Définition jnoun
Illustration(s) et photo(s) pour définir le mot jnoun
Citations
Synonymes
Définition
Jnoun (Nom commun)
Masculin
- Pluriel de djinn
- Démons, entités malfaisantes des contes moyen-orientaux.
Informations complémentaires
Le mot jnoun (ou parfois orthographié djinnoun) est un terme issu de l'arabe جنون (jinnun, pluriel de jinn), qui désigne les djinns, des créatures surnaturelles dans la tradition islamique et le folklore arabe. Ces êtres, souvent décrits comme invisibles aux humains, sont mentionnés dans le Coran et occupent une place importante dans les récits mystiques et populaires. Ils sont souvent associés à des capacités surnaturelles, des pouvoirs magiques, ou des comportements imprévisibles.
Dans la culture islamique, les jnoun sont des créatures créées à partir de feu sans fumée, distinctes des humains (faits de terre) et des anges (faits de lumière). Ils sont doués de libre arbitre, ce qui signifie qu'ils peuvent être bons, neutres ou mauvais. Les récits populaires leur attribuent souvent des rôles variés, allant de protecteurs invisibles à des esprits malicieux causant des troubles. Ils sont également réputés pour leur capacité à prendre différentes formes, comme celles d’animaux ou même d’humains.
Les jnoun sont fréquemment évoqués dans des contes et légendes à travers le monde arabe, mais leur influence dépasse cette région, étant mentionnés dans des histoires partagées dans des cultures africaines, asiatiques et méditerranéennes. Dans ces récits, ils peuvent être bienveillants ou malveillants, intervenant dans la vie des humains pour les aider ou les défier. Les histoires de possession par des jnoun ou de pactes avec eux sont également courantes, alimentant une riche tradition de récits mystiques.
Sur le plan linguistique, le mot jnoun peut aussi être utilisé dans certaines régions arabophones pour désigner la folie ou la perte de contrôle, par extension du comportement parfois imprévisible et chaotique attribué aux djinns. Par exemple, on peut dire en arabe : "هو أصابه الجنون" (huwa asabahu al-junun), signifiant "il a été pris de folie". Cette association entre les jnoun et l'état mental reflète la croyance ancienne selon laquelle ces esprits pouvaient influencer ou perturber l'esprit humain.
Dans les pratiques religieuses et spirituelles, les jnoun occupent une place ambivalente. Certains rituels ou prières sont destinés à se protéger de leur influence, tandis que d'autres tentent de communiquer avec eux ou de les apaiser. Des versets du Coran, comme ceux de la sourate Al-Jinn, sont souvent récités pour éloigner les djinns malveillants. En parallèle, des pratiques plus populaires, voire ésotériques, incluent des invocations ou des talismans pour les contrôler ou s'attirer leur faveur.
Dans la littérature et la culture populaire modernes, les jnoun continuent de fasciner. Ils apparaissent dans des romans, des films, et même des jeux vidéo, où ils sont souvent représentés comme des esprits puissants et mystérieux, dotés de capacités extraordinaires. Cette représentation contemporaine est souvent un mélange d’éléments traditionnels et de relectures modernes, mettant en avant leur caractère polyvalent et intrigant.
En résumé, jnoun désigne à la fois des créatures surnaturelles issues du folklore arabe et islamique, ainsi que des notions symboliques liées à la folie ou à l'invisible. Ces êtres, profondément enracinés dans la tradition et la culture, continuent d’inspirer des récits mystiques et des interprétations contemporaines, témoignant de leur importance dans l’imaginaire collectif.
Dans la culture islamique, les jnoun sont des créatures créées à partir de feu sans fumée, distinctes des humains (faits de terre) et des anges (faits de lumière). Ils sont doués de libre arbitre, ce qui signifie qu'ils peuvent être bons, neutres ou mauvais. Les récits populaires leur attribuent souvent des rôles variés, allant de protecteurs invisibles à des esprits malicieux causant des troubles. Ils sont également réputés pour leur capacité à prendre différentes formes, comme celles d’animaux ou même d’humains.
Les jnoun sont fréquemment évoqués dans des contes et légendes à travers le monde arabe, mais leur influence dépasse cette région, étant mentionnés dans des histoires partagées dans des cultures africaines, asiatiques et méditerranéennes. Dans ces récits, ils peuvent être bienveillants ou malveillants, intervenant dans la vie des humains pour les aider ou les défier. Les histoires de possession par des jnoun ou de pactes avec eux sont également courantes, alimentant une riche tradition de récits mystiques.
Sur le plan linguistique, le mot jnoun peut aussi être utilisé dans certaines régions arabophones pour désigner la folie ou la perte de contrôle, par extension du comportement parfois imprévisible et chaotique attribué aux djinns. Par exemple, on peut dire en arabe : "هو أصابه الجنون" (huwa asabahu al-junun), signifiant "il a été pris de folie". Cette association entre les jnoun et l'état mental reflète la croyance ancienne selon laquelle ces esprits pouvaient influencer ou perturber l'esprit humain.
Dans les pratiques religieuses et spirituelles, les jnoun occupent une place ambivalente. Certains rituels ou prières sont destinés à se protéger de leur influence, tandis que d'autres tentent de communiquer avec eux ou de les apaiser. Des versets du Coran, comme ceux de la sourate Al-Jinn, sont souvent récités pour éloigner les djinns malveillants. En parallèle, des pratiques plus populaires, voire ésotériques, incluent des invocations ou des talismans pour les contrôler ou s'attirer leur faveur.
Dans la littérature et la culture populaire modernes, les jnoun continuent de fasciner. Ils apparaissent dans des romans, des films, et même des jeux vidéo, où ils sont souvent représentés comme des esprits puissants et mystérieux, dotés de capacités extraordinaires. Cette représentation contemporaine est souvent un mélange d’éléments traditionnels et de relectures modernes, mettant en avant leur caractère polyvalent et intrigant.
En résumé, jnoun désigne à la fois des créatures surnaturelles issues du folklore arabe et islamique, ainsi que des notions symboliques liées à la folie ou à l'invisible. Ces êtres, profondément enracinés dans la tradition et la culture, continuent d’inspirer des récits mystiques et des interprétations contemporaines, témoignant de leur importance dans l’imaginaire collectif.