Définition révoquer
Citations
Conjugaison
Synonymes
Définition
Révoquer (Verbe)
[ʁe.vɔ.ke] / Transitif 1er groupe
- Destituer ; ôter à quelqu’un, pour des raisons de mécontentement, les fonctions, le pouvoir, l’emploi amovible qu’on lui avait donné.
- (En parlant des choses) Annuler, déclarer de nulle valeur à l’avenir.
Informations complémentaires
Le verbe révoquer désigne l’action d’annuler, de retirer ou de mettre fin à une décision, une fonction ou un privilège précédemment accordé. Issu du latin revocare, qui signifie "rappeler" ou "rétracter", ce mot est souvent utilisé dans des contextes officiels, juridiques ou administratifs, et implique un acte d’autorité ou une décision formelle. Il peut également être employé de manière plus générale pour signifier une remise en question ou un rejet.
Dans un cadre administratif ou professionnel, révoquer fait référence à la destitution d’une personne de son poste ou de ses responsabilités. Par exemple, un fonctionnaire peut être révoqué pour manquement grave à ses devoirs, ce qui implique une perte définitive de son emploi et des droits qui y sont associés. Cet usage souligne une rupture formelle et souvent irréversible, généralement décidée par une autorité supérieure.
En droit, révoquer peut signifier annuler ou abroger un acte juridique ou une décision. Par exemple, un contrat peut être révoqué si l’une des parties ne respecte pas ses engagements, ou un testament peut être révoqué par une nouvelle disposition testamentaire. Dans ce contexte, le terme exprime une annulation officielle, nécessitant parfois des démarches spécifiques pour être effective.
Dans un registre politique, révoquer peut désigner le retrait d’un mandat ou d’une fonction publique. Par exemple, un dirigeant peut révoquer un ministre ou un haut fonctionnaire en raison de divergences politiques ou d’incompétence. Cet usage met en évidence l’exercice du pouvoir dans la gestion des institutions et des responsabilités.
Dans un sens plus figuré, révoquer peut signifier rejeter ou remettre en question une idée, une opinion ou une croyance. Par exemple, on peut révoquer en doute une hypothèse ou une déclaration, ce qui signifie qu’on en conteste la validité ou qu’on refuse de l’accepter comme certaine. Ce sens abstrait du terme reflète une posture critique ou sceptique face à une affirmation ou une situation.
Le terme révoquer est également employé dans des contextes historiques ou littéraires, où il peut désigner le rappel ou l’annulation de privilèges ou d’édits. Un exemple célèbre est la révocation de l’Édit de Nantes par Louis XIV en 1685, un acte ayant mis fin à la tolérance accordée aux protestants en France. Cet usage met en lumière l’impact souvent radical de la révocation dans des contextes sociaux ou politiques.
Malgré sa connotation formelle et autoritaire, révoquer peut parfois s’utiliser dans des contextes moins graves ou officiels, notamment dans le langage courant pour signifier l’idée de retrait ou d’annulation. Par exemple, on pourrait dire : « J’ai révoqué ma décision de partir » pour signifier qu’on a changé d’avis ou annulé une intention précédente.
En résumé, révoquer est un verbe riche et polyvalent qui exprime l’idée d’annulation ou de retrait, souvent dans des contextes officiels, juridiques ou politiques. Qu’il s’agisse de destituer une personne, d’annuler un acte juridique ou de contester une idée, ce mot met en lumière l’exercice de l’autorité et la possibilité de remettre en question des décisions ou des situations établies.
Dans un cadre administratif ou professionnel, révoquer fait référence à la destitution d’une personne de son poste ou de ses responsabilités. Par exemple, un fonctionnaire peut être révoqué pour manquement grave à ses devoirs, ce qui implique une perte définitive de son emploi et des droits qui y sont associés. Cet usage souligne une rupture formelle et souvent irréversible, généralement décidée par une autorité supérieure.
En droit, révoquer peut signifier annuler ou abroger un acte juridique ou une décision. Par exemple, un contrat peut être révoqué si l’une des parties ne respecte pas ses engagements, ou un testament peut être révoqué par une nouvelle disposition testamentaire. Dans ce contexte, le terme exprime une annulation officielle, nécessitant parfois des démarches spécifiques pour être effective.
Dans un registre politique, révoquer peut désigner le retrait d’un mandat ou d’une fonction publique. Par exemple, un dirigeant peut révoquer un ministre ou un haut fonctionnaire en raison de divergences politiques ou d’incompétence. Cet usage met en évidence l’exercice du pouvoir dans la gestion des institutions et des responsabilités.
Dans un sens plus figuré, révoquer peut signifier rejeter ou remettre en question une idée, une opinion ou une croyance. Par exemple, on peut révoquer en doute une hypothèse ou une déclaration, ce qui signifie qu’on en conteste la validité ou qu’on refuse de l’accepter comme certaine. Ce sens abstrait du terme reflète une posture critique ou sceptique face à une affirmation ou une situation.
Le terme révoquer est également employé dans des contextes historiques ou littéraires, où il peut désigner le rappel ou l’annulation de privilèges ou d’édits. Un exemple célèbre est la révocation de l’Édit de Nantes par Louis XIV en 1685, un acte ayant mis fin à la tolérance accordée aux protestants en France. Cet usage met en lumière l’impact souvent radical de la révocation dans des contextes sociaux ou politiques.
Malgré sa connotation formelle et autoritaire, révoquer peut parfois s’utiliser dans des contextes moins graves ou officiels, notamment dans le langage courant pour signifier l’idée de retrait ou d’annulation. Par exemple, on pourrait dire : « J’ai révoqué ma décision de partir » pour signifier qu’on a changé d’avis ou annulé une intention précédente.
En résumé, révoquer est un verbe riche et polyvalent qui exprime l’idée d’annulation ou de retrait, souvent dans des contextes officiels, juridiques ou politiques. Qu’il s’agisse de destituer une personne, d’annuler un acte juridique ou de contester une idée, ce mot met en lumière l’exercice de l’autorité et la possibilité de remettre en question des décisions ou des situations établies.