Définition perron
Citations
Synonymes
Définition
Perron (Nom commun)
[pɛ.ʁɔ̃], [pe.ʁɔ̃] / Masculin
- (Architecture) Escalier extérieur et palier permettant l’accès à l’entrée d’un bâtiment.
- (Architecture) (Québec) Petite véranda.
Informations complémentaires
Le mot perron désigne un petit escalier extérieur, généralement situé à l’entrée d’un bâtiment, et souvent accompagné d’un palier ou d’une plateforme qui précède la porte principale. On le retrouve fréquemment dans l’architecture résidentielle ou publique, notamment dans les maisons anciennes, les hôtels particuliers, les bâtiments officiels, ou les demeures rurales. Le perron sert à franchir une différence de niveau entre le sol extérieur et l’intérieur du bâtiment, tout en marquant une transition symbolique entre l’espace public et l’espace privé.
Souvent fabriqué en pierre, en bois ou en béton, le perron n’est pas seulement fonctionnel : il possède aussi une dimension esthétique. Il structure la façade, met en valeur la porte d’entrée, et parfois même, exprime le statut ou la richesse de la maison ou de ses propriétaires. Dans certaines régions, notamment en France et en Belgique, les perrons peuvent être ornés de rampes en fer forgé, de sculptures ou de colonnes, soulignant ainsi leur importance décorative.
Dans un contexte plus ancien ou historique, le perron jouait un rôle social et symbolique. Il était l’endroit où l’on accueillait les invités, où l’on se montrait au voisinage, voire où l’on prononçait des annonces ou des discours. Dans certaines villes médiévales, comme à Liège, le perron était même un symbole de liberté communale, érigé sur une place pour représenter l’autonomie politique. Le mot prend alors une signification plus profonde, liée à l’histoire civique et aux droits collectifs.
Aujourd’hui encore, le perron conserve une dimension conviviale : on s’y arrête pour discuter avec un voisin, dire au revoir à un ami, boire un café d’été au soleil. C’est un lieu de passage mais aussi de pause, une zone intermédiaire entre l’intérieur et l’extérieur. Il a quelque chose de familier, de quotidien, et peut faire partie de ces petits éléments d’architecture qui structurent les relations humaines autant que les espaces.
Dans la littérature ou le langage courant, le mot « perron » évoque souvent une scène d’émotion ou de seuil : une mère qui regarde partir son enfant depuis le perron, un amoureux qui attend devant la porte, un retour après une longue absence. Ce mot discret peut ainsi devenir le théâtre d’instants intimes, empreints de tension, de tendresse ou de mélancolie. Il incarne le moment avant l’entrée ou après la sortie, ce lieu où tout peut commencer ou se terminer.
Sur le plan technique, le perron doit être solide, bien ancré, résistant aux intempéries. Son entretien est essentiel, notamment pour éviter les glissades ou l’usure liée aux passages fréquents. Dans l’architecture contemporaine, il tend à se fondre davantage dans des terrasses ou des seuils de plain-pied, mais il demeure présent, surtout dans les bâtiments à caractère patrimonial ou rural, où il garde son charme et sa fonction d’origine.
En résumé, le mot perron désigne bien plus qu’un simple escalier. Il représente un espace de seuil, de rencontre, de transition, à la fois pratique, esthétique et symbolique. C’est un mot du quotidien, ancré dans l’histoire de l’habitat, qui évoque autant la pierre que la parole, le mouvement que l’attente. Un mot simple, mais qui a su garder au fil du temps toute sa richesse et sa poésie discrète.
Souvent fabriqué en pierre, en bois ou en béton, le perron n’est pas seulement fonctionnel : il possède aussi une dimension esthétique. Il structure la façade, met en valeur la porte d’entrée, et parfois même, exprime le statut ou la richesse de la maison ou de ses propriétaires. Dans certaines régions, notamment en France et en Belgique, les perrons peuvent être ornés de rampes en fer forgé, de sculptures ou de colonnes, soulignant ainsi leur importance décorative.
Dans un contexte plus ancien ou historique, le perron jouait un rôle social et symbolique. Il était l’endroit où l’on accueillait les invités, où l’on se montrait au voisinage, voire où l’on prononçait des annonces ou des discours. Dans certaines villes médiévales, comme à Liège, le perron était même un symbole de liberté communale, érigé sur une place pour représenter l’autonomie politique. Le mot prend alors une signification plus profonde, liée à l’histoire civique et aux droits collectifs.
Aujourd’hui encore, le perron conserve une dimension conviviale : on s’y arrête pour discuter avec un voisin, dire au revoir à un ami, boire un café d’été au soleil. C’est un lieu de passage mais aussi de pause, une zone intermédiaire entre l’intérieur et l’extérieur. Il a quelque chose de familier, de quotidien, et peut faire partie de ces petits éléments d’architecture qui structurent les relations humaines autant que les espaces.
Dans la littérature ou le langage courant, le mot « perron » évoque souvent une scène d’émotion ou de seuil : une mère qui regarde partir son enfant depuis le perron, un amoureux qui attend devant la porte, un retour après une longue absence. Ce mot discret peut ainsi devenir le théâtre d’instants intimes, empreints de tension, de tendresse ou de mélancolie. Il incarne le moment avant l’entrée ou après la sortie, ce lieu où tout peut commencer ou se terminer.
Sur le plan technique, le perron doit être solide, bien ancré, résistant aux intempéries. Son entretien est essentiel, notamment pour éviter les glissades ou l’usure liée aux passages fréquents. Dans l’architecture contemporaine, il tend à se fondre davantage dans des terrasses ou des seuils de plain-pied, mais il demeure présent, surtout dans les bâtiments à caractère patrimonial ou rural, où il garde son charme et sa fonction d’origine.
En résumé, le mot perron désigne bien plus qu’un simple escalier. Il représente un espace de seuil, de rencontre, de transition, à la fois pratique, esthétique et symbolique. C’est un mot du quotidien, ancré dans l’histoire de l’habitat, qui évoque autant la pierre que la parole, le mouvement que l’attente. Un mot simple, mais qui a su garder au fil du temps toute sa richesse et sa poésie discrète.