Définition échoir
Citations
Conjugaison
Synonymes
Définition
Échoir (Verbe)
[e.ʃwaʁ] / Intransitif 3e groupe
- Être dévolu par le sort ou survenir par cas fortuit.
- (Droit) Si le cas y échoit, y échet, le cas échéant, ou simplement s’il y échet: si l’occasion arrive, si l’occasion s’en présente, s’il y a lieu. Ces locutions ne s’emploient pas dans le langage courant, sauf : le cas échéant.
- En parlant de ce qui est dû, signifie être payable à une époque fixée d’avance.
Informations complémentaires
Le verbe échoir est un terme formel et peu usité dans la langue courante, qui signifie arriver ou revenir à quelqu'un de façon inéluctable, souvent dans un contexte prédéterminé. Il est principalement employé dans des registres juridiques, administratifs ou littéraires, et il se conjugue de manière particulière, n'étant utilisé qu'à certains temps et formes. Sa signification peut inclure l'idée d'une échéance, d'un droit, ou d'une obligation qui devient effective.
Dans son usage principal, échoir signifie qu’une responsabilité, une tâche ou une part revient à quelqu’un, par le jeu du destin ou d’une décision préalable. Par exemple, on peut dire qu’une charge "échoit" à un individu lorsque celui-ci en hérite ou en devient titulaire de manière automatique ou imposée. Ce sens implique souvent un transfert inévitable, qui n'est pas nécessairement volontaire.
Le verbe échoir est également lié au temps, notamment pour indiquer une échéance. Dans ce contexte, il est utilisé pour marquer le moment où une obligation doit être remplie ou où une situation prend fin. Par exemple, dans le langage juridique ou financier, on dira qu'une dette "échoit" à une date précise, signifiant qu'elle devient exigible à ce moment-là. Ce sens est courant dans les contrats et les contextes officiels, où la précision temporelle est essentielle.
Grammaticalement, échoir se conjugue principalement au présent, au futur simple et au passé simple à la troisième personne (il/elle/on), ainsi qu’à l’infinitif. On l’entend rarement dans d’autres formes. Par exemple, on peut dire : "La tâche qui lui échoit est difficile" ou "Il lui échoira de prendre une décision importante." Cette conjugaison restreinte renforce le caractère solennel et rare du verbe.
Dans un registre littéraire ou symbolique, échoir peut porter une connotation de fatalité ou de destin. Lorsqu’un événement échoit, il semble être le fruit d’un enchaînement inévitable ou d’une répartition dictée par les circonstances. Cela peut évoquer une vision stoïque ou déterministe des choses, où chaque personne reçoit ce qui lui revient selon un ordre préétabli.
Bien que son emploi soit devenu rare dans la langue quotidienne, échoir reste un verbe précis et élégant, particulièrement adapté aux situations où un langage soutenu ou technique est nécessaire. Il est souvent remplacé dans le langage courant par des verbes comme "revenir", "devoir" ou "être exigible", qui simplifient l’expression mais perdent un peu de la nuance solennelle ou juridique que porte "échoir".
En résumé, échoir est un verbe spécifique et formel, utilisé pour exprimer l'idée qu'un événement, une charge ou une échéance survient ou revient à quelqu'un. Bien qu’il ne soit pas fréquent dans la langue moderne, il conserve une valeur particulière dans les contextes où la précision et le registre élevé sont de mise. Apprécié en littérature et en droit, il incarne une notion d’inéluctabilité et de respect des règles ou du temps.
Dans son usage principal, échoir signifie qu’une responsabilité, une tâche ou une part revient à quelqu’un, par le jeu du destin ou d’une décision préalable. Par exemple, on peut dire qu’une charge "échoit" à un individu lorsque celui-ci en hérite ou en devient titulaire de manière automatique ou imposée. Ce sens implique souvent un transfert inévitable, qui n'est pas nécessairement volontaire.
Le verbe échoir est également lié au temps, notamment pour indiquer une échéance. Dans ce contexte, il est utilisé pour marquer le moment où une obligation doit être remplie ou où une situation prend fin. Par exemple, dans le langage juridique ou financier, on dira qu'une dette "échoit" à une date précise, signifiant qu'elle devient exigible à ce moment-là. Ce sens est courant dans les contrats et les contextes officiels, où la précision temporelle est essentielle.
Grammaticalement, échoir se conjugue principalement au présent, au futur simple et au passé simple à la troisième personne (il/elle/on), ainsi qu’à l’infinitif. On l’entend rarement dans d’autres formes. Par exemple, on peut dire : "La tâche qui lui échoit est difficile" ou "Il lui échoira de prendre une décision importante." Cette conjugaison restreinte renforce le caractère solennel et rare du verbe.
Dans un registre littéraire ou symbolique, échoir peut porter une connotation de fatalité ou de destin. Lorsqu’un événement échoit, il semble être le fruit d’un enchaînement inévitable ou d’une répartition dictée par les circonstances. Cela peut évoquer une vision stoïque ou déterministe des choses, où chaque personne reçoit ce qui lui revient selon un ordre préétabli.
Bien que son emploi soit devenu rare dans la langue quotidienne, échoir reste un verbe précis et élégant, particulièrement adapté aux situations où un langage soutenu ou technique est nécessaire. Il est souvent remplacé dans le langage courant par des verbes comme "revenir", "devoir" ou "être exigible", qui simplifient l’expression mais perdent un peu de la nuance solennelle ou juridique que porte "échoir".
En résumé, échoir est un verbe spécifique et formel, utilisé pour exprimer l'idée qu'un événement, une charge ou une échéance survient ou revient à quelqu'un. Bien qu’il ne soit pas fréquent dans la langue moderne, il conserve une valeur particulière dans les contextes où la précision et le registre élevé sont de mise. Apprécié en littérature et en droit, il incarne une notion d’inéluctabilité et de respect des règles ou du temps.
