Définition suffire
Citations
Conjugaison
Synonymes
Définition
Suffire (Verbe)
[sy.fiʁ] / Intransitif 3e groupe
- Pouvoir satisfaire à quelque chose ou à un but donné.
- Pouvoir subvenir, pouvoir satisfaire aux exigences de quelqu’un.
- Fournir assez, faire ce qui est nécessaire pour qu’une chose se réalise.
- Être à la cause de quelque chose ; déclencher ou conditionner un évènement.
- (Familier) Ne plus être nécessaire de fournir ou de faire quelque chose ; dans une requête signalant à quelqu'un que les conditions nécessaires à une fin ont été atteintes ou que les exigences sont remplies. (Familier) (Impersonnel) Voilà qui est bien, c’est assez, n’en parlons plus. Note : Il marque souvent l’agacement. Il est souvent à l'impératif.
Intransitif pronominal
- Suffire à ses propres besoins, avoir ou gagner assez pour pourvoir à ses besoins.
- Trouver en soi le moyen de se passer des autres.
Informations complémentaires
Le mot suffire est un verbe intransitif qui exprime l’idée de répondre pleinement à un besoin, d’être adéquat ou suffisant pour une situation donnée. Issu du latin sufficere, signifiant "fournir suffisamment" ou "être capable de", ce terme est utilisé dans des contextes variés pour indiquer qu’une quantité, une action ou une condition remplit entièrement les exigences ou attentes nécessaires.
Au sens général, suffire désigne l’action d’être à la hauteur ou de satisfaire une exigence. Par exemple, dans la phrase "Un seul exemple suffira à prouver mon point", le verbe exprime que l’exemple donné est adéquat pour démontrer l’argument. Il met en lumière une notion d’achèvement ou de complétude par rapport à un objectif précis.
Dans son usage impersonnel, suffire est souvent associé à des structures avec il. Par exemple, "Il suffit d’un peu d’effort pour réussir" ou "Il suffit que tu sois présent pour régler le problème" signifient que les actions ou conditions mentionnées sont suffisantes pour atteindre un but. Cette construction souligne l’économie ou la simplicité dans ce qui est nécessaire pour accomplir une tâche.
Le verbe peut également traduire une nuance de limitation ou de minimalisme. Dire "Cela suffit" implique non seulement que quelque chose est adéquat, mais aussi qu’il n’est pas nécessaire d’en faire ou d’en ajouter davantage. Cette expression est souvent utilisée pour mettre fin à une discussion ou à une action jugée excessive.
Sur le plan figuré, suffire peut s’employer pour exprimer une capacité ou une compétence. Par exemple, dans "Je ne suffirai pas à cette tâche", le locuteur reconnaît une insuffisance personnelle pour accomplir un objectif. Ce sens met en avant l’idée d’une limite individuelle face à une exigence extérieure.
Conjugué, suffire suit un modèle irrégulier au présent (je suffis, nous suffisons), avec des formes souvent utilisées dans des tournures conditionnelles ou passives, comme "cela suffirait" ou "cela a suffi". Ces formes permettent d’exprimer des nuances de temps, de condition ou d’accomplissement dans le discours.
Enfin, le mot suffire illustre une tension entre abondance et restriction, satisfaction et limite. Qu’il s’agisse de répondre à un besoin matériel, d’évaluer une compétence, ou de juger une situation, suffire est un verbe clé pour exprimer l’équilibre entre ce qui est requis et ce qui est disponible ou possible. Par sa simplicité et sa richesse sémantique, il demeure un outil essentiel pour articuler des idées de mesure et de nécessité dans la langue française.
Au sens général, suffire désigne l’action d’être à la hauteur ou de satisfaire une exigence. Par exemple, dans la phrase "Un seul exemple suffira à prouver mon point", le verbe exprime que l’exemple donné est adéquat pour démontrer l’argument. Il met en lumière une notion d’achèvement ou de complétude par rapport à un objectif précis.
Dans son usage impersonnel, suffire est souvent associé à des structures avec il. Par exemple, "Il suffit d’un peu d’effort pour réussir" ou "Il suffit que tu sois présent pour régler le problème" signifient que les actions ou conditions mentionnées sont suffisantes pour atteindre un but. Cette construction souligne l’économie ou la simplicité dans ce qui est nécessaire pour accomplir une tâche.
Le verbe peut également traduire une nuance de limitation ou de minimalisme. Dire "Cela suffit" implique non seulement que quelque chose est adéquat, mais aussi qu’il n’est pas nécessaire d’en faire ou d’en ajouter davantage. Cette expression est souvent utilisée pour mettre fin à une discussion ou à une action jugée excessive.
Sur le plan figuré, suffire peut s’employer pour exprimer une capacité ou une compétence. Par exemple, dans "Je ne suffirai pas à cette tâche", le locuteur reconnaît une insuffisance personnelle pour accomplir un objectif. Ce sens met en avant l’idée d’une limite individuelle face à une exigence extérieure.
Conjugué, suffire suit un modèle irrégulier au présent (je suffis, nous suffisons), avec des formes souvent utilisées dans des tournures conditionnelles ou passives, comme "cela suffirait" ou "cela a suffi". Ces formes permettent d’exprimer des nuances de temps, de condition ou d’accomplissement dans le discours.
Enfin, le mot suffire illustre une tension entre abondance et restriction, satisfaction et limite. Qu’il s’agisse de répondre à un besoin matériel, d’évaluer une compétence, ou de juger une situation, suffire est un verbe clé pour exprimer l’équilibre entre ce qui est requis et ce qui est disponible ou possible. Par sa simplicité et sa richesse sémantique, il demeure un outil essentiel pour articuler des idées de mesure et de nécessité dans la langue française.
