Définition tribu
Citations
Synonymes
Définition
Tribu (Nom commun)
[tʁi.by] / Féminin
- (Antiquité) Division du peuple, chez quelques nations anciennes.
- (Religion) Ensemble des descendants d’un des douze fils de Jacob, dans le judaïsme.
- Peuplade relativement à une grande nation dont elle fait partie.
- (Figuré) & (Familier) Famille ; coterie ou groupe nombreux.
- (Péjoratif) Groupe de personne qui ont une affinité ou une similitude.
- (Biologie) Division de la classification qui prend place entre la sous-famille et le genre.
- (Mathématiques) Structure algébrique.
Informations complémentaires
Le mot tribu désigne un groupe humain structuré autour d’un ancêtre commun, d’un territoire ou d’une culture partagée. Ce terme est utilisé pour décrire des sociétés traditionnelles, souvent organisées de manière clanique, avec une hiérarchie et des liens familiaux forts. Les tribus existent sur tous les continents et ont joué un rôle fondamental dans l’histoire des civilisations, bien qu’aujourd’hui leur mode de vie ait évolué sous l’influence de la modernité et des États-nations.
Historiquement, les tribus ont été les premières formes d’organisation sociale humaine, bien avant l’apparition des royaumes et des États centralisés. Dans les sociétés tribales, l’organisation repose souvent sur des chefferies, des conseils d’anciens et des traditions orales qui garantissent la transmission du savoir et la gestion des conflits. La parenté, qu’elle soit réelle ou symbolique, est un élément fondamental qui unit les membres de la tribu, créant un sentiment d’appartenance fort.
Dans de nombreuses régions du monde, les tribus ont joué un rôle majeur dans la construction des identités culturelles et politiques. En Afrique, les groupes ethniques comme les Zoulous, les Maasais ou les Touaregs ont longtemps conservé une structure tribale avant d’être intégrés dans des États modernes. En Amérique, les Navajos, Apaches et Mapuches ont maintenu des traditions tribales malgré les bouleversements liés à la colonisation. En Asie et au Moyen-Orient, des sociétés tribales comme les Bédouins et les Pachtounes conservent encore une influence importante dans la vie politique et sociale.
L’organisation sociale des tribus varie en fonction des cultures et des modes de vie. Certaines tribus sont nomades, se déplaçant en fonction des ressources naturelles et des saisons, tandis que d’autres sont sédentaires, développant des systèmes agricoles et des villages. Dans de nombreux cas, les tribus ont des systèmes juridiques propres, basés sur la coutume et la tradition, qui diffèrent parfois des lois modernes des États dans lesquels elles se trouvent.
Avec l’essor des États modernes et de la mondialisation, les structures tribales ont été confrontées à des transformations profondes. Certaines tribus ont été intégrées aux sociétés contemporaines tout en conservant des éléments de leur culture, tandis que d’autres ont résisté à l’assimilation et continuent de revendiquer leur autonomie et leurs traditions. Les droits des peuples autochtones et tribaux sont aujourd’hui reconnus par des organisations internationales comme l’ONU, qui défendent leur autodétermination et la préservation de leur patrimoine culturel.
Le terme tribu peut parfois avoir une connotation négative, notamment dans certains discours coloniaux ou anthropologiques du passé, où il était utilisé pour désigner des sociétés considérées comme "primitives" par opposition aux civilisations dites "modernes". Aujourd’hui, certains peuples préfèrent être appelés nations autochtones, groupes ethniques ou peuples traditionnels pour éviter ces connotations et mettre en avant leur identité propre.
Dans les cultures contemporaines, le mot tribu est également utilisé de manière plus large pour désigner des groupes sociaux unis par des valeurs ou des intérêts communs. On parle par exemple de tribus urbaines pour décrire des sous-cultures comme les punks, les gothiques ou les hipsters, qui développent leurs propres codes vestimentaires, langages et pratiques sociales. Ce sens élargi du mot traduit l’idée de communauté et d’appartenance à un groupe avec une forte identité partagée.
Ainsi, le concept de tribu reste fondamental dans l’histoire et l’évolution des sociétés humaines. Qu’elle soit traditionnelle ou moderne, la tribu incarne le besoin d’appartenance, de solidarité et de transmission des valeurs. Aujourd’hui encore, dans un monde de plus en plus globalisé, de nombreuses tribus perpétuent leurs traditions tout en s’adaptant aux nouvelles réalités, témoignant de la résilience et de la diversité des cultures humaines.
Historiquement, les tribus ont été les premières formes d’organisation sociale humaine, bien avant l’apparition des royaumes et des États centralisés. Dans les sociétés tribales, l’organisation repose souvent sur des chefferies, des conseils d’anciens et des traditions orales qui garantissent la transmission du savoir et la gestion des conflits. La parenté, qu’elle soit réelle ou symbolique, est un élément fondamental qui unit les membres de la tribu, créant un sentiment d’appartenance fort.
Dans de nombreuses régions du monde, les tribus ont joué un rôle majeur dans la construction des identités culturelles et politiques. En Afrique, les groupes ethniques comme les Zoulous, les Maasais ou les Touaregs ont longtemps conservé une structure tribale avant d’être intégrés dans des États modernes. En Amérique, les Navajos, Apaches et Mapuches ont maintenu des traditions tribales malgré les bouleversements liés à la colonisation. En Asie et au Moyen-Orient, des sociétés tribales comme les Bédouins et les Pachtounes conservent encore une influence importante dans la vie politique et sociale.
L’organisation sociale des tribus varie en fonction des cultures et des modes de vie. Certaines tribus sont nomades, se déplaçant en fonction des ressources naturelles et des saisons, tandis que d’autres sont sédentaires, développant des systèmes agricoles et des villages. Dans de nombreux cas, les tribus ont des systèmes juridiques propres, basés sur la coutume et la tradition, qui diffèrent parfois des lois modernes des États dans lesquels elles se trouvent.
Avec l’essor des États modernes et de la mondialisation, les structures tribales ont été confrontées à des transformations profondes. Certaines tribus ont été intégrées aux sociétés contemporaines tout en conservant des éléments de leur culture, tandis que d’autres ont résisté à l’assimilation et continuent de revendiquer leur autonomie et leurs traditions. Les droits des peuples autochtones et tribaux sont aujourd’hui reconnus par des organisations internationales comme l’ONU, qui défendent leur autodétermination et la préservation de leur patrimoine culturel.
Le terme tribu peut parfois avoir une connotation négative, notamment dans certains discours coloniaux ou anthropologiques du passé, où il était utilisé pour désigner des sociétés considérées comme "primitives" par opposition aux civilisations dites "modernes". Aujourd’hui, certains peuples préfèrent être appelés nations autochtones, groupes ethniques ou peuples traditionnels pour éviter ces connotations et mettre en avant leur identité propre.
Dans les cultures contemporaines, le mot tribu est également utilisé de manière plus large pour désigner des groupes sociaux unis par des valeurs ou des intérêts communs. On parle par exemple de tribus urbaines pour décrire des sous-cultures comme les punks, les gothiques ou les hipsters, qui développent leurs propres codes vestimentaires, langages et pratiques sociales. Ce sens élargi du mot traduit l’idée de communauté et d’appartenance à un groupe avec une forte identité partagée.
Ainsi, le concept de tribu reste fondamental dans l’histoire et l’évolution des sociétés humaines. Qu’elle soit traditionnelle ou moderne, la tribu incarne le besoin d’appartenance, de solidarité et de transmission des valeurs. Aujourd’hui encore, dans un monde de plus en plus globalisé, de nombreuses tribus perpétuent leurs traditions tout en s’adaptant aux nouvelles réalités, témoignant de la résilience et de la diversité des cultures humaines.