Définition trivial
Citations
Synonymes
Définition
Trivial (Adjectif)
Masculin
- Qui est extrêmement commun, usé, rebattu ; il ne se dit guère que des pensées et des expressions.
- Sans grande importance.
- (Par extension) Qui est facile, aisé.
- Qui est vulgaire, grossier.
Informations complémentaires
Le terme "trivial" désigne ce qui est banal, commun, ou dépourvu d’importance ou de raffinement. Il peut qualifier une chose évidente, dépourvue d'originalité, ou encore un comportement ou un propos jugé grossier ou vulgaire. Dérivé du latin "trivialis", qui signifie « ce qui appartient au carrefour » (un lieu public fréquenté par tout le monde), le mot évoque dès son origine ce qui est ordinaire ou accessible à tous.
Historiquement, le terme trivial était utilisé pour désigner ce qui appartenait au basique, au courant ou au simple, par opposition à ce qui est élevé ou noble. Au Moyen Âge, les arts triviaux correspondaient aux savoirs fondamentaux : la grammaire, la rhétorique et la logique. Bien qu’indispensables, ils étaient considérés comme inférieurs aux arts quadriviaux, plus complexes et prestigieux, qui incluaient l'arithmétique, la géométrie, la musique et l’astronomie.
Dans le langage courant, trivial est souvent utilisé pour désigner quelque chose de banal ou d'évident. Par exemple, une solution triviale en mathématiques est une solution immédiate ou simple qui ne nécessite pas de démonstration complexe. De même, dans la vie quotidienne, des préoccupations ou des discussions qualifiées de triviales concernent des sujets jugés sans profondeur ou superficiels.
Le mot prend une connotation plus péjorative lorsqu’il est appliqué à des comportements ou des propos. Par exemple, un langage trivial est un langage grossier, vulgaire ou dénué de finesse. Dans ce sens, trivial renvoie à une forme de manque d’élégance, de raffinement ou de retenue, en s'opposant à ce qui est sophistiqué ou subtil.
Dans un cadre philosophique ou littéraire, le trivial est souvent opposé à l'essentiel ou au profond. Des écrivains comme Flaubert ou Baudelaire ont dénoncé la trivialité de certains aspects de la vie moderne, considérant le quotidien banal comme un obstacle à la beauté et à l’élévation spirituelle. En ce sens, l'idée de trivialité invite à réfléchir sur ce qui est signifiant et sur ce qui ne l’est pas.
Cependant, la trivialité peut aussi être un choix artistique ou stylistique. Dans le théâtre, la littérature ou le cinéma, traiter des sujets triviaux ou utiliser un langage familier permet parfois de créer un effet de réalisme, d'humour ou de critique sociale. Par exemple, les dialogues de certaines pièces de Molière ou les répliques des films de Michel Audiard jouent sur le trivial pour dépeindre des personnages populaires ou ridiculiser les travers de la société.
En conclusion, le terme "trivial" oscille entre l'idée de simplicité évidente et celle de vulgarité ou d’insignifiance. Il reflète ce qui est ordinaire, accessible ou commun, tout en servant d’antithèse à l’exceptionnel ou au raffiné. Que ce soit pour dénoncer un manque de profondeur ou pour jouer sur le contraste entre le haut et le bas, le trivial invite à réfléchir sur la nature des choses simples et leur place dans notre quotidien ou dans l’art.
Historiquement, le terme trivial était utilisé pour désigner ce qui appartenait au basique, au courant ou au simple, par opposition à ce qui est élevé ou noble. Au Moyen Âge, les arts triviaux correspondaient aux savoirs fondamentaux : la grammaire, la rhétorique et la logique. Bien qu’indispensables, ils étaient considérés comme inférieurs aux arts quadriviaux, plus complexes et prestigieux, qui incluaient l'arithmétique, la géométrie, la musique et l’astronomie.
Dans le langage courant, trivial est souvent utilisé pour désigner quelque chose de banal ou d'évident. Par exemple, une solution triviale en mathématiques est une solution immédiate ou simple qui ne nécessite pas de démonstration complexe. De même, dans la vie quotidienne, des préoccupations ou des discussions qualifiées de triviales concernent des sujets jugés sans profondeur ou superficiels.
Le mot prend une connotation plus péjorative lorsqu’il est appliqué à des comportements ou des propos. Par exemple, un langage trivial est un langage grossier, vulgaire ou dénué de finesse. Dans ce sens, trivial renvoie à une forme de manque d’élégance, de raffinement ou de retenue, en s'opposant à ce qui est sophistiqué ou subtil.
Dans un cadre philosophique ou littéraire, le trivial est souvent opposé à l'essentiel ou au profond. Des écrivains comme Flaubert ou Baudelaire ont dénoncé la trivialité de certains aspects de la vie moderne, considérant le quotidien banal comme un obstacle à la beauté et à l’élévation spirituelle. En ce sens, l'idée de trivialité invite à réfléchir sur ce qui est signifiant et sur ce qui ne l’est pas.
Cependant, la trivialité peut aussi être un choix artistique ou stylistique. Dans le théâtre, la littérature ou le cinéma, traiter des sujets triviaux ou utiliser un langage familier permet parfois de créer un effet de réalisme, d'humour ou de critique sociale. Par exemple, les dialogues de certaines pièces de Molière ou les répliques des films de Michel Audiard jouent sur le trivial pour dépeindre des personnages populaires ou ridiculiser les travers de la société.
En conclusion, le terme "trivial" oscille entre l'idée de simplicité évidente et celle de vulgarité ou d’insignifiance. Il reflète ce qui est ordinaire, accessible ou commun, tout en servant d’antithèse à l’exceptionnel ou au raffiné. Que ce soit pour dénoncer un manque de profondeur ou pour jouer sur le contraste entre le haut et le bas, le trivial invite à réfléchir sur la nature des choses simples et leur place dans notre quotidien ou dans l’art.
