Définition interdit
Citations
Synonymes
Définition
Interdit (Adjectif)
[ɛ̃.tɛʁ.di]
- Défendu par la loi, ou par la morale.
- (Littéraire) Fortement troublé, paralysé par la stupeur.
Interdit (Nom commun)
[ɛ̃.tɛʁ.di] / Masculin
- Quelque chose ou quelqu’un interdit de quelque chose.
- (Religion) Ensemble de règles auxquelles sont soumises les ouailles.
- (Religion) (Discipline ecclésiastique) Sentence qui défend à un ecclésiastique en particulier l’exercice des ordres sacrés, ou à tout ecclésiastique la célébration des sacrements et du service divin dans les lieux marqués par la sentence.
- (Religion) Censure prononcée par une autorité ecclésiastique (le pape ou l’évêque) contre une personne, un groupe de personnes, une localité.
- (Religion) (Par analogie) (Plus rare) Sentence proclamée par un groupe religieux contre un autre groupe soupçonné d’hérésie.
Informations complémentaires
Le terme interdit désigne ce qui est prohibé, défendu ou non autorisé par une règle, une loi, une norme morale, sociale ou religieuse. Il se manifeste sous différentes formes dans nos sociétés, qu’il s’agisse de restrictions légales, de tabous sociaux ou de règles non écrites mais culturellement ancrées. L’interdit sert généralement à réguler les comportements humains afin de garantir l’ordre, la sécurité ou le respect des valeurs communes. Il peut concerner aussi bien des actes concrets que des idées ou des discours.
Sur le plan juridique, un interdit est lié aux lois en vigueur dans une société donnée. Il s’agit d’une interdiction formelle inscrite dans un cadre légal, dont la violation entraîne des sanctions pouvant aller d’une simple amende à des peines de prison. Par exemple, voler, conduire en état d’ivresse ou commettre des violences sont des actes interdits par la loi dans la majorité des pays. Ce type d’interdit est instauré pour protéger les individus et la collectivité, en assurant la justice et l’équilibre social.
Les interdits moraux et sociaux, quant à eux, ne sont pas toujours inscrits dans la loi mais relèvent de normes culturelles ou éthiques. Ils varient selon les époques, les cultures et les contextes. Certains comportements, bien que légaux, peuvent être mal vus ou jugés inacceptables par une société. Par exemple, certains sujets de conversation ou attitudes peuvent être considérés comme déplacés dans certaines cultures. Les tabous, comme ceux concernant la sexualité, la mort ou la religion, en sont des exemples marquants.
Dans le domaine des religions, les interdits occupent une place centrale. Ils sont souvent présentés comme des commandements divins ou des règles sacrées à respecter pour rester en accord avec les valeurs spirituelles d’une communauté. Ces interdits peuvent concerner l’alimentation (comme l’interdiction de consommer du porc dans l’islam et le judaïsme), les comportements (l’adultère, le blasphème) ou encore des pratiques spécifiques liées aux rites et aux traditions religieuses.
Le concept d’interdit joue également un rôle fondamental en psychanalyse, notamment chez Sigmund Freud, qui voyait certains interdits comme des fondements nécessaires à la civilisation. Selon lui, des interdits fondamentaux, tels que l’interdiction de l’inceste, sont universels et contribuent à structurer la société et les relations humaines. Ces interdictions profondes seraient essentielles au développement psychologique des individus et au maintien de l’ordre social.
Sur le plan artistique et culturel, les interdits peuvent également devenir des sources d’inspiration et de rébellion. De nombreux artistes, écrivains ou cinéastes ont exploré les thèmes de l’interdit, brisant parfois les tabous de leur époque. L’art peut ainsi devenir un espace de transgression, permettant d’interroger les normes sociales et d’ouvrir des débats sur des sujets sensibles, comme la sexualité, la politique ou les inégalités.
Les interdits personnels relèvent quant à eux d’une discipline intérieure ou d’un choix volontaire. Par exemple, quelqu’un peut s’imposer l’interdit de consommer certains aliments pour des raisons de santé, d’éthique ou de religion. Ces interdictions sont souvent le fruit d’une volonté personnelle, mais peuvent aussi refléter des valeurs collectives ou des engagements sociaux, comme le végétarisme ou le respect de l’environnement.
Dans le domaine de l’éducation, les interdits jouent un rôle fondamental dans l’apprentissage des normes et des règles de vie en société. Les enfants doivent apprendre à reconnaître et respecter certaines limites, comme l’interdiction de frapper, de mentir ou de voler. Ces interdits, enseignés dès le plus jeune âge, participent à l’apprentissage du vivre-ensemble et à la formation d’une conscience morale.
Enfin, l’interdit peut également évoquer une forme d’attirance paradoxale. Ce qui est défendu devient parfois désirable précisément parce qu’il est inaccessible. C’est ce que l’on appelle souvent "la tentation de l’interdit". Cette notion est fréquemment explorée dans la littérature, la psychologie et même le marketing, où l’interdit devient un outil de séduction, jouant sur le mystère et l’envie de transgression.
Ainsi, le concept d’interdit est omniprésent dans la société humaine, structurant les comportements, les lois, les croyances et les désirs. Qu’il soit légal, moral, religieux ou personnel, l’interdit est à la fois un outil de régulation sociale et une source de réflexion profonde, car il interroge constamment les limites de la liberté individuelle face aux exigences collectives.
Sur le plan juridique, un interdit est lié aux lois en vigueur dans une société donnée. Il s’agit d’une interdiction formelle inscrite dans un cadre légal, dont la violation entraîne des sanctions pouvant aller d’une simple amende à des peines de prison. Par exemple, voler, conduire en état d’ivresse ou commettre des violences sont des actes interdits par la loi dans la majorité des pays. Ce type d’interdit est instauré pour protéger les individus et la collectivité, en assurant la justice et l’équilibre social.
Les interdits moraux et sociaux, quant à eux, ne sont pas toujours inscrits dans la loi mais relèvent de normes culturelles ou éthiques. Ils varient selon les époques, les cultures et les contextes. Certains comportements, bien que légaux, peuvent être mal vus ou jugés inacceptables par une société. Par exemple, certains sujets de conversation ou attitudes peuvent être considérés comme déplacés dans certaines cultures. Les tabous, comme ceux concernant la sexualité, la mort ou la religion, en sont des exemples marquants.
Dans le domaine des religions, les interdits occupent une place centrale. Ils sont souvent présentés comme des commandements divins ou des règles sacrées à respecter pour rester en accord avec les valeurs spirituelles d’une communauté. Ces interdits peuvent concerner l’alimentation (comme l’interdiction de consommer du porc dans l’islam et le judaïsme), les comportements (l’adultère, le blasphème) ou encore des pratiques spécifiques liées aux rites et aux traditions religieuses.
Le concept d’interdit joue également un rôle fondamental en psychanalyse, notamment chez Sigmund Freud, qui voyait certains interdits comme des fondements nécessaires à la civilisation. Selon lui, des interdits fondamentaux, tels que l’interdiction de l’inceste, sont universels et contribuent à structurer la société et les relations humaines. Ces interdictions profondes seraient essentielles au développement psychologique des individus et au maintien de l’ordre social.
Sur le plan artistique et culturel, les interdits peuvent également devenir des sources d’inspiration et de rébellion. De nombreux artistes, écrivains ou cinéastes ont exploré les thèmes de l’interdit, brisant parfois les tabous de leur époque. L’art peut ainsi devenir un espace de transgression, permettant d’interroger les normes sociales et d’ouvrir des débats sur des sujets sensibles, comme la sexualité, la politique ou les inégalités.
Les interdits personnels relèvent quant à eux d’une discipline intérieure ou d’un choix volontaire. Par exemple, quelqu’un peut s’imposer l’interdit de consommer certains aliments pour des raisons de santé, d’éthique ou de religion. Ces interdictions sont souvent le fruit d’une volonté personnelle, mais peuvent aussi refléter des valeurs collectives ou des engagements sociaux, comme le végétarisme ou le respect de l’environnement.
Dans le domaine de l’éducation, les interdits jouent un rôle fondamental dans l’apprentissage des normes et des règles de vie en société. Les enfants doivent apprendre à reconnaître et respecter certaines limites, comme l’interdiction de frapper, de mentir ou de voler. Ces interdits, enseignés dès le plus jeune âge, participent à l’apprentissage du vivre-ensemble et à la formation d’une conscience morale.
Enfin, l’interdit peut également évoquer une forme d’attirance paradoxale. Ce qui est défendu devient parfois désirable précisément parce qu’il est inaccessible. C’est ce que l’on appelle souvent "la tentation de l’interdit". Cette notion est fréquemment explorée dans la littérature, la psychologie et même le marketing, où l’interdit devient un outil de séduction, jouant sur le mystère et l’envie de transgression.
Ainsi, le concept d’interdit est omniprésent dans la société humaine, structurant les comportements, les lois, les croyances et les désirs. Qu’il soit légal, moral, religieux ou personnel, l’interdit est à la fois un outil de régulation sociale et une source de réflexion profonde, car il interroge constamment les limites de la liberté individuelle face aux exigences collectives.
Mots associés
autorisation, censure, illégal, infraction, limite, loi, NSFW, prohibition, punition, règlement, restriction, sanction, tabou, transgression, violation
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Exemple(s) d'utilisation
- (Citation - Jean Yanne)Il est interdit d'interdire !
- (Citation - Jean-Jacques Rousseau)Nul n'a droit de faire ce que la liberté d'un autre lui interdit.
- (Citation - Anatole France)La loi, dans un grand souci d'égalité, interdit aux riches comme aux pauvres de coucher sous les ponts, de mendier dans les rues et de voler du pain.