devient alors précis, mathématique, presque rigide. Pourtant, même dans ce cadre très normé, il garde cette idée fondamentale de modification de position ou d’orientation par rapport à une ligne de référence. C’est un exemple de mot qui navigue entre la poésie du quotidien et la rigueur scientifique.
Incliner peut également évoquer des relations humaines ou politiques. Un dirigeant qui s’incline devant les volontés populaires, un adversaire qui s’incline après une défaite : le mot devient ici synonyme de reconnaissance, voire de défaite honorable. Il y a dans l’acte de s’incliner une certaine noblesse, même lorsque cela signifie céder. On pourrait presque y voir une élégance morale, une manière digne de reconnaître ses limites ou de rendre hommage.
Historiquement, l’inclinaison a longtemps été associée à des rituels. Dans de nombreuses cultures, incliner la tête est un signe de politesse, de prière ou de soumission. Incliner son corps est parfois un geste sacré, un symbole fort qui dépasse la simple posture. C’est un acte codifié, empreint de sens, que l’on retrouve encore aujourd’hui dans certains contextes religieux, militaires ou diplomatiques. Le mot incliner porte ainsi une mémoire culturelle et sociale.
Enfin, si l’on devait résumer, incliner est un mot simple mais profond. Il mêle physique et mental, geste et intention, technique et émotion. Il peut s’agir d’une action volontaire ou d’une tendance naturelle, d’un choix ou d’une nécessité. Et si ce mot continue de traverser les siècles sans perdre de sa force, c’est sans doute parce qu’il touche à quelque chose d’essentiel : notre rapport au monde, à l’autre, et à nous-mêmes.