Définition mourir
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Citations
Conjugaison
Synonymes
Définition
Mourir (Verbe)
[mu.ʁiʁ] / Intransitif 3e groupe
- Cesser de vivre ; devenir mort.
- (Par hyperbole) Subir des tourments.
- (Par analogie) Finir, disparaitre, en parlant des états, des institutions, des établissements, des choses morales, des productions de l’esprit, des ouvrages de l’art.
- (Figuré) Finir peu à peu en parlant de certaines choses, de l’activité, du mouvement ou de choses qui finissent par une dégradation insensible, comme les sons, les couleurs, etc.
Pronominal
- Être sur le point de mourir — Note : Surtout au présent et à l’imparfait de l’indicatif.
Mourir (Nom commun)
Masculin singulier
- (Philosophie) Expérience de la mort.
Informations complémentaires
La mort est une réalité inéluctable de l’existence humaine, un passage qui marque la fin de la vie biologique et qui suscite des questionnements philosophiques, spirituels et scientifiques depuis toujours. Mourir est un événement universel et individuel, une expérience à la fois commune à tous les êtres vivants et profondément singulière pour chaque individu.
Le processus de la mort peut être soudain ou progressif, selon qu’il résulte d’un accident, d’une maladie ou du vieillissement naturel. Il est souvent précédé par un ralentissement des fonctions vitales, une perte de conscience progressive et, dans certains cas, des altérations de la perception, comme les expériences de mort imminente que rapportent certaines personnes. D’un point de vue purement biologique, la mort survient lorsque le cœur cesse de battre, que la respiration s’arrête et que l’activité cérébrale disparaît définitivement.
Mourir ne se limite pas à l’arrêt du fonctionnement du corps. C’est un événement qui résonne profondément dans la société et dans la psyché humaine. Les différentes cultures et religions du monde ont développé des croyances variées sur la vie après la mort, la réincarnation, le jugement dernier ou encore l’oubli total. Certains perçoivent la mort comme une transition vers une autre forme d’existence, tandis que d’autres la voient comme une fin absolue.
L’idée de mourir est aussi une source de crainte et d’angoisse existentielle. La peur de l’inconnu, le regret des choses inachevées, la séparation avec les proches ou encore la douleur physique sont autant de préoccupations qui entourent la question de la mort. Les philosophes, de Socrate à Heidegger, ont réfléchi sur la manière d’accepter la mortalité et d’en faire une force pour donner un sens à la vie. Certains, comme les épicuriens, considèrent que la mort ne nous concerne pas, puisque nous ne la vivons jamais directement : elle survient après la vie, sans que nous en ayons conscience.
Dans la société moderne, la mort est souvent reléguée dans les hôpitaux et les institutions médicalisées, alors qu’autrefois, elle était plus présente dans la sphère familiale et communautaire. Les progrès de la médecine et de la technologie ont repoussé les limites de la fin de vie, posant des questions éthiques sur l’acharnement thérapeutique, l’euthanasie et les soins palliatifs. La gestion de la mort est aussi devenue une industrie, avec les services funéraires, les assurances décès et les pratiques de conservation des corps.
Sur un plan psychologique, la mort d’un être cher est une épreuve douloureuse, qui déclenche un processus de deuil pouvant durer des mois, voire des années. Les réactions face à la mort varient d’une personne à l’autre : certaines ressentent une profonde tristesse, d’autres un sentiment d’acceptation ou même de soulagement, notamment lorsque la souffrance était au cœur des derniers instants de vie. Le deuil suit souvent plusieurs étapes, identifiées par la psychiatre Elisabeth Kübler-Ross : le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l’acceptation.
Mourir peut aussi être perçu comme une libération ou une nécessité, notamment dans le cadre des maladies incurables ou du suicide. La question de la dignité face à la mort est un débat récurrent, opposant ceux qui défendent le droit de choisir le moment de partir et ceux qui estiment que la vie doit être préservée à tout prix. Les cultures et les lois diffèrent sur ces sujets, certains pays autorisant l’euthanasie ou le suicide assisté, tandis que d’autres interdisent strictement toute intervention visant à provoquer la mort.
Enfin, la mort pose la question du souvenir et de la transmission. Que laisse-t-on derrière soi ? Quelle trace subsiste après notre départ ? La mémoire des défunts perdure à travers leurs proches, leurs œuvres, leurs contributions à la société, mais aussi à travers des rites et traditions qui permettent de célébrer leur existence. Le souvenir des disparus est entretenu par des commémorations, des pierres tombales, des récits familiaux et, aujourd’hui, par le numérique, qui permet aux souvenirs et aux traces digitales de perdurer bien après la disparition physique.
Ainsi, mourir n’est pas seulement un événement biologique, mais un phénomène profondément humain, qui touche à la philosophie, à l’éthique, à la culture et aux émotions. C’est une limite qui structure notre rapport à la vie, nous poussant à donner un sens à notre existence, à aimer, à créer, à laisser une empreinte avant de disparaître.
Le processus de la mort peut être soudain ou progressif, selon qu’il résulte d’un accident, d’une maladie ou du vieillissement naturel. Il est souvent précédé par un ralentissement des fonctions vitales, une perte de conscience progressive et, dans certains cas, des altérations de la perception, comme les expériences de mort imminente que rapportent certaines personnes. D’un point de vue purement biologique, la mort survient lorsque le cœur cesse de battre, que la respiration s’arrête et que l’activité cérébrale disparaît définitivement.
Mourir ne se limite pas à l’arrêt du fonctionnement du corps. C’est un événement qui résonne profondément dans la société et dans la psyché humaine. Les différentes cultures et religions du monde ont développé des croyances variées sur la vie après la mort, la réincarnation, le jugement dernier ou encore l’oubli total. Certains perçoivent la mort comme une transition vers une autre forme d’existence, tandis que d’autres la voient comme une fin absolue.
L’idée de mourir est aussi une source de crainte et d’angoisse existentielle. La peur de l’inconnu, le regret des choses inachevées, la séparation avec les proches ou encore la douleur physique sont autant de préoccupations qui entourent la question de la mort. Les philosophes, de Socrate à Heidegger, ont réfléchi sur la manière d’accepter la mortalité et d’en faire une force pour donner un sens à la vie. Certains, comme les épicuriens, considèrent que la mort ne nous concerne pas, puisque nous ne la vivons jamais directement : elle survient après la vie, sans que nous en ayons conscience.
Dans la société moderne, la mort est souvent reléguée dans les hôpitaux et les institutions médicalisées, alors qu’autrefois, elle était plus présente dans la sphère familiale et communautaire. Les progrès de la médecine et de la technologie ont repoussé les limites de la fin de vie, posant des questions éthiques sur l’acharnement thérapeutique, l’euthanasie et les soins palliatifs. La gestion de la mort est aussi devenue une industrie, avec les services funéraires, les assurances décès et les pratiques de conservation des corps.
Sur un plan psychologique, la mort d’un être cher est une épreuve douloureuse, qui déclenche un processus de deuil pouvant durer des mois, voire des années. Les réactions face à la mort varient d’une personne à l’autre : certaines ressentent une profonde tristesse, d’autres un sentiment d’acceptation ou même de soulagement, notamment lorsque la souffrance était au cœur des derniers instants de vie. Le deuil suit souvent plusieurs étapes, identifiées par la psychiatre Elisabeth Kübler-Ross : le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l’acceptation.
Mourir peut aussi être perçu comme une libération ou une nécessité, notamment dans le cadre des maladies incurables ou du suicide. La question de la dignité face à la mort est un débat récurrent, opposant ceux qui défendent le droit de choisir le moment de partir et ceux qui estiment que la vie doit être préservée à tout prix. Les cultures et les lois diffèrent sur ces sujets, certains pays autorisant l’euthanasie ou le suicide assisté, tandis que d’autres interdisent strictement toute intervention visant à provoquer la mort.
Enfin, la mort pose la question du souvenir et de la transmission. Que laisse-t-on derrière soi ? Quelle trace subsiste après notre départ ? La mémoire des défunts perdure à travers leurs proches, leurs œuvres, leurs contributions à la société, mais aussi à travers des rites et traditions qui permettent de célébrer leur existence. Le souvenir des disparus est entretenu par des commémorations, des pierres tombales, des récits familiaux et, aujourd’hui, par le numérique, qui permet aux souvenirs et aux traces digitales de perdurer bien après la disparition physique.
Ainsi, mourir n’est pas seulement un événement biologique, mais un phénomène profondément humain, qui touche à la philosophie, à l’éthique, à la culture et aux émotions. C’est une limite qui structure notre rapport à la vie, nous poussant à donner un sens à notre existence, à aimer, à créer, à laisser une empreinte avant de disparaître.
Exemple(s) d'utilisation
- (Citation - Jules Renard)Rien ne sert de mourir, il faut mourir à point.
- (Citation - Denys Gagnon)Mourir d'amour est tellement autre chose que mourir.
- (Citation - Vespasien)Un empereur doit mourir debout.