Définition sarcophage
Citations
Synonymes
Définition
Sarcophage (Adjectif)
[saʁ.kɔ.faʒ] / Masculin et féminin identiques
- Qui se nourrit des chairs d'un hôte mort.
- (Médecine) (Vieilli) Qui ronge les chairs.
Sarcophage (Nom commun)
Masculin
- Tombeau dans lequel les anciens mettaient les corps qu’ils ne voulaient pas brûler.
- (Par extension) Cercueil de pierre.
- Sac de couchage à capuche qui épouse la forme du corps.
- Structure en béton qui recouvre le réacteur nucléaire de Tchernobyl.
Sarcophage (Nom commun)
[saʁ.kɔ.faʒ] / Féminin
- (Zoologie) Mouche grise, de la famille des sarcophagidés, qui pond ses œufs dans les cadavres ou la viande avariée.
Informations complémentaires
Un sarcophage est un coffre funéraire destiné à accueillir le corps d’un défunt, généralement en pierre, en bois ou en métal, et souvent richement décoré. Son usage remonte à l’Antiquité et s’est développé dans différentes civilisations, notamment en Égypte, en Grèce, à Rome et dans l’Europe médiévale. Plus qu’un simple cercueil, le sarcophage est souvent une œuvre d’art à part entière, symbolisant le statut social du défunt, ses croyances religieuses et son passage vers l’au-delà.
L’un des exemples les plus célèbres de sarcophage est celui des anciens Égyptiens, qui concevaient ces réceptacles comme une protection essentielle pour le corps du défunt dans l’au-delà. Les pharaons et les nobles étaient souvent inhumés dans des sarcophages richement ornés, placés dans des tombes somptueuses. Ces sarcophages étaient parfois imbriqués les uns dans les autres, avec un cercueil intérieur en bois doré et un sarcophage extérieur en pierre massive. Les hiéroglyphes gravés sur ces monuments funéraires racontaient la vie du défunt et invoquaient les dieux pour assurer sa renaissance dans l’au-delà.
Dans la civilisation gréco-romaine, le sarcophage était également utilisé pour les sépultures des élites, mais avec un style artistique différent. Les Grecs et les Romains sculptaient souvent des bas-reliefs représentant des scènes mythologiques, des batailles ou des scènes de la vie quotidienne du défunt. Les sarcophages en marbre, particulièrement ceux de l’époque romaine, témoignent d’un raffinement exceptionnel, avec des sculptures détaillées et des motifs symboliques illustrant les croyances de l’époque sur la mort et l’au-delà.
Le mot sarcophage vient du grec ancien sarkophagos, qui signifie "mangeur de chair". Ce terme fait référence à un type de pierre calcaire utilisée dans certaines régions, qui avait la particularité de favoriser une décomposition rapide des corps. Plus tard, le mot a été généralisé pour désigner tout type de cercueil en pierre, indépendamment de son effet sur le processus de décomposition. Cette étymologie reflète l'évolution des pratiques funéraires et des croyances autour de la conservation des dépouilles.
Au Moyen Âge, le sarcophage continue d’être utilisé, mais son usage devient plus rare, notamment en raison de la généralisation de l’inhumation en cercueil de bois. Cependant, certaines personnalités importantes, comme les rois, les reines, les évêques et les saints, étaient encore enterrées dans des sarcophages en pierre, souvent placés dans des cryptes ou sous les dalles des cathédrales. Ces tombes étaient parfois surmontées de gisants, sculptures représentant le défunt allongé, les mains jointes en prière, symbole de son passage vers l’au-delà.
Dans les temps modernes, l’usage du sarcophage est devenu plus rare, remplacé par les cercueils traditionnels. Cependant, il reste un symbole fort dans l’histoire de l’archéologie et du patrimoine. De nombreux sarcophages anciens, retrouvés lors de fouilles archéologiques, sont exposés dans des musées, témoignant du savoir-faire des civilisations passées et de leur conception de la mort. Certains sarcophages, comme celui de Toutankhamon, découvert en 1922 dans la Vallée des Rois, fascinent encore le monde entier par leur richesse artistique et leur mystère.
Le sarcophage est également présent dans la culture populaire, notamment dans les récits de momies et les légendes autour des malédictions égyptiennes. L’image du sarcophage refermant une momie prête à revenir à la vie est devenue un élément classique des films d’horreur et des romans d’aventure. Cette fascination pour les sarcophages témoigne de l’attrait durable pour les mystères de l’Antiquité et les croyances entourant la mort et l’au-delà.
Aujourd’hui, le sarcophage reste un objet d’étude majeur pour les historiens et les archéologues. Chaque découverte d’un sarcophage bien conservé permet d’en apprendre davantage sur les rites funéraires, les matériaux utilisés et les pratiques religieuses des civilisations anciennes. Qu’il s’agisse d’un simple coffre de pierre ou d’un chef-d’œuvre d’orfèvrerie, le sarcophage demeure un témoin fascinant du rapport entre les hommes et la mort à travers les âges.
L’un des exemples les plus célèbres de sarcophage est celui des anciens Égyptiens, qui concevaient ces réceptacles comme une protection essentielle pour le corps du défunt dans l’au-delà. Les pharaons et les nobles étaient souvent inhumés dans des sarcophages richement ornés, placés dans des tombes somptueuses. Ces sarcophages étaient parfois imbriqués les uns dans les autres, avec un cercueil intérieur en bois doré et un sarcophage extérieur en pierre massive. Les hiéroglyphes gravés sur ces monuments funéraires racontaient la vie du défunt et invoquaient les dieux pour assurer sa renaissance dans l’au-delà.
Dans la civilisation gréco-romaine, le sarcophage était également utilisé pour les sépultures des élites, mais avec un style artistique différent. Les Grecs et les Romains sculptaient souvent des bas-reliefs représentant des scènes mythologiques, des batailles ou des scènes de la vie quotidienne du défunt. Les sarcophages en marbre, particulièrement ceux de l’époque romaine, témoignent d’un raffinement exceptionnel, avec des sculptures détaillées et des motifs symboliques illustrant les croyances de l’époque sur la mort et l’au-delà.
Le mot sarcophage vient du grec ancien sarkophagos, qui signifie "mangeur de chair". Ce terme fait référence à un type de pierre calcaire utilisée dans certaines régions, qui avait la particularité de favoriser une décomposition rapide des corps. Plus tard, le mot a été généralisé pour désigner tout type de cercueil en pierre, indépendamment de son effet sur le processus de décomposition. Cette étymologie reflète l'évolution des pratiques funéraires et des croyances autour de la conservation des dépouilles.
Au Moyen Âge, le sarcophage continue d’être utilisé, mais son usage devient plus rare, notamment en raison de la généralisation de l’inhumation en cercueil de bois. Cependant, certaines personnalités importantes, comme les rois, les reines, les évêques et les saints, étaient encore enterrées dans des sarcophages en pierre, souvent placés dans des cryptes ou sous les dalles des cathédrales. Ces tombes étaient parfois surmontées de gisants, sculptures représentant le défunt allongé, les mains jointes en prière, symbole de son passage vers l’au-delà.
Dans les temps modernes, l’usage du sarcophage est devenu plus rare, remplacé par les cercueils traditionnels. Cependant, il reste un symbole fort dans l’histoire de l’archéologie et du patrimoine. De nombreux sarcophages anciens, retrouvés lors de fouilles archéologiques, sont exposés dans des musées, témoignant du savoir-faire des civilisations passées et de leur conception de la mort. Certains sarcophages, comme celui de Toutankhamon, découvert en 1922 dans la Vallée des Rois, fascinent encore le monde entier par leur richesse artistique et leur mystère.
Le sarcophage est également présent dans la culture populaire, notamment dans les récits de momies et les légendes autour des malédictions égyptiennes. L’image du sarcophage refermant une momie prête à revenir à la vie est devenue un élément classique des films d’horreur et des romans d’aventure. Cette fascination pour les sarcophages témoigne de l’attrait durable pour les mystères de l’Antiquité et les croyances entourant la mort et l’au-delà.
Aujourd’hui, le sarcophage reste un objet d’étude majeur pour les historiens et les archéologues. Chaque découverte d’un sarcophage bien conservé permet d’en apprendre davantage sur les rites funéraires, les matériaux utilisés et les pratiques religieuses des civilisations anciennes. Qu’il s’agisse d’un simple coffre de pierre ou d’un chef-d’œuvre d’orfèvrerie, le sarcophage demeure un témoin fascinant du rapport entre les hommes et la mort à travers les âges.