Définition sobriété
Citations
Synonymes
Définition
Sobriété (Nom commun)
Féminin
- Caractère de celui qui est sobre, modéré dans le boire et le manger.
- Caractère des animaux qui sont peu exigeants pour leur nourriture.
- (Figuré) Réserve, retenue, modération.
- (Figuré) d’après saint Paul, Il faut être sage avec sobriété, il faut garder une certaine modération, même dans les meilleures choses, de peur de les outrer.
Informations complémentaires
Le mot sobriété désigne une attitude de modération, de retenue et de simplicité, appliquée aussi bien au comportement qu’aux modes de vie, à l’esthétique ou à la consommation. Il évoque l’idée de se contenter de l’essentiel, d’éviter les excès, les artifices, ou les dépenses inutiles. La sobriété peut être choisie comme une valeur, revendiquée comme une philosophie de vie, ou imposée par des circonstances particulières. Elle reflète souvent une forme d’équilibre intérieur, de respect du cadre, et parfois même une quête de sens.
Dans son sens premier, la sobriété renvoie à l’absence d’ivresse. Être sobre, c’est ne pas être sous l’emprise de l’alcool ou d’autres substances altérant le comportement. La sobriété est alors associée à la vigilance, au contrôle de soi, à la lucidité. C’est une qualité recherchée dans de nombreux contextes : au volant, en entreprise, ou dans la sphère publique. Cette signification première s’est étendue, par métaphore, à d’autres formes de retenue : alimentaires, vestimentaires, émotionnelles ou financières.
Dans une société marquée par la consommation et l’abondance, la sobriété prend une dimension presque politique ou écologique. On parle de sobriété énergétique, de sobriété carbone, pour désigner une manière de vivre qui réduit volontairement l’impact environnemental. Il ne s’agit pas de se priver pour se punir, mais de réapprendre à vivre autrement, à limiter son empreinte sans sacrifier la qualité de vie. Cette sobriété volontaire, promue par certains mouvements écologistes, repose sur des choix réfléchis : consommer local, limiter les déplacements, éteindre le superflu.
Sur le plan esthétique, la sobriété est synonyme d’élégance épurée, de style minimaliste, de clarté. Une tenue sobre, un design sobre, un discours sobre : autant de manières d’exprimer une forme de raffinement discret, qui mise sur la mesure plutôt que sur la démonstration. Ce goût du peu, du juste, du net, séduit par sa capacité à traverser les modes, à laisser place à l’essentiel, à éviter les effets tapageurs. La sobriété est ici une forme de classe intemporelle.
Dans les comportements humains, la sobriété peut aussi refléter une forme de sagesse ou de maturité. Une personne sobre est souvent perçue comme mesurée, équilibrée, digne. Elle ne s’emporte pas facilement, ne cherche pas à briller à tout prix, ne cède pas à l’impulsivité. Cette sobriété-là est une posture intérieure, une manière de tenir sa place avec calme, sans bruit inutile. Elle peut être admirée, mais aussi parfois mal comprise, perçue comme froide ou distante dans une époque qui valorise l’expressivité.
Le mot sobriété est également très utilisé dans les discours publics et médiatiques, notamment dans les périodes de crise. On en appelle à la sobriété budgétaire, à la sobriété énergétique, à la sobriété des comportements. Il devient un mot d’ordre collectif, un appel à la responsabilité, au bon sens, voire à une certaine forme de résilience face aux limitations du monde réel. C’est un mot de retenue, de mesure, qui s’oppose aux logiques d’excès, de gaspillage ou de surenchère.
Enfin, la sobriété peut être vue comme une philosophie de vie, presque spirituelle, inspirée de traditions anciennes : stoïcisme, monachisme, ascétisme, ou même certaines formes de sagesse orientale. Elle renvoie alors à un choix profond : vivre mieux avec moins, se libérer du superflu, revenir à l’essence des choses. Ce type de sobriété n’est pas triste ni austère, mais libératrice : elle ouvre un espace pour ce qui compte vraiment, pour l’écoute, la présence, la paix intérieure.
En résumé, la sobriété est un mot aux multiples facettes, qui parle de modération, de lucidité, d’équilibre et de justesse. Elle traverse les domaines – de la santé à l’écologie, de l’esthétique au développement personnel – en portant toujours la même promesse : celle d’une vie plus simple, mais pas moins riche. C’est une valeur qui ne fait pas de bruit, mais qui, dans un monde saturé de stimulations, reprend doucement sa place au cœur des consciences.
Dans son sens premier, la sobriété renvoie à l’absence d’ivresse. Être sobre, c’est ne pas être sous l’emprise de l’alcool ou d’autres substances altérant le comportement. La sobriété est alors associée à la vigilance, au contrôle de soi, à la lucidité. C’est une qualité recherchée dans de nombreux contextes : au volant, en entreprise, ou dans la sphère publique. Cette signification première s’est étendue, par métaphore, à d’autres formes de retenue : alimentaires, vestimentaires, émotionnelles ou financières.
Dans une société marquée par la consommation et l’abondance, la sobriété prend une dimension presque politique ou écologique. On parle de sobriété énergétique, de sobriété carbone, pour désigner une manière de vivre qui réduit volontairement l’impact environnemental. Il ne s’agit pas de se priver pour se punir, mais de réapprendre à vivre autrement, à limiter son empreinte sans sacrifier la qualité de vie. Cette sobriété volontaire, promue par certains mouvements écologistes, repose sur des choix réfléchis : consommer local, limiter les déplacements, éteindre le superflu.
Sur le plan esthétique, la sobriété est synonyme d’élégance épurée, de style minimaliste, de clarté. Une tenue sobre, un design sobre, un discours sobre : autant de manières d’exprimer une forme de raffinement discret, qui mise sur la mesure plutôt que sur la démonstration. Ce goût du peu, du juste, du net, séduit par sa capacité à traverser les modes, à laisser place à l’essentiel, à éviter les effets tapageurs. La sobriété est ici une forme de classe intemporelle.
Dans les comportements humains, la sobriété peut aussi refléter une forme de sagesse ou de maturité. Une personne sobre est souvent perçue comme mesurée, équilibrée, digne. Elle ne s’emporte pas facilement, ne cherche pas à briller à tout prix, ne cède pas à l’impulsivité. Cette sobriété-là est une posture intérieure, une manière de tenir sa place avec calme, sans bruit inutile. Elle peut être admirée, mais aussi parfois mal comprise, perçue comme froide ou distante dans une époque qui valorise l’expressivité.
Le mot sobriété est également très utilisé dans les discours publics et médiatiques, notamment dans les périodes de crise. On en appelle à la sobriété budgétaire, à la sobriété énergétique, à la sobriété des comportements. Il devient un mot d’ordre collectif, un appel à la responsabilité, au bon sens, voire à une certaine forme de résilience face aux limitations du monde réel. C’est un mot de retenue, de mesure, qui s’oppose aux logiques d’excès, de gaspillage ou de surenchère.
Enfin, la sobriété peut être vue comme une philosophie de vie, presque spirituelle, inspirée de traditions anciennes : stoïcisme, monachisme, ascétisme, ou même certaines formes de sagesse orientale. Elle renvoie alors à un choix profond : vivre mieux avec moins, se libérer du superflu, revenir à l’essence des choses. Ce type de sobriété n’est pas triste ni austère, mais libératrice : elle ouvre un espace pour ce qui compte vraiment, pour l’écoute, la présence, la paix intérieure.
En résumé, la sobriété est un mot aux multiples facettes, qui parle de modération, de lucidité, d’équilibre et de justesse. Elle traverse les domaines – de la santé à l’écologie, de l’esthétique au développement personnel – en portant toujours la même promesse : celle d’une vie plus simple, mais pas moins riche. C’est une valeur qui ne fait pas de bruit, mais qui, dans un monde saturé de stimulations, reprend doucement sa place au cœur des consciences.