Définition misandre
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Citations
Synonymes
Définition
Misandre (Adjectif)
[mi.zɑ̃dʁ] / Masculin et féminin identiques
- Caractère d’une personne professant la misandrie, ou d’une idée relevant de la misandrie.
Misandre (Nom commun)
[mi.zɑ̃dʁ] / Masculin et féminin identiques
- Personne qui professe des idées ou adopte une attitude relevant de la misandrie, de la haine du sexe masculin.
Informations complémentaires
Le terme misandre désigne une personne qui éprouve une haine, un mépris ou une hostilité envers les hommes en tant que groupe, de manière systématique. Il est formé à partir du préfixe "miso-" (du grec misos, signifiant "haine") et de "andre" (andros, signifiant "homme, masculin"), à l’image de son équivalent masculin, la misogynie, qui désigne la haine ou l’aversion envers les femmes.
La misandrie, bien que moins souvent évoquée que la misogynie, est parfois utilisée pour décrire des attitudes négatives généralisées à l’égard des hommes. Cela peut inclure des stéréotypes négatifs, des jugements globalisants ou une volonté d’exclure les hommes de certains domaines sous prétexte qu’ils sont intrinsèquement problématiques. Toutefois, ce terme est souvent sujet à débat, notamment en raison de la différence historique et structurelle entre misogynie et misandrie. Alors que la misogynie a été historiquement intégrée dans des systèmes oppressifs, la misandrie est souvent perçue comme une réaction à ces inégalités.
Dans certains discours féministes radicaux ou extrémistes, on accuse parfois certaines militantes de misandrie, notamment lorsqu’elles adoptent une posture critique forte envers les hommes ou le patriarcat. Cependant, la plupart des courants féministes ne prônent pas la haine des hommes, mais plutôt la lutte contre les inégalités de genre et les privilèges masculins dans la société. Ainsi, l’utilisation du mot "misandre" est parfois instrumentalisée pour discréditer les revendications féministes en les assimilant à un rejet global des hommes.
Dans la culture populaire et les médias, la misandrie est parfois mise en scène à travers des caricatures d’hommes oppresseurs et de femmes qui les méprisent ou les dominent, notamment dans certaines œuvres satiriques ou dystopiques. Des personnages misandres peuvent apparaître dans des fictions où les rôles de genre sont inversés, comme dans certaines représentations exagérées du matriarcat. Cependant, ces représentations restent rares par rapport à la misogynie, qui est beaucoup plus ancrée dans l’histoire de la culture et des représentations sociales.
Sur les réseaux sociaux et dans les débats contemporains, le mot misandre est parfois utilisé de manière polémique, souvent par des mouvements antiféministes ou masculinistes qui cherchent à dénoncer ce qu’ils considèrent comme une haine systématique des hommes. Il est aussi utilisé pour critiquer des comportements considérés comme injustement discriminatoires envers les hommes, comme la généralisation des critiques contre la masculinité ou les discours rejetant tout apport masculin dans certains milieux.
Dans la réalité des interactions quotidiennes, la misandrie manifeste peut exister sous forme de mépris envers les hommes, de stéréotypes négatifs ou d’exclusion. Par exemple, certaines femmes peuvent refuser de collaborer avec des hommes en supposant qu’ils sont tous dominateurs ou oppresseurs. Toutefois, il est important de distinguer une critique légitime du patriarcat ou de certains comportements masculins problématiques d’une hostilité généralisée envers tous les hommes.
D’un point de vue sociologique, la misandrie n’a pas eu d’impact systémique comparable à la misogynie, qui a été historiquement intégrée dans des structures de pouvoir et de discrimination légale et sociale. En revanche, certains hommes peuvent ressentir de la misandrie dans certains contextes spécifiques, par exemple lorsqu’ils sont injustement présumés coupables de comportements oppressifs simplement en raison de leur genre.
En conclusion, le terme misandre est souvent utilisé de manière polémique, parfois pour désigner une véritable hostilité envers les hommes, mais aussi pour discréditer certaines luttes féministes. Si la misandrie existe sous certaines formes individuelles ou culturelles, son impact est bien moins structurant que celui de la misogynie. Toutefois, dans un idéal d’égalité, la lutte contre tous les stéréotypes de genre et toutes formes de rejet généralisé, qu’ils concernent les hommes ou les femmes, reste un objectif essentiel pour une société plus juste et équilibrée.
La misandrie, bien que moins souvent évoquée que la misogynie, est parfois utilisée pour décrire des attitudes négatives généralisées à l’égard des hommes. Cela peut inclure des stéréotypes négatifs, des jugements globalisants ou une volonté d’exclure les hommes de certains domaines sous prétexte qu’ils sont intrinsèquement problématiques. Toutefois, ce terme est souvent sujet à débat, notamment en raison de la différence historique et structurelle entre misogynie et misandrie. Alors que la misogynie a été historiquement intégrée dans des systèmes oppressifs, la misandrie est souvent perçue comme une réaction à ces inégalités.
Dans certains discours féministes radicaux ou extrémistes, on accuse parfois certaines militantes de misandrie, notamment lorsqu’elles adoptent une posture critique forte envers les hommes ou le patriarcat. Cependant, la plupart des courants féministes ne prônent pas la haine des hommes, mais plutôt la lutte contre les inégalités de genre et les privilèges masculins dans la société. Ainsi, l’utilisation du mot "misandre" est parfois instrumentalisée pour discréditer les revendications féministes en les assimilant à un rejet global des hommes.
Dans la culture populaire et les médias, la misandrie est parfois mise en scène à travers des caricatures d’hommes oppresseurs et de femmes qui les méprisent ou les dominent, notamment dans certaines œuvres satiriques ou dystopiques. Des personnages misandres peuvent apparaître dans des fictions où les rôles de genre sont inversés, comme dans certaines représentations exagérées du matriarcat. Cependant, ces représentations restent rares par rapport à la misogynie, qui est beaucoup plus ancrée dans l’histoire de la culture et des représentations sociales.
Sur les réseaux sociaux et dans les débats contemporains, le mot misandre est parfois utilisé de manière polémique, souvent par des mouvements antiféministes ou masculinistes qui cherchent à dénoncer ce qu’ils considèrent comme une haine systématique des hommes. Il est aussi utilisé pour critiquer des comportements considérés comme injustement discriminatoires envers les hommes, comme la généralisation des critiques contre la masculinité ou les discours rejetant tout apport masculin dans certains milieux.
Dans la réalité des interactions quotidiennes, la misandrie manifeste peut exister sous forme de mépris envers les hommes, de stéréotypes négatifs ou d’exclusion. Par exemple, certaines femmes peuvent refuser de collaborer avec des hommes en supposant qu’ils sont tous dominateurs ou oppresseurs. Toutefois, il est important de distinguer une critique légitime du patriarcat ou de certains comportements masculins problématiques d’une hostilité généralisée envers tous les hommes.
D’un point de vue sociologique, la misandrie n’a pas eu d’impact systémique comparable à la misogynie, qui a été historiquement intégrée dans des structures de pouvoir et de discrimination légale et sociale. En revanche, certains hommes peuvent ressentir de la misandrie dans certains contextes spécifiques, par exemple lorsqu’ils sont injustement présumés coupables de comportements oppressifs simplement en raison de leur genre.
En conclusion, le terme misandre est souvent utilisé de manière polémique, parfois pour désigner une véritable hostilité envers les hommes, mais aussi pour discréditer certaines luttes féministes. Si la misandrie existe sous certaines formes individuelles ou culturelles, son impact est bien moins structurant que celui de la misogynie. Toutefois, dans un idéal d’égalité, la lutte contre tous les stéréotypes de genre et toutes formes de rejet généralisé, qu’ils concernent les hommes ou les femmes, reste un objectif essentiel pour une société plus juste et équilibrée.
Misandre (sur le web)

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