Définition passe

Citations Synonymes Définition
Passe (Nom commun)
[pɑs], [pas] / Féminin
  • Action de passer, passage.
  • Endroit par où l’on passe.
  • (Marine) Sorte de chenal que les bâtiments peuvent suivre sans échouer.
  • (Imprimerie) (Librairie) Ellipse de main de passe.
  • (Escrime) Action par laquelle on avance sur l’adversaire, en faisant passer le pied gauche devant le pied droit.
  • (Sport) Dans les jeux de ballon, action qui consiste à envoyer la balle à l’un de ses coéquipiers (généralement à la main ou au pied).
  • (Danse) Mouvement du corps particulier à quelques figures.
  • Les mouvements qu’un magnétiseur fait avec les mains, soit en touchant légèrement la personne qu’il magnétise, soit à distance d’elle.
  • La partie d’un chapeau de femme qui est attachée à la calotte et qui abrite le visage.
  • Relation sexuelle entre une prostituée et son client.
  • Désigne, en prestidigitation, la méthode de manipulation employée pour réaliser un effet particulier : disparition, substitution, apparition etc.
  • (Chasse) Courte session de chasse effectuée à l'aube ou au crépuscule, moments propices pour abattre certaines classes d’oiseaux tels la bécasse ou le perdreau.
  • (Québec) Serre-tête.
Passe (Nom commun)
[pɑs], [pas] / Masculin
  • Laissez-passer.
  • (Cuisine) Endroit où les plats sont posés avant d’être envoyés aux clients d’un restaurant.
Informations complémentaires

Le mot « passe » est un terme très courant en français qui peut revêtir plusieurs significations selon le contexte. Il peut désigner une action, un objet, un moment ou encore un lieu. Son sens varie en fonction de son emploi dans des domaines comme le sport, la navigation, le travail manuel ou encore le langage courant. Cette polyvalence fait de « passe » un mot riche et essentiel dans la langue française.

Dans le domaine sportif, une passe désigne l’action de transmettre un ballon ou un objet d’un joueur à un autre, notamment dans des sports collectifs comme le football, le rugby ou le basket-ball. Une passe bien exécutée peut permettre d’avancer vers le but, de créer une opportunité de marquer ou encore de renforcer la coopération entre les joueurs. Par exemple, une « passe décisive » est celle qui permet directement de marquer un point ou un but.

En navigation et en géographie, le mot « passe » désigne un passage étroit permettant le franchissement d’un obstacle naturel. Une passe maritime est un chenal qui permet aux bateaux de contourner un récif ou de naviguer dans une zone délicate. Les passes sont souvent des points stratégiques pour le commerce maritime ou pour accéder à des ports. À plus petite échelle, le mot peut désigner un col de montagne ou un passage naturel entre deux reliefs.

En travail manuel ou en artisanat, une passe fait référence à l’action de passer un outil, une machine ou un matériau pour réaliser une opération. Par exemple, dans le domaine de la menuiserie, effectuer plusieurs « passes » consiste à poncer ou raboter un bois par couches successives pour obtenir la finition souhaitée. Ce sens technique est également utilisé en mécanique, où une passe permet d’affiner un travail avec précision.

Dans un contexte courant et familier, « passe » peut également se référer à un document ou un titre qui autorise un passage ou un accès. On parle ainsi de passeport, de laisser-passer ou encore de passe d’entrée pour un événement. Ces objets ont pour fonction d’accorder un droit de passage ou une autorisation dans un lieu restreint.

Le mot « passe » peut aussi avoir une connotation temporelle, en évoquant le fait de traverser une période difficile ou d’effectuer une transition. Par exemple, on dit « ça passe » pour exprimer qu’une situation est surmontée ou que le temps a permis de dissiper des difficultés. Le verbe associé « passer » est l’un des plus utilisés en français pour décrire une évolution, un déplacement ou une transformation.

Enfin, dans des contextes symboliques ou culturels, le mot « passe » est utilisé pour décrire des gestes rituels ou des pratiques spécifiques. En magie, par exemple, une passe désigne un mouvement de la main destiné à produire un effet ou une illusion. De même, dans les arts martiaux ou la danse, une passe est une séquence de mouvements exécutés avec précision pour enchaîner des gestes ou des figures.

En conclusion, le mot « passe » incarne une polyvalence remarquable, capable de s’adapter à des usages divers dans des domaines variés. Qu’il s’agisse de sport, de navigation, de travail manuel ou de la vie quotidienne, il illustre des notions de transmission, de passage ou de franchissement. Son usage courant et sa richesse sémantique en font un élément incontournable de la langue française, capable d’évoluer avec les besoins des locuteurs.



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Définition passé

Citations Synonymes Définition
Passé (Nom commun)
[pɑ.se] / Masculin
  • Le temps écoulé.
  • Ce qui a été fait ou dit autrefois.
  • (Grammaire) Plusieurs temps du verbe exprimant une action qui a eu lieu, ou un état qui a existé dans un temps écoulé par rapport au moment où l’on parle.
  • Point de broderie où la soie ou le coton passent en dessus et en dessous de l’étoffe.
Passé (Adjectif)
[pɑ.se]
  • Qui est périmé.
  • Qui a été autrefois et qui n’est plus.
  • Qui a perdu sa fraîcheur, son éclat.
  • (Grammaire) Relatif au temps verbal qui exprime une action antérieure.
Passé (Préposition)
[pɑ.se] / Invariable
  • Après.
Informations complémentaires

Le mot passé désigne ce qui n’est plus, ce qui a déjà eu lieu, ce qui appartient à un temps révolu. C’est une notion profondément ancrée dans notre rapport au temps, à la mémoire, à l’histoire et à l’expérience. Le passé, c’est tout ce que nous avons traversé, individuellement ou collectivement, consciemment ou non. Il forme la trame invisible de nos existences, et conditionne souvent notre manière de penser, d’agir et de ressentir.

Dans la vie personnelle, le passé regroupe nos souvenirs, nos apprentissages, nos blessures et nos joies. Il est à la fois bagage et fondation, ce sur quoi on construit notre présent, parfois sans même s’en rendre compte. Il peut être porteur de nostalgie, de fierté ou de regret, selon les expériences vécues. On parle souvent de « tourner la page », « faire la paix avec son passé », ou « ne pas être prisonnier du passé », signe de la force émotionnelle qu’il peut conserver.

Le passé peut aussi être idéal ou déformé. La mémoire humaine n’est jamais neutre : elle sélectionne, embellit, efface. Ainsi, le passé peut devenir un refuge imaginaire, un temps rêvé où tout semblait plus simple, plus vrai, plus beau. C’est souvent ce qui alimente la nostalgie ou le conservatisme, cette envie de revenir à « avant », même si cet avant n’a jamais vraiment existé tel qu’on le fantasme.

En grammaire, le mot « passé » désigne un temps verbal qui situe l’action avant le moment présent. Il existe plusieurs formes de passé : passé composé, imparfait, plus-que-parfait, passé simple… Chacune nuance la durée, l’achèvement ou la répétition de l’action. Le passé grammatical structure le récit, permet de raconter, de se souvenir, d’expliquer l’origine d’un état actuel. Il donne un cadre temporel à la narration.

Dans l’histoire collective, le passé est ce qui forme la mémoire des peuples, ce qui structure les identités, les traditions, les conflits aussi. Le rapport au passé peut être politique, idéologique, éducatif. On choisit ce qu’on transmet, ce qu’on oublie, ce qu’on commémore. Les musées, les manuels, les commémorations sont autant de façons de garder le passé vivant, ou parfois de le manipuler. Il devient alors enjeu de pouvoir autant que de connaissance.

Le passé peut être lourd à porter, surtout s’il est lié à un traumatisme, une erreur ou une perte. Certaines personnes y restent figées, ressassent, se culpabilisent, ou n’arrivent pas à aller de l’avant. D’autres au contraire cherchent à l’effacer, à le fuir, comme si le nier pouvait les protéger. Mais le passé non reconnu revient souvent, sous forme de répétitions inconscientes, de blocages ou de blessures non cicatrisées.

Dans d’autres cas, le passé est source de richesse. Il peut nous apprendre, nous guider, nous rassurer. On y puise des racines, des références, des exemples, que ce soit dans nos familles, nos cultures, nos expériences. Le passé devient alors ressource vivante, une mémoire active qui éclaire le présent et prépare l’avenir. Il nous permet de comprendre nos erreurs, d’apprécier nos réussites, de mesurer le chemin parcouru.

Le mot « passé » peut aussi s’appliquer à des lieux ou des personnes : on parle d’un lieu au charme passé, d’une gloire passée, d’un amour passé. Il y a dans cette utilisation une teinte de mélancolie, de beauté éteinte, comme si le temps avait déposé une patine sur les choses. Cela peut être triste, mais aussi poétique, car le passé donne une profondeur, une épaisseur, une histoire à ce qui nous entoure.

En somme, le passé n’est jamais complètement derrière nous. Il nous suit, nous façonne, nous habite, qu’on le rejette ou qu’on l’embrasse. Il est la trace de ce que nous avons été, la source de ce que nous sommes, et parfois le miroir de ce que nous pourrions redevenir. Savoir vivre avec son passé, sans s’y enfermer, est sans doute l’un des grands défis de l’existence humaine.