Définition valeur
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Citations
Synonymes
Définition
Valeur (Nom commun)
[va.lœʁ] / Féminin
- Qualité ou justesse d’une chose, d’une idée, d’un ouvrage.
- (spécialement) Noblesse de caractère d’une personne.
- Importance ou intérêt que l’on porte à un être, à une chose, à un phénomène ou événement.
- (Spécialement) Prix.
- (Figuré) Prix que l’on attache à une chose intellectuelle ou morale.
- (Finance) Titre, action, obligation, etc.
- Idéologie, règle, morale d’une personne ou d’un groupe.
- (En particulier) Juste signification des termes, suivant l’usage reçu.
- (Couleur) L’amplitude lumineuse définissant la couleur (Voir WP)
- (Mathématiques) Mesure d’une grandeur.
- (Par extension) Nombre, grandeur.
- (Programmation informatique) Contenu d’une variable ou d’une constante
- (Musique) Durée de chaque note.
- Bravoure, mérite, vaillance, vertu guerrière.
Informations complémentaires
Le mot valeur est l’un des plus riches et les plus polysémiques de la langue française. Il peut désigner ce qu’une chose vaut, ce qu’elle représente, ce qu’elle signifie, ou encore ce qu’elle inspire. Qu’elle soit économique, morale, affective, symbolique ou sociale, la valeur donne un poids, une importance, une mesure à ce que nous possédons, pensons ou ressentons. Elle sert à évaluer, à comparer, à orienter nos choix, à structurer notre vision du monde. C’est un mot central, aussi bien dans la réflexion individuelle que dans l’organisation collective.
Dans son sens économique, la valeur est ce qui définit le prix d’un bien ou d’un service, en fonction de son utilité, de sa rareté, de la demande ou du coût de production. La valeur marchande peut fluctuer, être objective ou subjective, tangible ou spéculative. À travers le marché, la société attribue une valeur aux choses, souvent en argent, mais pas toujours. On parle aussi de valeur d’usage, de valeur de revente, ou de valeur estimée, selon les contextes. Ce sens-là est profondément ancré dans notre quotidien.
Mais au-delà de l’économie, le mot valeur prend un sens éthique et philosophique. Il désigne alors une principle de conduite, une croyance fondamentale qui guide les actes et les décisions : liberté, justice, respect, honnêteté, solidarité… Ces valeurs, souvent partagées au sein d’une culture ou d’un groupe, forment la base de nos jugements moraux. Elles peuvent entrer en conflit les unes avec les autres, évoluer avec le temps, ou varier selon les cultures, mais elles jouent un rôle central dans la construction de l’identité et du vivre-ensemble.
La valeur peut aussi être symbolique ou affective. Un objet peut n’avoir aucune valeur marchande, mais représenter énormément aux yeux de quelqu’un : une lettre, une photo, un bijou de famille, un souvenir d’enfance. Cette valeur est intime, unique, inestimable. Elle ne se mesure pas, elle se ressent. Elle touche au lien, à la mémoire, à l’émotion. De même, certaines expériences de vie – une rencontre, un moment de vérité, un geste d’amour – peuvent acquérir une valeur fondatrice, marquant profondément une existence.
Dans le domaine social, les valeurs sont les repères qui définissent ce qu’une société considère comme souhaitable, admirable ou nécessaire. Elles sont souvent inscrites dans les lois, l’éducation, les discours politiques ou les traditions. Les valeurs changent, se rediscutent, se confrontent. Ce qui était une valeur centrale hier peut être contesté aujourd’hui. Mais sans valeurs partagées, il devient difficile de construire une vision commune, de donner du sens aux règles et aux droits. Les valeurs républicaines, par exemple, sont régulièrement invoquées pour rappeler un socle d’idées censé unir au-delà des différences.
En psychologie ou en développement personnel, connaître ses propres valeurs permet de mieux se comprendre, de savoir ce qui nous motive profondément, ce qui nous rend heureux ou malheureux. Travailler avec ses valeurs, c’est chercher une forme de cohérence intérieure, aligner ses actions avec ce qui compte vraiment. Lorsqu’on agit contre ses valeurs, on ressent souvent un malaise, une tension, un vide. À l’inverse, une vie en accord avec ses valeurs procure une sensation de justesse, de paix intérieure.
Dans les relations humaines, la valeur peut aussi désigner la reconnaissance d’autrui, le regard que l’on porte sur quelqu’un : sa valeur en tant qu’ami, collègue, partenaire ou citoyen. Estimer la valeur d’une personne, c’est la considérer dans sa dignité, ses compétences, ses qualités morales. C’est aussi ce que l’on se reconnaît à soi-même : l’estime de soi est directement liée à la conscience de sa propre valeur, qui peut être renforcée ou ébranlée par les expériences et les regards extérieurs.
Enfin, le mot "valeur" suggère souvent une hiérarchie, un choix de priorités. À quoi donne-t-on de la valeur dans sa vie ? À l’argent, à la liberté, à la famille, à la réussite, à la tranquillité, à la vérité ? Ces choix façonnent nos existences, nos relations, nos combats. Et ils évoluent au fil du temps, des épreuves, des rencontres. Réfléchir à ses valeurs, c’est s’interroger sur le sens que l’on donne à ce qu’on fait, à ce qu’on vit, à ce qu’on transmet.
En résumé, le mot valeur est une clé d’interprétation du monde, de soi, des autres. Il touche à l’évaluation, à la morale, à l’émotion, à la société. C’est un mot simple en apparence, mais qui ouvre à une réflexion profonde sur ce qui compte vraiment.
Dans son sens économique, la valeur est ce qui définit le prix d’un bien ou d’un service, en fonction de son utilité, de sa rareté, de la demande ou du coût de production. La valeur marchande peut fluctuer, être objective ou subjective, tangible ou spéculative. À travers le marché, la société attribue une valeur aux choses, souvent en argent, mais pas toujours. On parle aussi de valeur d’usage, de valeur de revente, ou de valeur estimée, selon les contextes. Ce sens-là est profondément ancré dans notre quotidien.
Mais au-delà de l’économie, le mot valeur prend un sens éthique et philosophique. Il désigne alors une principle de conduite, une croyance fondamentale qui guide les actes et les décisions : liberté, justice, respect, honnêteté, solidarité… Ces valeurs, souvent partagées au sein d’une culture ou d’un groupe, forment la base de nos jugements moraux. Elles peuvent entrer en conflit les unes avec les autres, évoluer avec le temps, ou varier selon les cultures, mais elles jouent un rôle central dans la construction de l’identité et du vivre-ensemble.
La valeur peut aussi être symbolique ou affective. Un objet peut n’avoir aucune valeur marchande, mais représenter énormément aux yeux de quelqu’un : une lettre, une photo, un bijou de famille, un souvenir d’enfance. Cette valeur est intime, unique, inestimable. Elle ne se mesure pas, elle se ressent. Elle touche au lien, à la mémoire, à l’émotion. De même, certaines expériences de vie – une rencontre, un moment de vérité, un geste d’amour – peuvent acquérir une valeur fondatrice, marquant profondément une existence.
Dans le domaine social, les valeurs sont les repères qui définissent ce qu’une société considère comme souhaitable, admirable ou nécessaire. Elles sont souvent inscrites dans les lois, l’éducation, les discours politiques ou les traditions. Les valeurs changent, se rediscutent, se confrontent. Ce qui était une valeur centrale hier peut être contesté aujourd’hui. Mais sans valeurs partagées, il devient difficile de construire une vision commune, de donner du sens aux règles et aux droits. Les valeurs républicaines, par exemple, sont régulièrement invoquées pour rappeler un socle d’idées censé unir au-delà des différences.
En psychologie ou en développement personnel, connaître ses propres valeurs permet de mieux se comprendre, de savoir ce qui nous motive profondément, ce qui nous rend heureux ou malheureux. Travailler avec ses valeurs, c’est chercher une forme de cohérence intérieure, aligner ses actions avec ce qui compte vraiment. Lorsqu’on agit contre ses valeurs, on ressent souvent un malaise, une tension, un vide. À l’inverse, une vie en accord avec ses valeurs procure une sensation de justesse, de paix intérieure.
Dans les relations humaines, la valeur peut aussi désigner la reconnaissance d’autrui, le regard que l’on porte sur quelqu’un : sa valeur en tant qu’ami, collègue, partenaire ou citoyen. Estimer la valeur d’une personne, c’est la considérer dans sa dignité, ses compétences, ses qualités morales. C’est aussi ce que l’on se reconnaît à soi-même : l’estime de soi est directement liée à la conscience de sa propre valeur, qui peut être renforcée ou ébranlée par les expériences et les regards extérieurs.
Enfin, le mot "valeur" suggère souvent une hiérarchie, un choix de priorités. À quoi donne-t-on de la valeur dans sa vie ? À l’argent, à la liberté, à la famille, à la réussite, à la tranquillité, à la vérité ? Ces choix façonnent nos existences, nos relations, nos combats. Et ils évoluent au fil du temps, des épreuves, des rencontres. Réfléchir à ses valeurs, c’est s’interroger sur le sens que l’on donne à ce qu’on fait, à ce qu’on vit, à ce qu’on transmet.
En résumé, le mot valeur est une clé d’interprétation du monde, de soi, des autres. Il touche à l’évaluation, à la morale, à l’émotion, à la société. C’est un mot simple en apparence, mais qui ouvre à une réflexion profonde sur ce qui compte vraiment.
Contraire / Antonymes valeur