Définition tonsure
Citations
Synonymes
Définition
Tonsure (Nom commun)
[tɔ̃.syʁ] / Féminin
- (Religion) (Coiffure) Couronne traditionnellement dessinée sur la tête des clercs, prêtres, moines, etc. de l'Église catholique romaine, en leur rasant les cheveux en rond.
- (Religion) Cérémonie de l’Église catholique par laquelle l’évêque introduit un homme dans l’état ecclésiastique et lui donne le premier degré de la cléricature en lui coupant les cheveux au sommet de la tête.
Informations complémentaires
Le mot tonsure désigne une pratique consistant à raser ou couper les cheveux sur une partie spécifique de la tête, souvent le sommet du crâne, à des fins religieuses ou symboliques. Issu du latin tonsura, signifiant "action de tondre", le terme est principalement associé aux traditions monastiques chrétiennes du Moyen Âge, mais il a également des équivalents dans d'autres cultures et religions.
Dans le christianisme, la tonsure était un rituel marquant l'entrée d'un individu dans la vie religieuse, notamment chez les moines et les clercs. Le sommet du crâne rasé symbolisait l'abandon des préoccupations matérielles et une dévotion totale à Dieu. Ce cercle de cheveux rasés rappelait également la couronne d'épines portée par le Christ lors de sa Passion, renforçant ainsi l'idée de sacrifice et d'humilité. Bien que cette pratique ait été progressivement abandonnée dans l'Église catholique après le concile Vatican II, elle reste un symbole fort dans l’histoire de la spiritualité chrétienne.
La tonsure n’est pas limitée au christianisme. Dans d'autres religions ou traditions culturelles, des pratiques similaires existent. Par exemple, dans le bouddhisme, les moines se rasent intégralement la tête pour symboliser leur détachement du monde matériel. Dans l’hindouisme, la coupe des cheveux peut accompagner des rites de passage ou des cérémonies funéraires. Ces pratiques témoignent de l’universalité de la symbolique des cheveux dans les rituels religieux et sociaux.
Sur le plan culturel, la tonsure a également été utilisée comme un marqueur de statut ou de soumission. Dans certaines sociétés, elle pouvait être imposée aux prisonniers, aux esclaves ou aux ennemis vaincus, comme un signe de domination ou d’humiliation. Cette connotation négative contraste avec la dimension sacrée ou volontaire qu’elle revêt dans les contextes religieux.
Dans un usage plus figuré, le mot tonsure peut également évoquer une calvitie naturelle, particulièrement lorsque celle-ci se concentre sur le sommet de la tête, rappelant la forme caractéristique des tonsures monastiques. Cette association humoristique ou familière montre comment le mot s'est intégré dans le langage courant, tout en conservant son ancrage dans des images symboliques.
L’esthétique de la tonsure, bien que souvent perçue comme austère, a marqué durablement l’imaginaire collectif. On la retrouve dans des représentations artistiques, des peintures médiévales aux œuvres littéraires, où elle sert à identifier immédiatement des figures religieuses ou ascétiques. Elle incarne une simplicité volontaire, un renoncement visible qui reflète des choix spirituels ou idéologiques.
Enfin, le mot tonsure illustre la richesse des symboles associés aux cheveux dans de nombreuses cultures. Qu’elle soit perçue comme un acte de foi, un marqueur social ou un simple détail esthétique, la tonsure continue de fasciner par la profondeur de son sens et la diversité de ses interprétations. Elle demeure un témoignage des liens entre le corps, la spiritualité et l’identité dans l’histoire humaine.
Dans le christianisme, la tonsure était un rituel marquant l'entrée d'un individu dans la vie religieuse, notamment chez les moines et les clercs. Le sommet du crâne rasé symbolisait l'abandon des préoccupations matérielles et une dévotion totale à Dieu. Ce cercle de cheveux rasés rappelait également la couronne d'épines portée par le Christ lors de sa Passion, renforçant ainsi l'idée de sacrifice et d'humilité. Bien que cette pratique ait été progressivement abandonnée dans l'Église catholique après le concile Vatican II, elle reste un symbole fort dans l’histoire de la spiritualité chrétienne.
La tonsure n’est pas limitée au christianisme. Dans d'autres religions ou traditions culturelles, des pratiques similaires existent. Par exemple, dans le bouddhisme, les moines se rasent intégralement la tête pour symboliser leur détachement du monde matériel. Dans l’hindouisme, la coupe des cheveux peut accompagner des rites de passage ou des cérémonies funéraires. Ces pratiques témoignent de l’universalité de la symbolique des cheveux dans les rituels religieux et sociaux.
Sur le plan culturel, la tonsure a également été utilisée comme un marqueur de statut ou de soumission. Dans certaines sociétés, elle pouvait être imposée aux prisonniers, aux esclaves ou aux ennemis vaincus, comme un signe de domination ou d’humiliation. Cette connotation négative contraste avec la dimension sacrée ou volontaire qu’elle revêt dans les contextes religieux.
Dans un usage plus figuré, le mot tonsure peut également évoquer une calvitie naturelle, particulièrement lorsque celle-ci se concentre sur le sommet de la tête, rappelant la forme caractéristique des tonsures monastiques. Cette association humoristique ou familière montre comment le mot s'est intégré dans le langage courant, tout en conservant son ancrage dans des images symboliques.
L’esthétique de la tonsure, bien que souvent perçue comme austère, a marqué durablement l’imaginaire collectif. On la retrouve dans des représentations artistiques, des peintures médiévales aux œuvres littéraires, où elle sert à identifier immédiatement des figures religieuses ou ascétiques. Elle incarne une simplicité volontaire, un renoncement visible qui reflète des choix spirituels ou idéologiques.
Enfin, le mot tonsure illustre la richesse des symboles associés aux cheveux dans de nombreuses cultures. Qu’elle soit perçue comme un acte de foi, un marqueur social ou un simple détail esthétique, la tonsure continue de fasciner par la profondeur de son sens et la diversité de ses interprétations. Elle demeure un témoignage des liens entre le corps, la spiritualité et l’identité dans l’histoire humaine.
Définition tonsuré
Citations
Synonymes
Définition
Tonsuré (Nom commun)
Masculin — Note: Ne s'applique pas au féminin.
- (Par plaisanterie) Moine.